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Vu le succès d‘Netflix, les abonnés se demandent déjà si la série aura une saison 2 et les créateurs ont donc répondu.
En attendant le retour de ses séries phares avec la saison 5 de Stranger Things, la saison 3 de Squid Game ou encore la saison 2 de Mercredi, toutes prévues pour une diffusion en 2025, Netflix doit reposer ses atouts sur de nouvelles créations. En janvier, la décevante Zero Day et son Robert De Niro en ancien président des États-Unis en février.
Heureusement, en mars, Adolescence créée par Stephen Graham a suré les attentes. La mini-série racontant l’histoire d’un jeune adolescent accusé de meurtre explose tous les scores d’audience sur Netflix, devenant un véritable phénomène du N rouge aussi surprise que Mon petit renne en 2024 ou Acharnés en 2023. Et forcément, avec un tel succès, les spectateurs sont déjà nombreux à demander une suite de la série et l’arrivée d’une saison 2. Qu’en est-il ? On fait le point.
bientôt adolescence 2 ?
Avec 66,3 millions de visionnages en seulement 10 jours, Adolescence est une réussite incroyable pour le N rouge. Et comme l’a souvent fait la plateforme, que ce soit avec La casa de papel ou Squid Game par exemple, ce ne serait pas étonnant qu’elle décide de commander une suite, même si la série n’était pas censée en avoir à l’origine. Sauf que, pour concrétiser la suite, il faudra que les créateurs soient partants. Et ça n’a pas vraiment l’air d’être le cas si l’on en croit Jack Thorne au micro de ITV :
« L’histoire de Jamie est terminée. Je ne pense pas qu’on puisse emmener Jamie plus loin, donc je ne pense pas qu’il y ait de deuxième saison. […] Je ne pense pas que nous soyons les mieux placés pour raconter l’histoire de Katie [non plus]. Je pense qu’il existe d’autres créateurs qui pourraient raconter de belles séries dramatiques sur Katie, ou sur des filles comme elle, et que ces séries devraient être réalisées. »
On peut donc supposer que la saison 2 d’Adolescence n’aura jamais lieu, laissant donc les spectateurs sur la conclusion donnée par l’épisode 4, largement suffisante à notre humble avis avec l’appel téléphonique entre Jamie et sa famille. Hannah Walters, productrice exécutive de la série, a surenchéri de son côté chez Variety :
« C’est difficile de donner une suite à quelque chose d’aussi puissant. Je veux dire, on ne va pas faire un préquel, c’est sûr, que ça n’est pas possible… »
un autre projet en ligne de mire ?
Pour autant, l’aventure de l’équipe d’Adolescence ne semble pas totalement terminée. Stephen Graham était aussi interrogé par Variety aux côtés d’Hannah Walters (sa femme dans la vie également), expliquant qu’« il y a la possibilité de développer une autre histoire ». Hannah Walters a précisé sa pensée :
« Il y a encore beaucoup à explorer dans ce format en plan-séquence et dans l’étude de la nature humaine. »
Des mots qui viennent complètement corroborer ceux de Jack Thorne, lui pour ITV :
« Nous aimerions explorer le format du plan-séquence d’une autre manière. Nous aimerions raconter d’autres histoires avec, mais je ne pense pas qu’une deuxième saison d’ Adolescence nous convienne vraiment. »
Le message semble assez clair : oui, le format du plan-séquence pourrait revenir et devenir le moyen pour l’équipe d’Adolescence de raconter une autre histoire avec autant de puissance sociale, économique ou politique. C’est un peu ce qu’a commandé Netflix avec la série Acharnés qui reprendra une trame proche de la saison 1 (avec un nouveau conflit entre personnages) tout en changeant complètement d’histoires et d’acteurs.
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À ce stade, impossible de savoir exactement sur quoi pourraient se lancer les créateurs. Une chose est sûre, on va rester à l’affût tant Adolescence était un coup de maître au propos fort, et ce en seulement quatre épisodes. À tel point qu’il a créé le débat au sein même de la société britannique, bougeant les lignes du pays sur l’éducation et ses sujets.
Ils pourraient simplement procéder comme les anthologies déjà existantes, en utilisant leurs signatures du plan séquences dans un autre cas d’étude, dans une autre école ou un autre pays.