Thunderbolts* : les "super-antihéros" se multiplient au cinéma. Si la volonté de renouveler les récits est louable, cet effet de mode s'apparente pour nous à une ime proche de l'arnaque. Édito.
Ils sont médiocres, lâches, égotiques, incompétents, parfois sociopathiques. Eux, ce sont les antihéros, et ils ont le vent en poupe. De surcroit, les Travis Bickle et Tony Montana de notre époque sont régulièrement dotés de super-pouvoirs, ce qui en décuple mécaniquement le potentiel de nuisance. Mais la manière de les vendre au public en trahit les contradictions internes.
Tandis que Marvel revendiquait la singularité du projet, les premières bandes-annonces de Thunderbolts* ne pouvaient s'empêcher d'appliquer le tarif maison à base de vannes lourdingues, avant d'opérer peu avant la sortie un virage sec vers le tout-dépressif (et le film s'éloigne finalement de cette approche). Suicide Squad avait connu, entre les mains de David Ayer, une promotion carrément bipolaire, ant de l'ode au Xanax à la pochade pastel. Mais alors, c'est quoi le problème avec les super-antihéros ?
Thunderbored*
La fausse caractérisation
Le meilleur symptôme du faux super-antihéros, c'est sa caractérisation. Vous le voyez venir de loin : tous les autres protagonistes de film se répandent en commentaires horrifiés sur la menace qu'il représente. Mais lorsqu'il apparaît à l'écran, bien qu'il s'efforce de donner le change, vous lui confieriez votre chaton sans hésiter…
Quelques saynètes faussement sulfureuses sont pourtant disséminées dans l'espoir de faire illusion, surtout au début. Il expédie ad patres une poignée de figurants, tire la gueule et se fend de punchlines désabusées sur l'état du monde entre deux rasades d'alcool.
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c’est regardant le nullissime et faussement transgressif Deapool que j’ai fait découvrir à ma fille le seul anti-héro qui tienne la route, à savoir Snake Plikssen (surtout dans L.A. 2013). Depuis elle s’est lancé dans des études de cinéma. trop fier je suis
wooster
il y a 22 jours
Une réflexion en ant.
Depuis la 2ème guerre mondiale les États Unis étaient perçus comme les sauveurs du monde libre. Mais la situation géopolitique vient de basculer, et je me demande si dans ce nouveau contexte on sera toujours prêts à accepter, en tant que spectateur, qu’un Superman ou un Captain America puisse incarner des figures positives. Sans aller jusqu’à dire qu’ils vont devenir des anti héros, je pense qu’ils ne seront juste plus crédibles.
Peut etre que ça vaudrait le coup de cre un peu cette idée…
cedric2
il y a 23 jours
Héros, anti-heros… J’ai juste arrêté de regarder ces « trucs » qui sont plus une perte de temps qu’autre chose.
Les Deadpool étaient relativement mauvais, a par une scene d’intro un peu marrante, il n’y avait rien a retenir de la suite du film. Le deux encore pire, on ne retiendra que quelques sketch. Pour celui avec Wolverine je ne sais pas, je n’ai plus ce temps à salir en ce qui me concerne donc je ne le verrai probablement jamais.
Flo1
il y a 23 jours
À part les deux premiers « Deadpool », « Logan » est la seule réussite dramatique dans une franchise, bien que en partie bancal – « The Wolverine » est peut-être plus équilibré en fait.
chrisb
il y a 23 jours
Ils n’arrivent simplement pas à écrire des anti-heros. Ça dure quelques minutes, puis ça s’évapore aussitôt.
Deadpool est conforme à son homologue sur papier, c’est peut-être le seul, ou un des rares dans son cas.
Mais pour les trois bouses de suicide squad (j’inclus la merde de Harley Quinn), les personnages à l’écran sont nuls. Harley Quinn elle-même est agaçante et totalement ratée. Deadshot et Will Smith, ça n’est pas compatible. Et le mec, déjà victime du grand remplacement de Hollywood, a en plus réussi à se trouver une conscience bien avant que le film commence. Pour moi, l’antagoniste aurait été le personnage de Viola Davis, mais je ne peux pas la pifrer. J’ai eu l’impression d’avoir affaire à des séances de psy pour chacun d’entre eux, jusqu’à ce qu’ils redeviennent gentils tout plein.
Thunderbolts, non merci. Florence Pugh est très gentille, mais elle ne e pas. L’illusion n’a duré que 5 minutes pendant sa confrontation avec Black Widow, puis elle a sombré dans la caricature. David Harbour était un bon Hellboy, mais ici c’est niet. Le soldat de l’hiver aurait dû avoir sa place chez les Avenger bien plus tôt, voire même hériter du bouclier (ils ont préféré donner ça à Anthony Mackie, qui n’a rien d’un Captain America). Les autres sont transparents.
c’est regardant le nullissime et faussement transgressif Deapool que j’ai fait découvrir à ma fille le seul anti-héro qui tienne la route, à savoir Snake Plikssen (surtout dans L.A. 2013). Depuis elle s’est lancé dans des études de cinéma. trop fier je suis
Une réflexion en ant.
Depuis la 2ème guerre mondiale les États Unis étaient perçus comme les sauveurs du monde libre. Mais la situation géopolitique vient de basculer, et je me demande si dans ce nouveau contexte on sera toujours prêts à accepter, en tant que spectateur, qu’un Superman ou un Captain America puisse incarner des figures positives. Sans aller jusqu’à dire qu’ils vont devenir des anti héros, je pense qu’ils ne seront juste plus crédibles.
Peut etre que ça vaudrait le coup de cre un peu cette idée…
Héros, anti-heros… J’ai juste arrêté de regarder ces « trucs » qui sont plus une perte de temps qu’autre chose.
Les Deadpool étaient relativement mauvais, a par une scene d’intro un peu marrante, il n’y avait rien a retenir de la suite du film. Le deux encore pire, on ne retiendra que quelques sketch. Pour celui avec Wolverine je ne sais pas, je n’ai plus ce temps à salir en ce qui me concerne donc je ne le verrai probablement jamais.
À part les deux premiers « Deadpool », « Logan » est la seule réussite dramatique dans une franchise, bien que en partie bancal – « The Wolverine » est peut-être plus équilibré en fait.
Ils n’arrivent simplement pas à écrire des anti-heros. Ça dure quelques minutes, puis ça s’évapore aussitôt.
Deadpool est conforme à son homologue sur papier, c’est peut-être le seul, ou un des rares dans son cas.
Mais pour les trois bouses de suicide squad (j’inclus la merde de Harley Quinn), les personnages à l’écran sont nuls. Harley Quinn elle-même est agaçante et totalement ratée. Deadshot et Will Smith, ça n’est pas compatible. Et le mec, déjà victime du grand remplacement de Hollywood, a en plus réussi à se trouver une conscience bien avant que le film commence. Pour moi, l’antagoniste aurait été le personnage de Viola Davis, mais je ne peux pas la pifrer. J’ai eu l’impression d’avoir affaire à des séances de psy pour chacun d’entre eux, jusqu’à ce qu’ils redeviennent gentils tout plein.
Thunderbolts, non merci. Florence Pugh est très gentille, mais elle ne e pas. L’illusion n’a duré que 5 minutes pendant sa confrontation avec Black Widow, puis elle a sombré dans la caricature. David Harbour était un bon Hellboy, mais ici c’est niet. Le soldat de l’hiver aurait dû avoir sa place chez les Avenger bien plus tôt, voire même hériter du bouclier (ils ont préféré donner ça à Anthony Mackie, qui n’a rien d’un Captain America). Les autres sont transparents.