UN HOMME EN COLÈRE ET AU TRAVAIL
Le postulat ne change pas : une personne en apparence ordinaire s’avère être, au choix, un ancien tueur à gages, un ancien agent de la CIA, membre des forces spéciales, Men in Black ou n’importe quel corps d’armée ou profession justifiant qu’elle se transforme en machine à tuer pour sauver ou venger une bonne âme.
Dans The Beekeeper, c’était un ancien agent d’une organisation secrète qui voulait venger une amie qui s’était suicidée après une arnaque en ligne. Dans le cas de A Working Man, il s’agit d’un ancien commando de la Royal Navy qui recherche une jeune fille enlevée par des criminels russes pour être vendue.

Autrement dit, Jason Statham marche depuis quelques temps sur les plates-bandes de Liam Neeson, qui en a fait son fond de commerce depuis le premier Taken. Le reste de la panoplie de la série B d’action neesonesque est là : Levon (c’est son nom) a une femme morte et une fille qu’il aime très fort mais ne voit pas beaucoup.
Et comme on parle de briscard qui reprend du service et cogne tous ceux sur son chemin, Sylvester Stallone a aussi son nez dans l’affaire, en tant que co-scénariste et producteur, dans la droite lignée de l’embarrassant Rambo : Last Blood et de l’insipide Homefront (avec Jason Statham en ex-agent de la DEA).
A Working Man suit donc un chemin balisé d’un bout à l’autre, sans chercher à s’en écarter. C’est un film aussi générique que son titre le laisse deviner, ni bon ni mauvais, juste de quoi garder les yeux ouverts entre les trop rares séquences d’action, qui ont le mérite d’être plutôt bien emballées, à défaut d’être inspirées.

LE BON VIEUX TEMPS
Même s’il n’a rien de bien particulier en lui-même, A Working Man donne la désagréable impression d’avoir figé le temps et même de l’avoir remonté avec son pitch ultra caricatural, ses effets de manche déjà vus mille fois ailleurs, et Jason Statham qui joue Statham, sorte d’éternelle déclination de son Frank Martin dans Le Transporteur.
Et difficile de ne pas y penser quand il croise et tue un méchant russe joué par Jason Flemyng, qui jouait déjà un méchant russe dans Le Transporteur 2 (et avec qui il a aussi joué dans Arnaque, Crimes et Botanique).

De plus, le film entretient un déséquilibre frustrant entre son premier degré plombant et les quelques éléments excentriques, du côté des personnages (la psychopathe avec le visage tatoué, les hommes de main russes tape-à-l’œil) ou des décors (la taverne du gang de bikers avec cet immense fauteuil sorti d’un Mad Max). Non pas qu’on attendait un méga-délire outrancier à la Hyper Tension, mais il est dommage que ce petit grain de folie, qui aurait pu rendre le tout plus amusant, ne germe jamais.
On espère donc que le prochain film de David Ayer, Heart of the Beast avec Brad Pitt et J.K. Simmons, aura plus à offrir avec son histoire autour… d’un ancien soldat des Forces Spéciales.
A Working Man est disponible en depuis le 15 mai sur Amazon Prime Video

Aussi nul que beekeper, scénar’ nul, persos nuls (que des méchants échappés de la foire du trône) et surtout une réal mollassonne inefficace au possible lors des scènes d’actions et de bagarres.
Rien à voir avec les 80’s où même un gros navet pouvait réussir ses scènes d’actions
Enfin du bon cinéma ! Jason Tatane est un dieu. Ca frappe, ça bute, ça charcle, ça dézingue, ça découpe, ça bastonne et en plus du russe. Tout pour plaire en ce moment. Ca me rappelle les années 80, la bonne époque du cinéma d’action avec ses héros invincibles, immortels. Ca change de ces films de pseudos intellos qui refont le monde entres les 4 murs d’un appartement. J’espère qu’il y aura une suite. Jason Tatane rules !
Bah c’est du Statham avec le scénario adapté du Rambo V (exit les Narcos, welcome la mafia Russe). Il s’est pas foulé le Sylvester.
Au final c’est nul, mais j’ai trouve ça moins nul que Havoc, qui est un film ultra violent tout aussi débile, avec des ado capables de dégommer des membres de la triade comme des pro.
J’ai trouvé ce film vraiment très mauvais, et souvent peu cohérant avec un découpage bizarre par moment, j’ai l’impression qu’il manque une partie du film et de l’intrigue. Un mauvais Statham presque caricatural qui sera très vite oublié. Pourtant The Beekeeper aussi de David Ayer et même si il n’apportait rien de plus que ce film était plus réussi à tout points de vue et plus sympa à regarder, ici j’ai vraiment eu du mal. Mais bon Ayer restera le réal d’un de mes films préféré, End of Watch et du très bon Bad Times, j’espère qu’il refera des films de ce niveau un jour.
Il va faire tous les corps de métiers ? Bientôt le boulanger j’espère