Films

Largo Winch 3 : les premières critiques sur la suite avec Tomer Sisley sont tombées

Par Hector Pierrès
31 juillet 2024
MAJ : 31 juillet 2024
© Canva Pan Distribution

Treize ans après James Franco dans Largo Winch 3.

La saga d’action adaptée de la série de bande-dessinée de Jean Van Hamme et Philippe Francq revient en salles. Après deux opus plutôt dynamiques de Jêrome Salle en 2008 en 2011, Tomer Sisley e cette fois-ci sous l’œil de Olivier Masset-Dee et reprend son personnage de milliardaire qui voyage à travers le monde.

Dans Largo Winch : Le Prix de l’argent, les années ont é, et le fils de Largo a été kidnappé. Déjà au fond du trou, une machination cherchant à détruire le groupe W est lancée contre lui. Pour retrouver son fils et faire éclater la vérité, Winch se lance à la traque de la vérité, en ant par les quatre coins du monde. Les critiques sont tombées pour ce troisième opus des aventures du milliardaire bagarreur.

Largo Woin Woin

« Tourné dans de vieilles mines désaffectées de Belgique, en Thaïlande ou au Canada, ce dernier film est à l’image des précédents, un tour du monde mené tambour battant.« 

LCI

« Le cinéaste, également scénariste […], trimballe son héros des tours de Hong-Kong aux mines birmanes, en ant par les pentes enneigées du Canada, assurant au spectateur exotisme et dépaysement, faisant culminer l’action dans trois séquences hautes en adrénaline, aux tonalités et aux styles bien différents« 

Cineuropa

« Toujours incarné par Tomer Sisley, le fameux héros de BD peine à rivaliser avec le charisme d’un James Bond, que ce troisième opus tente pourtant d’imiter.« 

Les Fiches du Cinéma
Largo Winch Le Prix de l'argent, Tomer Sisley, James Franco
Quand tu te bat à Beaubourg à 4h du mat’

« L’intrigue ne révolutionnera pas le cinéma d’action, mais, mi James Bond mi Bourne, ce nouveau Largo Winch séduit grâce à des scènes d’action bien orchestrées et pour le traitement de son personnage usé et déconnecté qui, en dix ans, a su prendre non seulement du muscle (belle perf abdominale de Sisley), mais aussi un peu de profondeur.« 

Première

« La seule vraie nouveauté de ce volet consiste à associer au héros une jeune activiste écolo et surconnectée, qui filme, pour Instagram, les prouesses du « boomer ». Leur tandem improbable offre les seuls moments fantaisistes de ce blockbuster à l’intrigue emberlificotée — et au ton désespérément premier degré.« 

Télérama

« Reste, aussi, que Le Prix de l’argent n’est jamais aussi plaisant à suivre que dans son dernier acte. Quand il se e de toute prétention à raconter une histoire intelligente, pour se jeter à corps perdu dans une succession de bastons – il faut le dire – impressionnantes.« 

Le Point
« C’est MON couteau »

Le point fort de cette suite serait donc bien l’action, comme on pouvait s’y attendre avec un film de la franchise, le scénario n’ayant jamais été son fort. Tomer Sisley semble retomber dans son rôle comme s’il ne l’avait jamais quitté, pour faire face à un James Franco relativement en forme. Cela étant dit, la note moyenne n’a rien de formidable puisqu’elle est de 2,6/5 sur Allociné (pour 10 critiques), contre 3,3/5 pour le premier volet et 3,1/5 pour le deuxième.

Pour voyager à travers le monde sans bouger trop loin, vous pouvez aller voir Largo Winch : Le Prix de l’argent, déjà disponible en salles.

Rédacteurs :
Tout savoir sur Largo Winch III : Le Prix de l'argent
Vous aimerez aussi
Commentaires
Veuillez vous connecter pour commenter
14 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Flo
Flo
il y a 10 mois

Vas-y, fait tourner le Winch…

On sait un peu comment ça se e quand le cinéma français produit des films d’action basés sur un modèle éprouvé par les richissimes américains. Les films d’aventures et d’espionnage exotiques ayant souvent un arrière-goût de sous-James Bond, en général on salut quand-même l’effort quand un film français traite le genre avec suffisamment de premier degré (où en le détournant habilement, dans le cas des « OSS 117… »).
Et pour leurs adaptations de BD franco-belges, c’est encore autre chose (un festival de cosplays, et de recasts à chaques suites).

