Symbole d’un cinéma américain, indépendant, frileux et perdu dans un carcan « Sundance Approved » censé faciliter la vie de ses productions en salle, le film avoue très tôt n’avoir pas grand-chose à raconter et, pire, enchaine les maladresses tout au long de son heure et demi de métrage. Des récurrentes sautes d’humeurs de son personnage principal aux tiraillements moraux de ses seconds rôles, il n’est ainsi pas aisé de comprendre les motivations de Forbes à l’écriture de son scénario et, au-delà, de s’attacher à cette famille dysfonctionnelle dont les enfants oscillent entre la maladie mentale du père et les obligations professionnelles de la mère.
Certes, le sujet n’a jamais été aisé à transposer au cinéma, il nécessite assez de maitrise pour ne pas sombrer dans l’approche tire-larme ou un manque de fidélité au vécu du malade. Mais dans sa trop grande frilosité, la réalisatrice ne traite en fait jamais de la maladie elle-même et transforme par contrecoup son film en quotidien monotone d’une famille en reconstruction. Si l’exercice n’est pas indigent, la déception s’avère réelle.
C’est en fait grâce à l’excellence de la prestation de son comédien principal que le film conserve notre attention. Déjà brillant dans le remarquable Mark Ruffalo campe ici un père bipolaire tout en nuances, hanté par ses désirs de rédemption, et transcende de justesse une intrigue qui méritait plus de prises de risques. De quoi justifier la présence du spectateur en salle, à défaut d’entériner pleinement la réussite de l’entreprise.
Ce film m’a touché!
La larme a coulée pas parce que c’est triste, mais parce que l’émotion est au rendez-vous grâce à des acteurs impeccables (Les gamines tordantes, le père attachant et flippant, la mère courageuse).
Le genre de petit film qui vous donne du baume au cœur!
Qu’est ce que c’est que ce titre « français » débile..?
Ce genre de film indépendant a tonalité plus dramatique que comique a déjà du mal en salle… La, ça aide pas des masses.
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