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Dans un week-end difficile et sans aucune sortie majeure, Mean Girls – Lolita Malgré Moi.
La fréquentation des salles est déjà (très) inégale en 2024 alors qu’on ressent de plein fouet le contrecoup des grèves hollywoodiennes. Avec aucune sortie d’envergure depuis deux semaines, les salles américaines enregistrent le week-end le moins prolifique depuis février 2022 selon Boxoffice Pro (soit un total estimé à 59,8 millions de dollars). Les valeureux du traditionnel top 5 sont ainsi les mêmes que la semaine ée.
De facto, le succès du retour de David Ayer tient aussi d’une absence de concurrence. Avec un week-end à 7,4 millions de dollars, l’apiculteur Statham aurait pris les rênes d’un box-office américain bien terne. C’est encore plus vrai quand le remake de Lolita malgré moi le suivrait de très près (voire pourrait le déer) et créerait ainsi la stupéfaction, ce qui révèle surtout un week-end assez épouvantable aux États-Unis.
- À lire aussi : Hollywood vs Inde : année record pour le cinéma indien au box-office (merci Pathaan et Jawan)
Braquage à l’hollywoodienne
THE BEEKEEPER VS MEAN GIRLS
Il est clair que personne n’aurait pu prédire que l’actioner bourrin The Beekeeper et les ados de Mean Girls puissent être côte à côte dans la conquête du box-office américain. Alors oui, le film avec Jason Statham se maintiendrait très bien et porterait son total à plus de 42,2 millions de dollars en 3 semaines sur son sol (pour un budget avoisinant les 40 millions de dollars). Et tout semble bien parti pour être un beau succès pour David Ayer d’autant que The Beekeeper aurait déjà déé les 100 millions dans le monde. Sauf que ce n’est pas si glorieux.
De fait, en plafonnant en dessous des 8 millions de dollars sur son troisième week-end, The Beekeeper se placerait au niveau des résultats contrastés de mai 2021 quand la Covid avait encore un impact significatif sur la fréquentation des salles américaines selon IndieWire. Et on peut en dire autant de Mean Girls – Lolita Malgré Moi qui talonnerait Jason Statham avec un peu moins de 7,3 millions de dollars. Cela dit, avec un box-office à plus de 60 millions de dollars sur le sol américain, les méchantes ados de Mean Girls ont su, a priori, largement profiter de la débâcle.
La balade de Wonka
À la troisième place, Wonka continuerait de gravir les échelons chocolatés. Avec un week-end à 5,9 millions de dollars, la comédie musicale de Paul King n’accait pas trop le coup avec seulement une baisse de 12% de sa fréquentation pour sa septième semaine. En plus de se maintenir, Wonka est un rouleau compresseur terrassant avec un total à plus de 195 millions de dollars sur le sol américain. C’est absolument renversant et ça peut sûrement s’expliquer par une absence totale de rivaux. Et si on ne tient pas compte de l’inflation, il serait ainsi très proche de Charlie et la chocolaterie au même stade (plus de 197 millions).
Au pied du podium, le film d’animation Migration aurait lui aussi profité du contexte difficile. Avec un week-end à plus de 5,1 millions, les studios Illumination continueraient à rattraper les débuts laborieux du film même s’il reste, pour le moment, loin derrière leurs exploitations habituelles. À la dernière place du top 5, Tout sauf toi continuerait à créer la surprise avec plus de 4,8 millions de dollars pour sa sixième semaine. Ainsi, avec ses plus de 71,1 millions de dollars sur le sol domestique, Tout sauf toi aurait notamment déjà déé une autre comédie romantique : Ticket to Paradise et ses 68 millions de dollars aux États-Unis en 2022 (soit l’un des derniers succès du genre).
C’est Baretta comme la série pas beretta comme le flingue, espèce de troll.
Tout à fait il faut compter l’inflation sinon c’est faux
@Baretta
Et si on parle inflation, on doit forcément prendre en compte tout le reste (la démographie, le circuit de salles, la concurrence de la TV et compagnie, etc). Donc l’inflation n’est pas un moyen absolu de tout comparer non plus, puisque le prix n’est pas le seul élément pertinent pour mesurer un succès dans une époque donnée.
On en a parlé en vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=nBQ7YMD8woM
@Baretta.
On pourrait tenir effectivement tenir compte de l’inflation, mais on pourrait aussi tenir compte de l’évolution du nombre d’habitants, et puis aussi du nombre de salles, et encore du prix du ticket ramené au revenu moyen, et enfin on pourrait pondérer le tout avec la part du cinéma dans l’offre de loisirs globale.
Ou sinon on peut faire simple, et prendre les chiffres bruts.
Pour information, il y avait quoi comme sotties cette semaine aux USA pour que le Top 1 soit ainsi tenu par un film qui en est à sa troisième semaine d’exploitation ?
Si on ne tient pas compte de l’inflation dans 50 ans avec des places à 50 ou 100 dollars n’importe quel film battera des records de 1990.
Une place coûtait 7,5$ en 2005 et 12,80 en 2024.
Donc le si on ne tiens pas compte de l’inflation c’est n’importe quoi.