Quel est le meilleur épisode de Mission : Impossible – Dead Reckoning (Partie 1) ?
À l’origine, Tom Cruise Movies, acteur, producteur et chef d’orchestre d’une franchise incontournable.
Depuis 1996, Tom Cruise/Ethan Hunt court à perdre haleine afin de sauver le monde, film après film. La saga Mission : Impossible a connu des hauts et des bas, à l’image de la trajectoire personnelle et professionnelle de l’acteur, mais elle reste ionnante. Et comme on adore se battre, on a voté pour classer tous les épisodes de la franchise, du pire au meilleur.
Attention spoilers sur tous les films !
8. Mission : Impossible – The Final Reckoning
- Sortie : 2025
- Durée : 2h49 minutes (dont 2h30 d’exposition)
Pourquoi c’est le pire (ou le moins bon, selon à qui vous demandez) : La franchise Mission : Impossible s’est-elle écroulée sous le poids de l’égo et de la persona médiatique de Tom Cruise ? Elle a toujours été son véhicule privilégié. Mais depuis qu’il a su redorer son blason terni par les prêches scientologues en devenant l’action man hollywoodien ultime, il occupe davantage de place, imposant ses idées, puis carrément ses lieutenants, au premier rang desquels Christopher McQuarrie, réalisateur de ce huitième volet.
Jusqu’ici, cette prise de pouvoir faisait plutôt du bien aux séquences d’actions, de plus en plus ambitieuses. Mais la machine a fini par surchauffer, puis exploser dans The Final Reckoning, où tout vole en éclat sous la pression de l’entité Cruise, littéralement érigé en Dieu au cours du récit. La légèreté pince-sans-rire autrefois prise en charge par Simon Pegg est écrabouillée par une gravitas absurde, chaque pet de travers pouvant mener à la giga-turbo-apocalypse, dont la musique souligne la menace toutes les 4,5 secondes.

Un parfum de fin du monde qui aurait pu être intéressant s’il n’existait pas que par le prisme du seul capable de l’empêcher. D’ailleurs, si l’antagoniste est si vague et inconsistant, c’est parce qu’il n’est rien d’autre qu’un anti-Tom Cruise numérique. Les autres personnages déjà creux hérités du précédent volet se voient arracher toute caractérisation, toute relation avec leurs semblables, puisqu’ils ne servent qu’à contempler béatement les exploits, voire les miracles du seul héros capable de remonter 150 mètres en slip au beau milieu de la mer baltique.
Quant à l’intrigue, elle s’empêtre dans des explications interminables à coups de flashbacks intempestifs, de renvois lourdingues à la franchise et de McGuffin par dizaines, si bien qu’il faut attendre plus d’une heure avant d’avoir une scène d’action digne de ce nom. Heureusement, deux séquences (oui, deux) de très haute volée (au propre comme au figuré) viennent nous sauver du coma cérébral. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Encore une fois, ça dépend à qui vous demandez.

La scène la plus jusqu’au-boutiste : La première des deux scènes à couper le souffle de The Final Reckoning est aussi bien un accomplissement technique qu’un soulagement. Enfin la bande-son se fait plus discrète le temps d’une véritable épopée abyssale venant conclure toutes les sessions d’apnée d’Ethan Hunt. McQuarrie retourne son héros dans tous les sens – et nous avec – en jouant avec la gravité de l’eau et la masse impressionnante des sous-marins, jusqu’à un final délirant mais très joli. À voir sur un très, très grand écran.
7. Mission : Impossible 2
- Sortie : 2000 (et ça se voit)
- Durée : 2h03 (et ça se sent)
Pourquoi c’est pas si mal : John Woo aux commandes d’un Mission : Impossible, vous en rêviez, le Hollywood des années 2000 l’a fait. Le recyclage et l’essorage des grands noms du cinéma hongkongais se poursuivent avec un deuxième opus qui aura même les honneurs d’une chronique sur Nanarland. Il faut dire que le cinéaste, peu de temps après le pétage de câble Volte/Face, semble presque s’autoparodier, enchainant les séquences d’action surstylisées, les explosions abracadabrantesques et les jets de colombes (de pigeons ?) intempestifs.