Le Largo Winch de 2008 – après une série télé fort sympathique – devait faire avec un matériau BD d’origine qui émulait déjà Bond mais aussi le Business-Thriller, genre narratif qui peut vite devenir très chiant si on n’est pas capable de doper les dialogues, plein de jargon réservé aux initiés. 
Ces films « Largo… » ont finalement choisi de ne pas trop se focaliser dessus… forcément, qui est-ce que ça fascine de voir du blabla financier de ronds de cuir ? Même Aaron Sorkin aurait du mal à en tirer un truc excitant – ou alors faut que ça soit hyper cynique, comme dans « Succession ».
De succession il sera surtout question dans les films de 2008 et 2011, mâtinés de quelques bonnes scènes d’action brutales, avec un Tomer Sisley très impliqué, ainsi que l’idée de se focaliser principalement sur l’entourage non-européen de Largo… et, heureux hasard, en racontant une histoire proche d’une autre adaptation de bande-dessinée, arrivant au même moment sur grand écran : « Iron Man ».
Un diptyque (par un même réalisateur – Jon Favreau ou Jérôme Salle) autour d’un milliardaire super débrouillard et intelligent, philanthrope, écrasé par son hérédité et les rapports compliqués avec son père, et se demandant quoi faire du pouvoir qu’il a maintenant entre les mains. Le deuxième film avait même de l’avance sur Marvel Studios en révélant qu’il avait lui-même un héritier à choyer plus que tout au monde… Bref, des opus qui se caractérisent plus par leur émotion que par leur côté pétaradant.

Mais alors ce troisième film, très tardif, va-t-il se mettre carrément dans les pas d’un « Iron Man 3 » ? Oui… et non.
Parce que là aussi on a des similarités, à savoir que le héros doit gérer tout ce qu’il a créé en tant que personne publique, pour le bien de l’humanité, se faisant accompagner par une jeune personne joviale et émule potentiel. Tout en faisant face à des fantômes venus d’un lointain é, bien décidés à détricoter toutes ses réussites, par vengeance et traîtrise…
Ça s’arrête là, le nouveau réalisateur Olivier Masset-Dee est loin d’être comme Shane Black, qui amenait ses propres tropes et obsessions pour mieux dynamiter la franchise de l’intérieur (attention, ça tâche). 
Tout au plus on retrouve quelques thématiques communes à ses précédents films (la peur de perdre un enfant), et il saura se débrouiller un peu avec les scènes d’action obligatoires – il n’y en a pas beaucoup de marquantes, la plupart étant de classiques scènes de poursuites Bondiennes, et autres combats Bourniens au corps à corps contre un James Franco… dont le personnage semble lui aussi sortir d’un Bond (avec Pierce Brosnan).

L’acteur américain s’en sort bien dans un rôle de némésis (jusque là le gros point faible des films Winch), portant une capuche qui lui donne une tête de cobra… mais sa présence fait le même effet que celle de Sharon Stone dans le 2 : ce sont des acteurs un peu tricards aux USA, c’est peut-être pour ça qu’on peut facilement se les offrir. Pire, ce vilain est logé à la même enseigne que les autres personnages quand il s’agit de faire de la mise en scène significative, c’est à dire avec pas beaucoup d’efforts – par exemple on a une scène en plongée où il marche sur le portrait de Nerio Winch, et la caméra e ensuite à de banals champs-contrechamp, se gardant bien de composer un dialogue selon ce point de vue radical… dommage, c’était pourtant une image forte !
De plus, il est bien trop invincible (physiquement, mentalement etc), empêchant même le film d’aboutir à une conclusion satisfaisante. Signe qu’il s’agit d’une histoire rognée pour éventuellement tenir en deux parties (après tout, ça s’inspire déjà d’un diptyque BD)… alors que rien dans la promo ne nous le laissait entendre. Après toute une chasse au dahu, et un empire financier qui se relève de toutes les calomnies grâce à l’influence de la jeunesse (!?), on reste forcément sur notre faim quand ça se termine.

Le résultat nous donne un épisode un peu moins cinématographique que les deux précédents, moins rythmé, moins ample (plus de Alexandre Desplat et sa musique – d’ailleurs plus aucun acteurs secondaires des précédents films, sans compter le remplacement de Miki Manojlović par François-Éric Gendron)… 
Les rebondissements scénaristiques ayant la fâcheuse tendance à débouler sans avoir été suffisamment préparés à l’avance, on a souvent l’impression d’être devant un téléfilm de luxe qui n’a pas conscience de ses limites – ça fait maintenant trois films qu’on ent beaucoup dans des territoires asiatiques… et avec la partie au Québec, on n’échappera pas à une dose de ridicule, la faute à des années de sketches se moquant des accents. 
La jeune Élise Tilloloy y échappe de justesse (précisons qu’elle n’est pas du tout québécoise), même si son arc narratif ne tient pas toutes ses promesses.
Et Tomer Sisley a beau tenir le rôle avec ce qu’il faut de robustesse, de maturité, et 
d’une part de fragilité… il a néanmoins toujours son allure de jeunot décontracté, ainsi qu’une identité majoritairement liée à la télé, pour bien plus de rôles récurrents que Largo.

