Comme une obsession narrative de ses auteurs, cette huitième saison ne cesse de répéter la même figure au fil de ses épisodes, celle du soldat au mal être existentiel face aux horreurs de la guerre. Et c’est donc au moment où le Docteur doit répondre à un dilemme qui pourrait ca l’extinction d’une espèce, fut-ce-t-elle ou non l’humanité, qu’à l’imagine d’un Danny Pink retiré de sa vie militaire suite à un même traumatisme, celui-ci baisse les bras.
Et si l’ont doit malheureusement déplorer le retour à un schéma narratif que trop utilisé durant les huits saisons que comptent les aventures du Seigneur du Temps, la situation va permettre d’explorer de nouvelles thématiques introspectives. Oublié le Docteur et les doutes qui l’ont poussé à se décharger ici de toute responsabilité, la majeure partie de l’épisode repose sur les épaules de Clara (toujours plus convaincante Jenna-Louise Coleman). Qui, oscillant entre égocentrisme spécien et humanisme universel, aura la lourde tâche de décider du destin de ses congénères. L’occasion pour la série de cre toujours plus la relation qu’elle entretient avec le Docteur, et cette fois-ci, de suggérer sa remise en question.