Mission : Impossible 2 est un gigantesque pot-pourri du meilleur et du pire de cette période de sa carrière et du cinéma hollywoodien du moment. Difficile de trancher entre les dérapages esthétiques hilarants, un MacGuffin confondant de stupidité, les poursuites interminables et un ventre mou pseudo-romantique plus interminable encore. Tom Cruise, sous pression selon ses partenaires de jeu et forcé de pallier la direction d’acteur d’un Woo qui refuse de parler anglais, est plus flamboyant que jamais, escaladant à mains nues et les cheveux détachés au vent une falaise pour occuper ses vacances. Les personnages secondaires, celui campé par la pauvre Thandiwe Newton en tête, sont aussi insipides et méprisés que possible.
Bref, à l’image d’une partition composée par un Hans Zimmer en roue libre, qui alterne reprise à la guitare électrique du thème et vocalises de Lisa Gerrard marchant sur un Lego, MI : 2 est excessif. Les héros draguent à coups de rétroviseurs sur une route de montagne, les climax s’enchâssent les uns dans les autres. Et pour certains (dont une personne à la rédac’), ça en fait paradoxalement l’un des volets les plus mémorables, très imparfait, mais tellement plus débridé que les blockbusters soignés de Christopher McQuarrie.
La scène la plus débile-mais-marrante : Les joutes, c’est marrant. Les motos, c’est cool. Mais quoi de mieux, pour terminer une poursuite de presque 10 minutes, qu’une joute à moto ? Une idée absurde, mais géniale, point d’orgue d’un film qui n’a pas peur d’aligner les cascades du genre. Cela se concrétise par une explosion mécanique (bien sûr) et une double chute de 15 mètres à vue de nez. Rien que pour cette scène, Mission : Impossible 2 mérite le coup d’oeil.
6. Mission : Impossible 7 – Dead Reckoning (Partie 1)
- Sortie : 2023
- Durée : 2h43 (interminables)
Pourquoi c’est l’un des moins réussis : C’est l’épisode qui compile tous les pires défauts de la saga tout en se prenant incroyablement au sérieux. Ethan Hunt affronte la grande méchante Entité (qui semble tout droit sortie d’un Fast & Furious), court après une clé pouvant détruire le monde (littéralement une clé), recroise les archétypes de la saga (une autre voleuse malicieuse, encore des flics idiots, d’énièmes boss de la CIA), et écrase encore tous ses copains (Benji et Luther, particulièrement inutiles).
Avec en plus un antagoniste humain fabuleusement insipide, un trauma sorti de nulle part (le flashback désastreux sur cette femme surgie du é) et la mort décevante d’Ilsa (sacrifice d’un bon personnage pour bêtement motiver le héros, pourtant déjà motivé par la mort de son vieil amour donc), le scénario de Dead Recoking 1 est un carambolage. Ce qui est d’autant plus triste que Hayley Atwell est vraiment une excellente actrice, qui s’en sort irablement ici.
On ne va pas voir Mission : Impossible pour le scénario ? Déjà, c’est faux, puisqu’un bon scénario est indispensable à l’efficacité d’un bon blockbuster. Et côté spectacle, Mission : Impossible 7 fait justement pâle figure comparé aux précédents épisodes réalisés par Christopher McQuarrie.
La grande cascade de la moto est beaucoup trop courte et tardive pour avoir un impact. Et entre les échos étranges aux autres blockbusters de 2023 (Fast & Furious 10, Indiana Jones 5 John Wick 4, tournés après) et les références à Uncharted, l’imaginaire de la saga Mission : Impossible semble soudainement s’appauvrir alors que, jusque là, chaque film avait réussi à étonner, et donner l’impression d’un nouveau souffle.
La scène la moins ratée : La scène du train, totalement pompée sur le jeu vidéo Uncharted 2 (Christopher McQuarrie prétend ne pas trop connaître les jeux, sauf qu’il avait ouvertement assumé la référence à Uncharted 3 dans l’intro de Rogue Nation). C’est simple, mais diablement efficace, notamment parce que Grace et Ethan doivent remonter plusieurs wagons entraînés dans le vide. Les voir accrochés dans un décor retourné, et échapper à un piano digne des Looney Tunes, a quelque chose de réjouissant.
