Films

Du méga-bide Joker 2 au carton Minecraft : le studio Warner a-t-il perdu la boule ?

Par Captain Jim
17 mai 2025

Qu’est-ce que les lettres WB dorées qui viennent illuminer le ciel hollywoodien inspirent dans le regard des spectateurs de cinéma ? La question mérite d’être posée, au vu de la manière dont le studio centenaire de la David Zaslav.

Après une fin d’année 2024 catastrophique, marquée par la folie à deux cents millions de dollars deThe Alto Knights), beaucoup d’insiders ont commencé à exprimer leurs inquiétudes quant à la survie de l’entité Warner telle qu’elle existe aujourd’hui.

Le succès du Ryan Coogler n’a pas empêché les bruits de couloir de se répandre : d’après David Farber, journaliste de la chaîne CNBC, la Warner Bros Discovery se prépare à une restructuration d’ampleur. Ce qui amène à une question importante : que représente la Warner dans le paysage hollywoodien aujourd’hui ?

©warner
Nous les clowns, espérant vainement que les patrons hollywoodiens en aient quelque chose à foutre du cinéma

La disparition des Looney Tunes

Plusieurs générations de fans associent évidemment le logo de la Warner à la bande de Bugs Bunny. Le lapin malicieux qui prend tout le monde pour des docteurs était un temps l’équivalent de Mickey chez Walt Disney ; une mascotte indissociable de l’image de la marque, un véritable symbole. En 2021, les Looney Tunes servaient de guides à LeBron James au sein du catalogue cinématographique de la Warner dans l’abominable Space Jam 2.

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Marc en RAGE
Marc en RAGE
il y a 3 jours

ASH meilleur film de 2025. Ok on est pas d’accord.
Les films Vu .
⭐ ASH ☆☆☆☆
COMPANION ☆☆☆
MICKEY 17 ☆☆☆☆
The INSIDER ZZZZZZZ
SINNERS ☆☆
NOVOCAINE ☆
RAVAGE ☆☆
MISSION IMPOSSIBLE 8 ☆☆☆☆

wooster
wooster
il y a 12 jours

Être patron d’un studio, c’est miser des dizaines, voire des centaines de millions de dollars sur un projet dont rien ne peut vraiment garantir le résultat. Disney semblait avoir trouvé la formule magique avec les SH de Marvel et les remakes live action de son propre catalogue, mais même là, la machine s’est enrayée. Miser sur des stars : parfois ça marche, parfois non. Parier sur des réalisateurs : en dehors de C. Nolan ou J. Cameron qui ont fait un parcours quasi sans faute, aucun real n’a été épargné par les échecs au BO. Jouer sur l’adaptation de jeux vidéo ou de jouets : il y a des succès comme Barbie, mais il y a aussi eu beaucoup de flops. Alors evidemment, il est facile d’expliquer après coup que tel projet était voué à l’échec, mais en réalité personne n’en sait rien.

at-tlantis
at-tlantis
Abonné
il y a 13 jours

Il aurait été judicieux de détailler davantage le parcours de David Zaslav dans l’article. Comprendre son cheminement aurait permis de mieux cerner comment cet homme en est arrivé à la tête d’un mastodonte comme Warner Bros. Discovery. En l’état, on reste un peu sur notre faim, avec l’image floue d’un dirigeant tout droit sorti du moule des grands patrons américains.
Zaslav, c’est un peu le sosie managérial de Tim Cook le CEO d’Apple mais sans le même héritage d’entreprise ni les talents affirmés pour les chiffres. Là où Cook a su faire prospérer Apple en véritable chef d’orchestre des résultats financiers, il lui est souvent reproché d’avoir gommé l’âme créative insufflée par Steve Jobs. De son côté, Zaslav semble vouloir imposer sa marque à coups de coupes budgétaires et de fusions brutales, sans que l’on comprenne vraiment ce qui le guide, ou quelle vision il défend.
Il ne s’agit pas ici de faire un procès d’intention, mais de rappeler qu’un leader, surtout dans des entreprises qui façonnent la culture, ne se juge pas seulement à la rentabilité. On attend aussi une vision, une âme, un souffle. Et pour cela, il faut connaître l’homme derrière les décisions.