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Benjamin Button version I.A : L’Homme bicentenaire, l’odyssée mécanique avec Robin Williams

Par Geoffrey Fouillet
16 novembre 2024
© Canva Columbia Films

L’Homme bicentenaire, adaptation tout sauf artificielle d’une nouvelle d’Isaac Asimov.

Y a-t-il un robot dans la salle de cinéma ? Oui, et depuis presque un siècle déjà. On se souvient tous de l’androïde du Metropolis de Fritz Lang, et d’une légion d’automates ayant écumé les écrans ensuite, jusqu’à C3-PO de la saga Star Wars. Mais tout compte fait, rares sont ceux à avoir joué les bons samaritains. RobocopTerminatorBlade Runner les ont largement désignés comme des menaces en puissance. Il en reste malgré tout quelques-uns à vouloir se ranger de notre côté, comme dans L’Homme bicentenaire.

Adapté de la nouvelle éponyme signée Isaac Asimov, le film rassemble à nouveau Robin Williams et Chris Columbus devant et derrière la caméra après leur très lucrative collaboration sur Madame Doubtfire. Mais cette fois, ils prennent une sévère dérouillée au box-office, au moins aussi forte que celle assenée la même année à Brad Bird et son Géant de fer (les robots nous veulent du bien, et voilà ce qu’ils récoltent). Toujours est-il que L’Homme bicentenaire brosse le portrait d’un héros peu commun, sorte de Benjamin Button des temps modernes.   

L'Homme bicentenaire (2)
Programmé pour se déprogrammer

MECHA-NOMALIE 

La figure du visiteur est sans doute l’une des plus protéiformes qui soient. Entre le cow-boy qui arrive en ville, l’extraterrestre qui débarque sur Terre, ou le spectre qui surgit d’outre-tombe, on a l’embarras du choix, et surtout le plaisir constamment renouvelé de la découverte. Mais quelle que soit leur apparence ou même leur origine, ces personnages venus d’ailleurs sont très souvent vus comme une espèce à part, inadaptée, qu’il faut soit apprivoiser ou alors chasser.  

Ici, celui qui rend visite s’appelle Andrew (Robin Williams donc). Vendu comme le nec plus ultra de l’électroménager intelligent, il vient aider une famille aisée dans ses tâches quotidiennes. Nettoyer, balayer, astiquer, oui, vous connaissez la chanson. Seulement, à la différence des autres robots conçus sur le même modèle, Andrew développe une sensibilité hors du commun qui lui permet à la fois de raconter des blagues à table et d’écouter des airs d’opéra au milieu de la nuit. Et tenez-vous bien, il caresse aussi le rêve d’appartenir au genre humain. 

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batmalien
batmalien
il y a 6 mois

Vu une seule fois j’avais bien aimé malgré ses défauts (j’aurai aimé le voir à l’époque et pas 20 ans après mais c’est ainsi) Un film qui pose des questions philo intéressantes. Robin Williams réussi a être touchant même sous le métal !