5. Mission : Impossible 3
- Sortie : 2006
- Durée : 2h06
Pourquoi il divise : Mission : Impossible 3 n’est pas le plus époustouflant des films de la saga. Avec sa photographie crasseuse qui fleure bon les clips du début des années 2000 et sa mise en scène télévisuelle héritée de la série Alias, du même J. J. Abrams, le film s’est ringardisé très rapidement. Que dire aussi de ses facilités de scénario, comme la manière dont Hunt se sauve de la puce explosive qu’il a dans le cerveau, où la relation clichée et artificielle qui lui est inventée en un clin d’œil avec Julia ?
Et pourtant, le film est également bourré de qualités et de bonnes idées qui méritent d’être reconnues. Parmi celles-ci, il y a le fait que l’histoire développe enfin la thématique des fameux masques hyperréalistes déjà présents dans les précédents opus. La manière dont ceux-ci sont fabriqués, ainsi que la fausse voix qui va avec, deviennent de véritables sujets de suspense et donnent notamment lieu à une scène particulièrement réussie : celle au cours de laquelle nos héros usurpent l’identité du grand méchant interprété par Philip Seymour Hoffman, en copiant son visage et sa voix lors d’un procédé complexe exécuté dans des toilettes en un temps record.
En parlant de Philip Seymour Hoffman, il faut d’ailleurs souligner ce qu’il apporte au film avec son excellente prestation d’homme singulièrement cruel. Au casting figure également la trop rare Keri Russell, dont la mort du personnage est peut-être l’un des ages les plus marquants de la saga de par l’inéluctabilité et la détresse de cette séquence.
Une scène qui vole haut : La course-poursuite en hélicoptères dans un champ d’éoliennes est en elle-même une idée de spectacle visuel génial. La scène se ant la nuit et la photographie du film étant très sombre, le potentiel en est malheureusement un peu gâché. Pourtant, reste en tête cette confrontation d’hélices qui se rencontrent à des centaines de mètres du sol et qui font trembler le spectateur chaque fois qu’elles menacent de se heurter (ce qui, évidemment, ne manque pas d’arriver).
4. Mission : Impossible – Rogue Nation
- Sortie : 2015
- Durée : 2h11
Pourquoi c’est l’un des plus cool : Souvent considéré comme l’un des sauveurs de Mission : Impossible 4 par ses réécritures de scénario, Christopher McQuarrie est devenu depuis Walkyrie l’un des collaborateurs privilégiés de Tom Cruise. Pas étonnant qu’après le succès de Jack Reacher, le réalisateur ait été convié à prendre les rênes de la franchise, pour ne plus les rendre. D’aucuns pourraient se plaindre de ce changement de direction après la diversité d’auteurs des précédents opus, mais McQuarrie a cette valeur d’artisan consciencieux, qui sait adapter son style caméléon aux besoins d’un film.
À vrai dire, Rogue Nation a prouvé plus qu’aucun autre épisode à quel point Mission : Impossible dépend de ses référents, et de sa manière de remixer les grands noms du suspense, du cinéma muet à Hitchcock. C’est sans doute pour cette raison qu’il en est l’opus le plus gracieux, qui tient à la simplicité apparente de sa mise en scène. De ce plan fixe sur la carlingue de l’avion auquel est accroché Ethan Hunt à ce final sobre autour d’une table et d’une bombe, ce cinquième volet est un bijou d’efficacité, qui n’a pas peur de citer ses classiques, même s’il perd un peu en flamboyance.
Sans doute que l’introduction de Rebecca Ferguson en Ilsa Faust, véritable Ingrid Bergman moderne, y est pour beaucoup dans cette tonalité. En tout cas, Mission : Impossible est plus que jamais devenu avec Rogue Nation (et McQuarrie) un patchwork référentiel grisant et malin, pour des idées particulièrement ludiques (l’infiltration sous-marine pour ne citer qu’elle).
