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Toujours sans date de sortie, Kevin Costner, après le tournage d’une scène de viol.
La saga américaine de Kevin Costner est-elle en train de se transformer en pur cauchemar ? Après la réception mitigée du premier volet d’Horizon à Cannes et son flop au box-office mondial, l’avenir de cette épopée est plus qu’incertain. Horizon 2 est déjà terminé (et a même été présenté à la Mostra de Venise en 2024), sans qu’aucune date de sortie ne soit pour le moment envisagée. Kevin Costner a lui-même investi une grosse partie de sa fortune personnelle dans ce projet de cœur, et il compte bien tout faire pour tourner les opus 3 et 4.
Pour autant, rien ne semble moins sûr. Les films sont au point mort selon cette actrice, et une banque a fait une demande d’arbitrage juridique entre la société de prêt de Kevin Costner (Horizon Series) et New Line (co-financeur des premiers films) pour des questions de remboursement. À cela s’ajoute désormais une plainte contre Kevin Costner et les sociétés de production de la saga.
Sans horizon
Que s’est-il é ? La plainte a été déposée par la cascadeuse et doublure Devyn LaBella pour discrimination sexuelle, harcèlement et création d’un environnement de travail toxique. En mai 2023, pendant le tournage d’Horizon 2, LaBella a été soumise au tournage d’une scène de viol non préparée. Elle était la doublure principale de l’actrice Ella Hunt, qui durant les événements du film subit des violences sexuelles. C’était, à l’origine, bien écrit dans le scénario, et Hunt s’était donc préparée en demandant la présence d’un coordinateur d’intimité, également disponible pour Devyn LaBella.
La première journée de tournage s’est ée sans accroc. LaBella a interprété les aspects les plus physiques de la séquence, tout était présent dans la feuille de route et des pauses ont été données aux comédiens entre les prises pour reprendre leurs esprits. Mais d’après The Hollywood Reporter, cette méthodologie a été abandonnée le lendemain, alors que Devyn LaBella a dû revenir tourner une autre scène de viol, face à un personnage masculin différent par rapport à la veille. Kevin Costner avait visiblement changé le script, ce qui aurait d’ailleurs provoqué, selon les dires de LaBella, la colère d’Ella Hunt.
Ce qui devait rester des répétitions s’est plus ou moins transformé en tournage improvisé, pendant lequel Costner n’aurait pas toujours clairement prononcé les termes « action » et « coupez ». Sans pauses, LaBella aurait subi les violences simulées et répétées de l’acteur Roger Ivens sans coordinateur d’intimité et sans préparation.
La cascadeuse, choquée par l’événement, s’en est plainte à plusieurs coordinateurs des cascades, avant d’être mise à l’amende par la production. Depuis, LaBella n’a pas été rappelée pour travailler sur Horizon, ou sur d’autres projets du coordinateur principal des cascades, avec qui elle avait pourtant collaboré par le é.
De leur côté, les avocats de la production affirment que LaBella a assuré vouloir tourner la scène, faisant notamment des « pouces en l’air » à son coordinateur pour assurer que tout allait bien. Au final, c’est d’ailleurs une autre actrice et doublure qui a été utilisée dans la séquence.
Si les coordinateurs d’intimité sont devenus une composante essentielle des tournages depuis #MeToo, la portée de leur rôle est encore à définir dans un milieu en pleine évolution en ce qui concerne la tenue d’un environnement de travail sain. Le cas présent confirme néanmoins qu’une bonne préparation à ce genre de séquence est nécessaire pour le bien-être des personnes concernées, ce que le tournage « old-school » d’Horizon semble avoir oublié. L’avocat de Devyn LaBella a d’ailleurs employé ces termes : « Si cela peut arriver sur une production à 100 millions de dollars ou plus, imaginez les plus petites productions qui essaient de faire des économies ».
Si l’affaire découle en procès, il ne sera pas seulement question de compensation financière, mais « de pointer du doigt les échecs continus aux plus hauts niveaux d’Hollywood en ce qui concerne la compréhension et l’impact de la performance de scènes de sexe explicites et violentes, et la nécessité de la coordination d’intimité ».
Ce qui est tout de même curieux avec ces histoires de coordinateurs d’intimité, c’est qu’on a jamais vraiment eu de retour avant #Metoo.
Je pense particulièrement à Monica Bellucci qui a eu le bon propos de rappeler que malgré la la difficulté de la scène de viol d’Irréversible, il faut savoir se rappeler qu’il s’agit de cinéma et que rien n’est plus cruel que la vraie vie.
Je pense que les actrices et acteurs devraient arriver à se rappeler que ce qu’ils font en tant qu’acteurs n’est pas la vraie vie. C’est pas toujours facile, mais ils sont la pour servir la vision d’un réalisateur et signe des contrats en se basant sur un script qu’il lisent avant validation, et que parfois, des imprévus et changements peuvent amener à modifier certaines scènes même à la dernière minute.
C’est marrant de voir que personne ne porte plainte lorsqu’un personnage en tue un autre ou lorsque qu’un personnage se fait tuer. y’a pas encore de coordinateurs d’intimité pour les scènes de tortures ou de meurtre ?
ou alors, le fait de jouer un agression sexuelle est considérée comme étant plus grave que de jouer un agression physique ou un meurtre.
Blu Ray d’ Horizons je veux dire
J’aime bien Costner mais son égo le rend aveugle, il oublie Postman et d’autres.enormes bides au vu des sommes investies, quand il veut tout faire , réalisé , joué et produit c’est mauvais signe, mon père a acheter le Blu Ray hier contribuant au remboursement de son pret lol