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La saga Rocky va t-elle un jour s’arrêter ? Une série dérivée des films Michael B. Jordan à la production.
Entre Sylvester Stallone et Creed, le divorce est largement consommé. L’acteur, scénariste et réalisateur, qui a prêté ses traits et ses muscles au mythique Rocky Balboa, a progressivement été écarté de la saga culte, dont il a longtemps réclamé les droits. Ceux-ci sont toujours détenus par le producteur Irwin Winkler, que Stallone n’avait d’ailleurs pas manqué d’apostropher en 2022 à l’annonce du développement d’un spin-off sur le personnage d’Ivan Drago.
Si les choses se sont a priori tassées entre temps, principalement avec Dolph Lundgren (qui campe son ancien ennemi soviétique), la star était le grand absent de le prochain Creed 4, aussi bien devant que derrière la caméra, l’idée étant de faire de Creed une franchise quasi indépendante de Rocky, et même un univers à part entière comme annoncé dès mars 2023, au moment de la sortie du troisième volet.
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Parmi les premières annonces figuraient alors deux projets de séries, une en animation et une autre en prise de vues réelles. Si le projet animé ne donne pas de nouvelles, une série spin-off (a priori en live action) vient d’être confirmée du côté d’Amazon MGM Studios, avec qui Michael B. Jordan a signé un accord.
CREED SE DÉCLINE EN SÉRIE
Amazon et Michael B. Jordan on dévoilé le développement d’une série baptisée Delphi, en référence à la Delphi Boxing Academy de Los Angeles fondée par Tony “Duke”, où se sont notamment entrainés Apollo et son fils Adonis. La salle est maintenant tenue par son fils, Tony « Little Duke » Evers (Wood Harris), qui pourrait donc apparaitre de façon occasionnelle ou récurrente. Aucun nom n’a cependant été annoncé au casting pour l’instant.
Michael B. Jordan, en sa qualité de producteur, a donné quelques indices supplémentaires dans un communiqué.
« La série nous ramènera là où tout a commencé. Ce que j’aime dans cette histoire, c’est qu’elle reste fidèle à l’essence de Rocky et Creed : le travail acharné, la détermination et le fait de combattre pour quelque chose de plus grand que soi. Ça parle de la famille, de celle dans laquelle on naît et de celle qu’on construit. On est en train de construire quelque chose de spécial et j’ai hâte de vous présenter de nouveaux boxeurs qui arriveront à la Delphi. Comme on le dit dans Creed, un pas, un round et un coup à la fois. »
La série fera ainsi peau neuve avec de nouveaux acteurs qui incarneront de nouveaux boxeurs, et peut-être boxeuses. Aucune autre information n’a été communiquée sur la date de sortie, l’intrigue ou la distribution. Pour voir des têtes connues, il faudra donc attendre le prochain Creed 4, qui devrait aussi rappeler Tessa Thompson, qui joue Bianca, et la jeune Mila Davis-Kent qui joue Amara (certaines rumeurs et théories voulant qu’elle finisse par prendre le relai de son père en tant que boxeuse).
Quant à Michael B. Jordan, il tient un double rôle dans le film d’horreur Sinners sorti en avril 2025 et qui cartonne au box-office avec plus de 280 millions récoltés jusque là, pour un budget de 90 millions.
Après le fils caché d’Appollo, le fils de Drago on verra peu-être le fils ou la fille de Clubber Lang. Du coup le projet sur la jeunesse de Rocky est à la poubelle.
Le seul intérêt de Creed, c’est de pouvoir retrouver Rocky, l’un des personnages les plus attachants de l’histoire du cinéma. Creed 2 frisait le ridicule avec les fistons des champions qui s’affrontent. Je n’ai pas visionné Creed 3, sans Sly ça n’a aucun intérêt, le personnage de Creed est assez lisse, manque de relief et d’authenticité.
Qu’ils laissent Sly réaliser un Rocky 7. Peu importe s’il n’entraine plus personne, il sera toujours réjouissant de le revoir.
Une série sur les clubs de boxe des ghettos noirs de L.A. , c’est alléchant faut reconnaître. Mais y a intérêt à retrouver un meilleur punch que Creed 2 et 3, tous les deux plombés par un scénario plus mou du genou qu’une grand-mère arthritique.
Triste
J’ai comme l’impression que Stallone distribuerait bien quelques droites à ceux qui l’ont délestés et éjectés de sa série même s’il n’en possède pas (plus ?) les droits