La scène qui dit tout du film : L’Opéra de Vienne n’est peut-être pas le set-piece le plus spectaculaire du film, mais il reflète à la perfection l’ambition de McQuarrie. Relecture assumée de L’Homme qui en savait trop, cette tentative d’assassinat repose habilement sur un montage alterné et sur la spatialisation de ses protagonistes pour engendrer sa montée en tension. À grands coups de flingue-flûte traversière et de combats en coulisses se compose une partition d’action formidablement orchestrée. En bref, toute la maîtrise de Mission : Impossible encapsulée dans une séquence.
3. Mission : Impossible 1
- Sortie : 1996
- Durée : 1h50
Pourquoi c’est pas loin d’être le meilleur : Mission : Impossible, c’est le premier, l’original, le daron des aventures de Hunt. Donc, forcément, il bénéficie d’une originalité, d’une authenticité et d’un attachement de la part du public tout particuliers. Et ce n’est pas par hasard, puisqu’après tout, c’est le grand Brian de Palma qui est aux commandes. Avec sa patte néo-noir et sulfureuse, De Palma signe un film d’espionnage qui malmène son spectateur en dynamitant ses repères et en exécutant ses personnages à tour de bras.
Si ce premier film n’a pas le souffle épique et les cascades ahurissantes de certaines de ses suites, il ancre déjà les caractéristiques principales de la série, la relation houleuse entre Hunt et sa hiérarchie en tête. Avec un casting déjà luxueux (Jon Voight, Emmanuelle Béart, Kristin Scott Thomas, Vanessa Redgrave, Emilio Estevez, Jean Reno…), ce premier volet place la barre haut, sans qu’elle soit si souvent égalée ou déée par la suite.

Il faut dire que la séquence emblématique de Cruise suspendu à quelques centimètres d’un sol piégé, dans une chambre forte d’un blanc aveuglant, reste aujourd’hui l’un des moments les plus cultes de la carrière d’Ethan Hunt et de celle de son interprète. Le tout, mis en scène par un maître du suspense et digne héritier d’Hitchcock s’il en est, était voué à faire date dans le film d’espionnage moderne.
La scène qui mouille la chemise : Alors que Hunt comprend qu’il est soupçonné par son supérieur d’être un ennemi, suite à un tête-à-tête tendu dans un restaurant, le héros doit trouver le moyen de s’échapper avant d’y laisser sa peau. Pour ce faire, il colle un bout de chewing-gum explosif (de marque inconnue) sur un aquarium géant, brisant la vitre et libérant 16 tonnes d’eau dans le décor. Filmée au ralenti, la cascade mythique (et la première de nombreuses cascades signées par l’acteur en personne au sein de la saga) iconise en quelques secondes l’essence de l’Ethan Hunt que l’on connaît aujourd’hui.
2. Mission : Impossible – Protocole Fantôme
- Sortie : 2011
- Durée : 2h12
Pourquoi c’est (presque) le meilleur : Protocole Fantôme n’est pas seulement l’un des meilleurs Mission : Impossible. C’est un pur miracle, qui avait tout pour se casser la figure après la réception mitigée du 3. Alors que Tom Cruise semblait sur la sellette, la star a eu la bonne idée de remettre l’esprit d’équipe au cœur de la saga. Bien sûr, avec son sourire Colgate et ses cheveux au vent, l’acteur reste le centre mégalo du film. Mais en producteur habile, Cruise a su être malin en confiant le projet à Brad Bird (Le Géant de fer, Les Indestructibles). Le génie de l’animation inclut une dimension cartoonesque totalement en accord avec les prouesses physiques de la star, et en profite pour faire un pas de côté nécessaire.
Dès l’évasion inaugurale d’une prison, où Hunt doit attendre qu’on lui ouvre une porte, le cinéaste joue du contretemps, du retournement de situation qui oblige les personnages à improviser, parfois en dépit des limites de leur corps. Ce qui marche dans les scènes d’action de Mission : Impossible, c’est cette nécessité de l’inattendu, qui e ici par le dysfonctionnement permanent des gadgets et de l’organisation des héros. C’est avec cette mécanique en tête que Bird transcende l’exercice, comme lors de cette course-poursuite somme toute classique, qu’il pervertit par l’ajout d’une tempête de sable.