Alors peut-être faudra-t-il qu’on ait l’histoire complète afin de mieux juger cet opus qui, pour l’instant, ressemble plus à la première partie d’un bon film d’action du dimanche soir.

Pseudo1
Pseudo1
il y a 10 mois

Bon, ben après visionnage du bousin, assez d’accord avec l’intrigue Télérama :
On sent l’influence de Bond et Bourne, mais c’est vraiment l’ajout du sidekick comique qui sauve le film (mention à la séquence enneigée qui renvoie là aussi autant à Bourne qu’à Bond tout en apportant un comique bienvenu).
James Franco fait également bien le taff en méchant à moitié mutique renvoyant lui aussi à un des bad guys de James Bond (on ne dira pas lequel pour pas spoiler, juste que c’est un de la période Brosnan), et Sisley compense effectivement le poids de l’âge côté agilité par une surdose de force et un peu de dérision (notamment le temps d’une courte scène dans la neige).
.
Pour le reste, notamment niveau scénario, ça se prend beaucoup trop au sérieux pour une intrigue tout juste digne d’un téléfilm TF1 de fin de soirée et qui en délaisse presque complètement le Groupe W (réduit à 2 réunions dans une salle de conf) alors que c’était une des forces des premiers volets.
La mise en scène galère a retrouver le niveau de celle de Jérome Salle, malgré quelques jolis plans (notamment dans la séquence enneigée – à bien y réfléchir, je pense que c’est vraiment cette partie qui sauve le film).
Et sérieux, ce lancer de couteau au début du film… Qui a osé valider un truc pareil autant scénaristiquement que visuellement ?

Bilbo
Bilbo
il y a 10 mois

Les notes Allociné (sur 5 critiques) en voilà un critère utile ! (rires)

Pseudo1
Pseudo1
il y a 10 mois

J’avais bien aimé les 2 premiers, qui dénotent encore beaucoup aujourd’hui (en très bien) du tout-venant de la production française pour des gros budgets.
James Franco en méchant, je valide (il faisait déjà très bien le job dans le mésestimé Homefront).
Juste un peu peur que Sisley ait perdu en agilité durant les 15 ans séparant le 2 du 3 (son Largo à lui lorgnait davantage sur la rapidité et le mouvement que sur la baston pure, et c’était très bien comme ça).
Bref, j’en serai !

Chris11
Chris11
il y a 10 mois

« le scénario n’ayant jamais été son fort »
Dommage, parce que la bd est clairement reconnue pour ses scénarios du monde financier, même si sur les derniers tomes, ça se simplifie un peu.
En gros, sur la lignée des deux premiers films, un truc qui flirte avec le nanar. Mais avec Tomer Sisley, compliqué de faire autrement ; il est très bien dans Balthazar ou d’autres séries, mais comme acteur de cinéma, c’est une marche trop haute pour lui.

dutch
dutch
il y a 10 mois

Tomer Sisley non merci.

OMG
OMG
il y a 10 mois

Je suis in fan de la première heure de la B.D et les deux premiers films sont d’une tristesse à pleurer.
Par ailleurs quand le distributeur en est à programmer la sortie d’un film au mois d’août en plein JO de Paris ça sent le bousin

morcar
morcar
il y a 10 mois

J’y serai ce soir. Je suis bien curieux de voir comment est ce troisième volet, les deux précédents étant déjà très plaisants. Si j’ai lu les premières BD il y a des années, je n’en ai aucun souvenir, mais de toute façon avec la présence du fiston ils ont totalement déconnecté les films des BD, donc peu importe.
Les avis ont l’air plutôt positifs, je trouve (les notes, c’est toujours moins parlant, surtout quand Allociné traduit sur 5 une note qui n’était pas formulée ainsi de base), et le film semble être dans la droite lignée des précédents.

SAlt&Pepa
SAlt&Pepa
il y a 10 mois

« Belle perf abdominale » + Tomer Sisley + James Franco = DTV

Complotiste
Complotiste
il y a 10 mois

#boycott sioniste !