L’un des responsables de Kraven quitte Sony, probablement dans la foulée du changement de stratégie du studio.
C’est la fin d’une ère et pour la rédaction d’Ecran Large un soulagement : dans un article de The Wrap nuancé par Variety, on apprenait que Sony allait enfin couper les vivres au SSU, le Sony Spider-Man Universe… sans Spider-Man. Lorsque le premier Venom a ravagé le box-office malgré des critiques plus que tièdes, le studio y a vu l’opportunité de lancer son propre univers étendu à succès autour du petit morceau de Marvel dont il détient les droits. Mais tout ne s’est pas é comme prévu.
Si les deux autres Venom ont plutôt bien performé au box-office (loin du premier tout de même), les autres films consacrés aux seconds couteaux de l’univers du tisseur, commandés en rafale sur le modèle popularisé par Kevin Feige, ne peuvent pas en dire autant. Conspués par la critique et parfois humiliés par les réseaux sociaux, ils ont subi une véritable descente aux enfers, jusqu’à la catastrophe industrielle Kraven, sorti le 18 décembre 2024. Un désastre qui a eu quelques conséquences.
Après Kraven, la chasse
Kraven sera donc le dernier film de cet univers, aussi bien sur le plan chronologique que financier. En effet, après 4 semaines d’exploitation aux États-Unis, il y a amassé un peu moins de 24 millions de dollars. Son score à l’internationale lui permet de totaliser plus de 58 millions de dollars de recette. À ce stade, il est certain qu’il échouera très loin des 100 millions de dollars de Madame Web et encore plus loin des 167 millions de Morbius. Or, ceux-ci bénéficiaient d’un budget compris entre 75 et 80 millions de dollars.
À cause de la grève des scénaristes, celui de Kraven a grimpé jusqu’à 110 millions ! C’est donc un gouffre financier, que Sony avait anticipé, car il n’a pas attendu la baffe pour arrêter les frais, et se concentrer sur un projet bien moins risqué : le quatrième Spider-Man avec Tom Holland.

Difficile donc de ne pas relier cette décision au départ de Palak Patel. Auparavant à la tête de la production chez Roth Films, où il a concrétisé Blanche-Neige et le chasseur, Le Monde fantastique d’Oz, Maléfique ou même plus récemment The Gray Man, diffusé sur Netflix, il avait pris la tête du département Développement et production, ainsi que le poste de vice-président exécutif chez Sony. Il était entre autres responsable de la supervision des spin-offs de Spider-Man.
Le capitaine a coulé avec son navire, mais il vient de sortir la combinaison de plongée. En effet, la compagnie DNEG vient de le recruter au poste de « chief content officer » (responsable du contenu, en gros), chez sa filiale Prime Focus Studios. DNEG est une firme spécialisée dans les effets spéciaux, avec laquelle Patel a eu l’occasion de travailler par le é. Prime Focus Studios constitue l’une de ses branches dédiées à la production. Avec dans le viseur de grosses franchises, elle s’est assuré les services d’un professionnel en la matière.
Récemment, elle a produit le film d’animation Garfield, qui a très bien marché, car il a remporté 257 millions de dollars sur un budget de 60. Elle fait en effet actuellement preuve d’ambition, car elle est actuellement en train de produire Animal Friends avec Ryan Reynolds, Aubrey Plaza et Jason Moma, en collaboration avec Legendary, ainsi que le troisième volet d’Angry Birds. Elle serait également en train de développer une adaptation du mythe indien Ramayana. Nul doute que d’autres gros morceaux suivront sous son règne.
en gros elle produit des petites budgets pour les enfants, et il suffi quelle fasse 2,3 prod a 150 millions qui se plante pour que nous ayons encore une autre stratégie du studio