Dès lors, l’humain est bien contraint de reprendre le pas sur la machine, et Ethan Hunt se rend compte que sans ses acolytes, il est bien peu de choses. De cette énergie de troupe, Brad Bird compose la scénographie la plus méticuleuse de la saga, et lui offre certains de ses plus beaux morceaux de bravoure, même si l’ensemble peine à se remettre de son deuxième acte dantesque.
La scène pour les gouverner toutes : Impossible de ne pas revenir sur la scène d’escalade à l’extérieur du Burj Khalifa, véritable traumatisme pour toute personne ayant le vertige. Les plans larges de Brad Bird et ses plongées en IMAX suffisent pour authentifier la performance de Tom Cruise, mais le cinéaste ne se contente pas de cet effet wahou. Au contraire, il ne cesse de rebattre les cartes, notamment avec ces gants-ventouses voués à dysfonctionner. Au-delà de cette réussite, c’est aussi la séquence qui symbolise le mieux la réussite marketing de Mission : Impossible, qui sait désormais nous promettre les meilleures cascades suicidaires de son acteur principal.
1. Mission : Impossible – Fallout
- Sortie : 2018
- Durée : 2h28
Pourquoi c’est le meilleur : Mission : Impossible – Fallout est la quintessence de la méthodologie de la franchise. Plus que jamais, le socle d’espionnage et l’intrigue servent avant tout de liant épuré aux scènes d’action les plus épiques et inventives de la saga. Il faut dire qu’en ramenant Ilsa Faust et Solomon Lane dans l’équation, le film de Christopher McQuarrie profite d’un certain bagage émotionnel, amplifié lorsque Hunt se confronte à son é en retrouvant Julia.
Fallout cherche à boucler certains arcs narratifs, et à offrir une sorte de paix intérieure à un personnage faisant toujours face à un monde en perdition. Tom Cruise y débute une forme d’étude d’Ethan Hunt (qui sera prolongée dans Dead Reckoning) et interroge son identité de sauveur sacrificiel en l’opposant à son alter ego maléfique, August Walker (Henry Cavill).
De cette façon, ce sixième opus profite d’une dynamique encore jamais vue dans la saga, gagnant au age en puissance dans ses enjeux, ses rapports de force entre personnages et ses retournements de situation. Comme si McQuarrie et Cruise testaient les limites de la formule, Fallout ne cesse de se retourner contre ses acquis, et emplit l’espace filmique à sa portée dans une immense course-poursuite haletante entre ciel et terre. Qu’il s’attaque aux rues de Paris, à des toilettes immaculées ou à un flanc de falaise vertigineux, tout n’est que prétexte pour voir Hunt affronter les lois de la gravité. Et c’est beau.
La scène la plus faste et furieuse : On pourrait bien sûr parler du fameux Halo jump, ou encore du final où Hunt manque de tomber d’un hélicoptère, mais soyons un peu chauvins, car Fallout se e pour une bonne partie à Paris, et les rues de notre chère capitale n’ont jamais été filmées comme ça.
Au-delà de l’évasion forcée de Lane (ce plan incroyable où la surface de l’eau s’abat sur lui à la verticale), la course-poursuite qui s’ensuit impressionne par son sens du timing. Hunt zigzague entre les obstacles, tandis que la caméra essaie de le suivre. La sensation de danger est palpable, jusqu’à cette traversée à contresens de la Place de l’Étoile qui rappellera aux Parisiens certains de leurs pires souvenirs de conducteur.
Geoffrey Crété je vais voir le nouveau film surtout pour les cascades car comme vous savez le scénario depuis le 5 c’est pauvre.
Là dessus est ce que vous savez que le kinepolis à Lomme vient d’inaugurer la plus grande salle en imax de ?
Je vais aller voir le film dans cette salle. Est ce que vous avez fait l’expérience à Kinepolis ?
Ensuite sur le classement comme vous savez je préfère les 4 premiers films surtout le deuxième film pour le côté vacances et romance.
Vous l’avez très bien dit dans votre vidéo. Il y a plus du tout de romantisme à l’ancienne dans les films de tom et c’est dommage. Selon vous est ce une volonté de tom ou est ce que c’est l’époque qui veut ça ?
