La quête de l’image parfaite se poursuit pour BenQ. Et ses tout nouveaux vidéoprojecteurs W4100i et W5850 font un grand pas en avant dans ce sens.
Il était temps pour la marque BenQ de frapper du poing sur la table, et de rappeler à tout le monde qui elle était. En effet, voyant la concurrence devenir de plus en plus dense et menacer sa place parmi les leaders sur le marché des vidéoprojecteurs, il était important qu’elle dévoile de nouveaux modèles d’exception pour en mettre plein la vue à ses clients et ses rivaux.
C’est le cas avec ses projecteurs W4100i et W5850, deux appareils haut de gamme aux caractéristiques très intéressantes qui se concentrent principalement sur l’immersion des spectateurs. Mais alors, quels sont les différents moyens mis en œuvre par BenQ pour y parvenir ? On fait le point complet.

BenQ W4100i : la conjugaison parfaite entre polyvalence et performance ?
Des correctifs importants pour fiabiliser le projecteur
En tant que successeur du W4000, best-seller presque « paradoxal » de BenQ car souvent pointé du doigt pour ses nombreux bugs et sa fiabilité qui laissait parfois à désirer, le W4100i a fort à faire pour acquérir les faveurs des utilisateurs. Et la marque asiatique n’est pas ée par quatre chemins, puisqu’elle a tout d’abord corrigé le tir avec une nouvelle carte mère qui doit – en théorie – résoudre la plupart des erreurs de fonctionnement.
Par la suite, il faut savoir que ce nouveau projecteur embarque une source lumineuse 4LED de 3 200 lumens (2 050 avec la norme colorimétrique D65) ainsi qu’une puce DLP 4K UHD (par wobulation) de 0,65″ capable d’afficher une image de 150 pouces à 3,8 mètres de l’écran. Et cerise sur le gâteau : la fiabilité devrait être au rendez-vous avec une durée de vie estimée à 20 000 heures.

Des paramètres plutôt poussés pour une image à la carte
Comme souvent avec BenQ, nous avons également droit à une multitude de réglages pour faire en sorte que le W4100i trouve ses marques dans toutes les conditions de visionnage. Cela commence avec son lens shift vertical et horizontal ainsi que sa bague d’adaptation manuelle qui nous rappelle bien que les commandes non-tactiles ne sont pas mortes (alléluia).
Dans le même temps, nous retrouvons aussi :
- un zoom 1,3x, qui n’est certes pas le plus flexible du marché mais reste un bon choix pour les débutants qui souhaitent régler facilement leur projecteur,
- un mode « AI Cinema » qui ajuste automatiquement l’image pour se rapprocher de la vision du réalisateur, et qui optimise le traitement visuel selon le contenu affiché,
- un « Fast Mode » pour le gaming avec une faible latence de 17,9 ms,
- un nouveau menu bien plus clair et facile à prendre en main,
- une connectivité fournie avec – entre autres – 3 entrées HDMI 2.1 (incluant eARC), le Wi-Fi et le Bluetooth 5.0.

Et bien entendu, le fabricant taïwanais a apporté un soin tout particulier à la colorimétrie puisque ce W4100i peut couvrir 100% de l’espace DCI-P3 grâce à un calibrage d’usine certifié THX et ISF, même s’il faut er par un filtre WCG (Wide Color Gamut) pour parvenir à ce résultat. Le Delta E est quant à lui inférieur à 3, ce qui est excellent pour une utilisation dans une pièce de vie, et il n’y a pas de limitation à noter dans les coins.
Seules petites ombres au tableau : l’absence de compatibilité Dolby Vision et l’effet arc-en-ciel du DLP qui ne convient pas à tout le monde. Mais pour un prix de lancement fixé à 2 990 €, nous pouvons dire que BenQ nous rend une très belle copie.
Caractéristiques techniques :
- Technologie : DLP 0.65″ avec XPR
- Résolution native : 4K (3840 x 2160) @60 Hz
- Source lumineuse : 4 LED
- Ratio de projection : 1,15:1 / 1,5:1
- Luminosité (ANSI) : 3 200 lumens ISO
- Contraste natif : NC
- HDR : HDR10, HLG, HDR10+
- Système d’exploitation : Android TV
- Audio : HP intégré (5 watts), compatibilité Dolby Atmos
- Connectique : 3x HDMI 2.1 (dont eARC), USB-A, SPDIF, mini-jack
- Prix de lancement TTC : 2 990 euros.
BenQ W5850 : le nec plus ultra en matière de projecteurs immersifs « grand public » ?
Des pièces et un calibrage pensés pour la haute performance
Il ne doit pas être évident de prendre la relève du BenQ W5800, l’un des meilleurs modèles du fabricant jusqu’à présent. Mais le W5850 compte bien s’affirmer avec des spécifications techniques qui donneront très certainement le sourire aux amoureux de belles images. A commencer par sa calibration d’usine tout bonnement remarquable (Delta E<2, 100% de l’espace DCI-P3 sans filtre spécifique) qui restitue les couleurs en respectant le travail du cinéaste.
Bien qu’il embarque une puce de « seulement » 0,47″, ce vidéoprojecteur est aussi capable d’offrir 20 % de contraste noir en plus par rapport à son prédécesseur grâce à sa lentille 100% verre et son laser d’une très grande précision, ainsi qu’un zoom 1,6x qui offre une grande flexibilité d’utilisation (180 pouces à 4 mètres, et 150 pouces à 3,3 mètres de l’écran).
Et parmi les fonctionnalités notables, il y a notamment :
- le Dynamic Tone Mapping qui optimise en temps réel le mappage ton local lorsqu’un film e d’une scène très claire à une séquence très sombre, par exemple,
- le HDR-PRO et ses 3 fonctions d’optimisation du contraste (Global Contrast Enhancer, Local Contrast Enhancer et Dynamic Black),
- un « Fast Mode » pour les jeux vidéo avec seulement 17,9 ms de latence.


Un modèle de choix pour les espaces dédiés au home-cinéma
Niveau luminosité, le BenQ W5850 peut également bomber le torse puisqu’il atteint 2 600 lumens, dont 1 900 avec la norme colorimétrique D65. Une perte plus que raisonnable si l’on compare avec d’autres projecteurs de la même catégorie.
En revanche, il ne faut pas s’attendre à retrouver des haut-parleurs sur ce type d’appareil car il comporte des entrées HDMI 2.1 (dont eARC) pour relier de véritables enceintes de home-cinéma en Dolby Atmos 7.1. Eh oui, il ne faut pas oublier qu’il s’agit ici d’un vidéoprojecteur conçu pour les pièces sombres dédiées au cinéma, et non pour les salons plus « classiques ». Si vous êtes donc prêts à investir 5 300 € dans ce modèle, nous ne pouvons que vous conseiller de foncer le commander pour le recevoir en mai prochain.
Caractéristiques techniques :
- Technologie : DLP 0.47″ avec XPR
- Résolution native : 4K (3840 x 2160) @60 Hz
- Source lumineuse : laser
- Ratio de projection : 1:1 / 1,6:1
- Luminosité (ANSI) : 2 600 lumens ISO
- Contraste natif : 1200:1
- HDR : HDR10, HLG, HDR10+
- Système d’exploitation : –
- Audio : pas de HP, compatibilité Dolby Atmos
- Connectique : 2x HDMI 2.1 (dont eARC), USB-A, SPDIF, mini-jack
- Prix de lancement TTC : 5 300 euros.