Quinze ans après Blossoms.
L’histoire est simple, Chow Mo Wan et Su Li Zhen sont mariés chacun de leur côté, et pourtant ils vont se croiser, se frôler, se rencontrer, se parler (peu), tomber amoureux, hésiter, rêver, souffrir, se quitter, regretter et puis se souvenir du peu qu’ils ont vécu ensemble.
Cette histoire, celle d’un homme et d’une femme qui n’osent pas s’aimer, a été mille fois racontée et pourtant le cinéaste hongkongais Tony Leung Chiu Wai au Festival de Cannes…).
Résultat, en 2004, 2046.
Il y mettait donc en scène l’écrivain Chow Mo Wan qui, en mal d’inspiration, utilise les détails de son quotidien et le souvenir des femmes (de Su Li Zhen en particulier) qui ont peuplé son existence solitaire pour construire un récit de science-fiction éminemment romantique.
Tony Leung Chiu Wai et Maggie Cheung
Depuis, 2046.
Adapté du roman éponyme de Jin Yucheng, Blossoms suivra sur plusieurs décennies des habitants (trois hommes) de Shanghai : du début des années 1960, à la fin de la révolution culturelle chinoise dans le milieu des années 1970 et dans les années 1990, avec plusieurs scènes tournées à San Francisco.
Maggie Cheung, le couple d’acteur fétiche du réalisateur, seront rappelés, il va falloir encore patienter.
Ce qui serait bien, c’est qu’il sorte enfin en blu-ray la version originale des Cendres du temps, en plus de la version Redux.
Sauf que le premier volet est en fait Nos Années Sauvages (avec entres autres Maggie Cheung dans le rôle de Su Lizhen et Tony Leung Chiu Wai), puis In the mood for love et enfin 2046. La trilogie existe déjà.