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Les bandes-annonces du DC.
Le reboot de Superman par James Gunn sera la première pierre de la refonte complète de l’univers DC au cinéma. Premier chapitre au cinéma de l’arc narratif baptisé Gods & Monsters, le retour du Kryptonien s’inscrit dans une volonté de rupture esthétique et narrative, avec un Superman (incarné par David Corenswet) lumineux, presque solaire, loin de l’austérité métallique de Zack Snyder.
Mais bien que première bande-annonce épique ont enflammé le public, certains craignent de plus en plus un vaste chaos mythologique où se bousculeraient des tonnes de super-héros et d’antagonistes en pagaille, quitte à laisser sur le carreau les néophytes de l’univers DC comics.
Et parmi l’immense de personnages costumés, le Superman a mis en scène un vilain a particulièrement attiré l’attention : le Marteau de Boravia, une créature massive, encastrée dans une armure lourde, évoquant un mix entre le Hulkbuster d’Iron Man et le robot Gort du Jour où la Terre s’arrêta. Présenté comme un des vilains majeurs de l’intrigue, il pourrait bien, en réalité, cacher une figure emblématique de l’univers DC..
Superman contre un autre Kryptonien ?
Une théorie assez dingue, et pourtant totalement crédible, suppose que l’armure du Marteau de Boravia pourrait très bien cacher Kara Zor-El, alias Supergirl, interprétée par Milly Alcock dans ce nouveau DCU. Cette supposition part d’un constat très simple : Milly Alcock apparaît dans le casting officiel de Superman. Cependant, elle n’a jamais été présentée dans les bandes-annonces du film, ce qui laisse penser qu’elle pourrait avoir un autre rôle que celui de Supergirl.
L’une des thèses les plus répandues serait le fait que Kara Zor-El aurait pu arriver sur Terre quelque temps avant le début de Superman (quelques mois ou quelques années, rien n’est sûr). Comme dans les comics DC, elle débarque en étant bien plus âgée que Kal-El, dont la capsule de sauvetage s’est crashée sur Terre alors qu’il était bébé. Jeune adulte désorientée, elle aurait pu être « accueillie » par Lex Luthor, qui l’aurait manipulée et conditionnée pour faire d’elle une arme vivante.
C’est en observant les faits et gestes du Marteau de Boravia dans la dernière bande-annonce de Superman que l’on obtient d’autres indices qui viennent alimenter cette théorie. En effet, on voit le guerrier en armure utiliser un rayon laser qui pourrait être les fameux lasers oculaires dont sont dotés Kal-El et Kara Zor-El.
De plus, on voit clairement le Marteau faire jeu égal avec Superman en termes de force et être capable de voler, a priori sans aucune aide. Ce qui laisse deux thèses viables. Soit le Marteau de Boravia est un robot créé pour répliquer les pouvoirs de Superman, soit il s’agit de Supergirl engoncée dans cette énorme armure.
Qui plus est, ajoutons que dans les comics DC, Krypto et Kara quittent Krypton au même moment, et arrivent à peu près en même temps sur Terre. Si Krypto a ret Clark/Kal-El, il est donc fort possible que Kara soit déjà sur Terre.
Enfin, il faut également considérer le choix même d’introduire un personnage totalement inédit dans le lore DC. Le Marteau de Boravia n’existe dans aucune itération des comics. La Boravia (ou Boravie selon les traductions) est un pays fictif régulièrement cité dans les comics et il est bien fait mention d’un certain « Iron Duke » (littéralement le « Duc de Fer ») dans la mythologie DC. Cependant, pas de mention d’un Marteau de Boravia hors du livre pour enfants Superman : Friends and Foes !, qui sortira contement au film de James Gunn.
Le Marteau est donc une création ex nihilo, ce qui sent le leurre à plein nez. James Gunn aurait très bien pu créer un vilain générique pour mieux masquer une figure bien connue. Et si Supergirl est bien enfermée dans cette armure, le réalisateur n’a pas seulement trouvé une manière originale d’introduire un personnage culte, il a aussi posé les bases d’un drame identitaire qui pourrait bien devenir le cœur émotionnel du futur film Supergirl.
Le film Superman sortira en le 9 juillet 2025, quant à Supergirl : Woman of Tomorrow, il arrivera le 24 juin 2026.
« un drame identitaire qui pourrait bien devenir le cœur émotionnel du futur film ». Wo wo wo. On se calme là. On parle d’un film où il y a un chien qui a une cape et qui vole hein. Ca va pas péter beaucoup plus haut.
Un autre personnage culte se cache sur la première photo. D’habitude on le trouve les bras croisées au rayon produits ménagers.