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Harry Potter : le réalisateur regrette une scène du premier film, et ça lui a servi de leçon

Par Jacques Laurent Techer
3 janvier 2025
© Canva Warner bros.

Harry Potter, est revenu sur l’expérience du tout premier épisode, et il a expliqué comment certains regrets ont influencé sa carrière depuis.

Au même titre que Le Seigneur des Anneaux, la franchise Harry Potter a marqué durablement plusieurs générations de spectateurs, et rapporté un pognon de dingue au studio Warner Bros. Et à l’instar des deux premières sagas citées, celle du sorcier est increvable.

La preuve en est avec l’engouement du public pour cet univers. Car si les spin-offs future série Harry Potter montrent que c’est loin d’être terminé.

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La licence Potter n’aurait sans doute pas eu le même visage sans l’architecte Chris Columbus, réalisateur des deux premiers films, qui a joué un rôle déterminant dans la transposition de l’univers magique à l’écran. Producteur sur le récent Nosferatu de Robert Eggers, le réalisateur de Madame Doubtfire et Maman, j’ai raté l’avion ! a récemment évoqué les leçons tirées de ses expériences ées, notamment sur Harry Potter à l’école des Sorciers, dont il a gardé un mauvais souvenir à cause d’une scène bien précise.

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Harry Potter et le gros coup de vieux

Harry Potter à l’école des producteurs

Dans une interview accordée à The Hollywood Reporter en décembre 2024, Chris Columbus est revenu sur son expérience en tant que réalisateur pour les deux premiers films Harry Potter. Outre le fait que les deux tournages consécutifs (pour une durée totale colossale de 320 jours) ont mis à mal sa santé et l’ont éloigné de ses proches, Columbus a expliqué qu’il a subi des pressions de la part des producteurs, et qu’il avait parfois été très mal conseillé.

Il a ainsi évoqué la scène de la plante magique du Filet du Diable du premier film, qui ne le satisfaisait pas et qu’il souhaitait retravailler avec de meilleurs effets spéciaux. Pour rappel, Harry Potter à l’école des sorciers aurait coûté dans les 125 millions de dollars à l’époque. L’un des producteurs a refusé, avec une réponse qu’il a trouvée particulièrement ridicule :

« J’ai travaillé avec tellement de producteurs et cadres de studios dans le é, qui m’ont dit, « Je suis désolé, tu ne peux pas avoir ça ». Je déteste ça. Sur Harry Potter à l’école des sorciers, je n’étais pas content de la scène où les enfants tombent dans le Filet du Diable. La scène ne marchait pas, et j’ai dit, « J’ai besoin de l’améliorer avec un peu d’effets visuels ». Et l’un des cadres m’a dit : « Peu importe que cette scène ne soit pas aussi bonne que les autres scènes du film. Ce n’est pas grave ». Et je me suis dit que je ne répondrais jamais ça si je suis producteur sur le film d’un autre. Chaque scène doit être géniale et vous devez aider le réalisateur à réaliser sa vision. »

C’est vrai que c’est un peu moche

Bowling for Columbus

Il ne s’agit là que d’un exemple que Chris Columbus a cité afin de montrer que sa vision en tant que réalisateur avait été mise à mal par les exigences et les contraintes des producteurs – normal sur un tel film de studio, où les cinéastes sont souvent des exécutants.

Cette expérience a forgé sa propre philosophie de producteur, qui consiste à surtout laisser les artistes s’exprimer pleinement, et à soutenir les réalisateurs dans la concrétisation de leur propre vision. Une philosophie qu’il a tâchée d’appliquer pour la production du Nosferatu de Robert Eggers, malgré les tentatives de certains pour modifier le projet :

« Nous avons reçu d’horribles suggestions concernant les acteurs du film et les points de l’intrigue et du scénario, mais Rob était très catégorique sur le fait de ne rien changer. Ce n’est pas qu’il ne voulait pas changer un mot de son scénario, mais il avait une vision. Il vit avec depuis l’âge de neuf ans. Il n’allait donc pas changer, ce qui a effrayé quelques personnes dans d’autres studios ».

La main au collet

Chris Columbus n’a pas donné plus de détails sur les fameuses idées suggérées par les studios, tant sur les points de scénario à modifier ou sur les suggestions de casting. Il a cependant tenu à préciser que ces suggestions ne concernaient pas Anya Taylor-Joy et Harry Styles, qui étaient initialement attachés au projet, avant de partir vers d’autres horizons.

La série Harry Potter a été confiée aux bons soins de la showrunneuse sca Gardiner (Succession). Le tournage pour HBO devrait commencer en été 2025, pour diffusion sur HBO dans le courant de l’année 2026 ou 2027. Quant au Nosferatu de Robert Eggers, il est dans les salles de cinéma françaises depuis le 25 décembre 2024.

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j-hp
j-hp
il y a 5 mois

Pour moi, il restera toujours une légende. Les deux meilleurs films de la saga, avec le prisonnier d’Azkaban, pour la simple et bonne raison que ce sont les plus fidèles aux livres.
Merci monsieur Columbus.

chrisb
chrisb
il y a 5 mois

Mon dieu, mais quelle est donc cette mystérieuse scène du premier film d’Harry Potter que son réalisateur regrette ?!

Ça alors ! Je brûle de curiosité de le savoir.