Je sais que vous préférez fallout. J’ai une question par rapport à ce choix. Êtes vous fan des films de super héros ? De henry Cavil alias superman ? Je trouve que la saga a basculé vers le 5 dans les films de super héros. Et perso je trouve que ça recycle pas mal de ce qui a été déjà fait avant. Vous l’avez dit avec le flic dans le 7 qui ressemble à celui du 4. Apres c’est pas nouveau. Même Benji c’est ni plus ni moins le même tempérament que l’équipier d’ethan dans le 2 et celui qui était dans l’ascenseur dans le 1
Perso celui que j’ai le moins aimé est le 2. Peut être parce qu’il n’y a pas ce côté « équipe » et franchement le côté « dieu » de Tom cruise est donc bien plus présent que dans le « final reckonning ». Il occupe pratiquement toutes les scènes eclipsant l’antagoniste, Tandie Newton et le reste. Bref on est à la limite de l’écœurement. Je ne mettrai pas non plus Fallout en premier car la scène de la moto (hors le fait que ce n’est pas en ville) est un peu une redite de celle de Rogue Nation et avec les mêmes conséquences (chute à 150km et quelques bobo sur le coude). Le twist est raté (qui a donc été surpris que Cavill soit un « méchant » ? Vous ? pas moi du tout). « Protocole fantome » reste un must avec sa scène sur le Burj Khalifa, la scène du doublement de la rencontre dans la même tour et « rogue Nation » avec l’arrivée de l’excellent personnage de Rebecca Ferguson qui m’a bien plus intrigué sur ses réelles intentions (agent double ? triple ? ) que Cavill.
Final Reckoning en dernier derrière le 2 ???
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J’espère que c’est de l’humour/troll assumé.
Le 2 est et restera clairement le pire de la saga, loin derrière tous les autres. J’ai plusieurs fois voulu lui redonner sa chance, mais il est vraiment dur à revoir, encore plus avec le poids des années (et le regard de spectateur qui mûrit – j’assume l’avoir un peu apprécié ado en le voyant la 1e fois, mais rien qu’au 2e visionnage, il prenait déjà cher).
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Pour ma part, tous les autres, à part le 2 donc, oscillent entre le divertissant et l’excellent, c’est donc difficile de les classer, même si je suis globalement d’accord avec votre top 4 :
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Classement perso :
MI Fallout (un bijou d’action et d’espionnage)
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MI 1 (pour un premier volet, c’était déjà un coup de maitre. Et cette scène d’action/cascades en silence total, vindiou !!).
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MI Ghost Protocol / MI Rogue Nation (difficile de choisir lequel est 3e, je les apprécie vraiment autant, même si j’ai possiblement une préférence pour Rogue Nation)
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MI Dead Reckoning / MI Final Reckoning / MI 3 (pas excellents, mais très loin d’être ratés, et chacun a ses qualités qui le rend sympa. Du coup, pareil, difficile de les classer)
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MI 2 (dernier loin derrière)
C’est Max Aruj et Alfie Godfrey, proches collaborateurs de Lorne Balfe qui ont composé la musique de The Final Reckoning. « Officiellement », on ne sait pas si il reste une trace de ce qu’a fait Balfe avant de partir du film.
3
1 et 4
2
7
6
5
Vous êtes dur avec le final de Dead Reckoning: le final avec les trains était dément au cinéma ! Le public à ma séance était bluffée en la découvrant..
Alors j’ets sans peine tous les problèmes du 2 e opus, mais je lui accorde quand même un point: je ne m’ennuie pas devant. Alors que le Dead Recknoning, j’ai essayé deux fois, deux fois je me suis endormie devant…
Pour moi, cette saga ne compte aucun mauvais film et dire que j’attends et compte les jours avant le prochain est un doux euphémisme. Impossible pour moi d’établir un classement donc, mais je prends plaisir à voir et lire autant de point de vue différent se confronter.
Un classement sans intérêt !
1- mission impossible (un quasi chef d’œuvre)
2- fallout
3- rogue nation
4- Protocole
5- MI 3
6- Dead reckoning
7- MI 2 (le seul mauvais de la saga)