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Alors que le mauvais film Madame Web est d’ores et déjà un énorme bide au box-office, la réalisatrice S.J. Clarkson a justifié quelques choix quant au traitement du grand méchant. Et c’est encore pire.
Sans prendre en compte les Venom 3.
Dire que le film avec Madame Web arrive à surer Morbius dans l’océan de médiocrité de l’univers Spider-Man (sans Spider-Man) de Sony, récoltant un somptueux 26 sur Metacritic quand les frasques vampiriques de Jared Leto obtenaient un petit 35. Des questions se posent alors sur la suite de cet univers étendu vu le score minable de Madame Web au box-office (environ 50 millions, pour 80 de budget).
En attendant des nouvelles des prochains films et/ou naufrages Sony-esque, la réalisatrice de Madame Web essaye d’assurer le service après-vente malgré leS.J. Clarkson est revenue sur le sujet en justifiant certains choix.
- À voir aussi : le top du pire de l’univers Spider-Man raté de Sony
« Oh non, un méchant »
le « méchant » de madame web
Ezekiel Sims, incarné par Tahar Rahim, est donc le grand méchant du film, celui chargé de représenter une menace contre la Madame Web de Dakota Johnson et ses protégées. Il cherche à tuer les futures Spider-Woman avant qu’elles ne le tuent et… c’est tout ou presque.
Hormis la scène d’intro où on le découvre avec la mère de Cassandra en Amazonie, il est peu développé, et ses motivations restent particulièrement floues au-delà d’une réplique censée tout expliquer.
Chez ComicsBooks.com, la réalisatrice S.J. Clarkson a expliqué qu’il aurait pu être mieux caractérisé. Des scènes de flashbacks d’Ezekiel ont été coupées du scénario, et ce pour une raison précise :
« On a envie de lui donner autant de temps à l’écran que possible, mais je voulais que le film soit épuré, dynamique, toujours en mouvement vers l’avant […] J’ai l’impression que Tahar [Rahim] et moi avons beaucoup parlé de ça, de la quantité de choses qu’on pouvait raconter, de ce qu’on pouvait montrer… »
Je n’ai aucune idée de qui il est
« On avait des idées sur comment on pourrait avoir des flashbacks pour lui. Mais je me suis dit, ‘Attends, attends, attends. On a la clairvoyance, il a son cauchemar, et si on commence à faire des flashbacks, qu’est-ce que je vais faire pour les autres flashbacks ? »
Ces flashbacks auraient-ils rendu Ezekiel Sims un peu plus intéressant à l’écran, ou alourdi un film déjà très bancal en terme de narration ? C’est la grande question qui devrait hanter vos nuits durant des mois.
Pour les téméraires qui continuent d’y croire, Kraven the Hunter est prévu pour le 28 août prochain. Et Venom 3, ce sera pour le 6 novembre.
@srikiki Morbius est un mauvais film de superhéros des années 2000. Un nanar comme on en fait plus. J’ai beau ne pas aimer la trilogie Spider-man Home, Far from Home reste le moins mauvais des trois malgré de grosses incohérences et une histoire vraiment pas incroyable. Pas vu madame Web, mais pour avoir vu Venom 1 & 2 et Morbius qui sont des étrons cosmiques , je vais er mon tour. Déjà, personne n’a compris la stratégie commerciale de faire ce film, qui était condamné dès son annonce à bider .
Je n’ai pas vu ce film donc je ne jugerai pas mais j’ai vu Morbius qui est souvent un point de comparaison en terme de « nulité » et franchement j’ai du mal à comprendre… oui, il n’est pas terrible mais c’est pas pire que spiderman no way home ou l’histoire n’a aucun sens, les personnages ne sont pas exploités, la plupart des méchants sont meme inexistant et la fin est d’une débilité sans nom…. incohérence x1000… ok, ca fait plaisir de voir les spiderman mais en dehors de ca, c’est zero :/ donc au final madame web semble juste etre dans la lignée des films du spiderverse..
Le film a été très remanié après le tournage, en particulier le personnage d’Ezekiel. Il suffit par exemple de voir à quel point Tahar Rahim a réenregistré l’essentiel de ses répliques en post-synchro. Le boulot a été très mal fait, avec un timbre très différent des quelques fois où on a conservé le son d’origine, et des mouvements de lèvres qui ne collent pas avec ce qu’on entend.
Donc, il est très possible que la réalisatrice essaye de sauver sa réputation auprès des studios en assumant la responsabilité de trucs qui n’étaient pas totalement de son fait. Parce que dans quelques mois, le grand public aura oublié qui est SJ Clarkson, alors que les patrons de studio se souviendront qu’elle n’a jamais arrêté de défendre le résultat et donc que c’est quelqu’un sur qui on peut compter. C’est d’ailleurs amusant de voir la différence avec Dakota Johnson, qui reconnaît sans mal pendant ses interviews de promo qu’elle ne comprend pas grand-chose au film, mais qui a déjà une carrière sur les rails.
Le nouveau navet de Thomas Rothman ! Thomas RôtMan plutôt !