Vous roulez sur l'autoroute à vive allure lorsque votre sang se glace, votre vue se brouille, vos doigts se crispent sur le volant. Devant vous, un camion débordant de grumes… Que ceux qui, parmi les spectateurs de Destination Finale 2, n'ont jamais blêmi dans ces circonstances nous jettent le premier rondin ! Mais quels sont les secrets de son carambolage d'ouverture légendaire ?
Alors qu'il rend visite à ses proches dans le Kentucky, Jeffrey Riddick loue une voiture et s'engage sur l'autoroute. Le créateur de la saga naissante Destination Finale n'a rien d'un conducteur chevronné. Donc lorsqu'il se retrouve bloqué derrière un camion de transport de bois, il panique un peu. Finalement, le déement se déroule sans encombre : il en est quitte pour une petite frayeur… et une libération. Ça y est, il la tient, son idée !
Le succès du premier film a logiquement incité New Line à mettre une suite en chantier. Le concept lui impose d'imaginer une scène d'ouverture plus spectaculaire que le crash d'avion du précédent. C'est pourquoi, ce jour-là, Reddick se gare sur le bord de la route et appelle son producteur Craig Perry, convaincu d'avoir trouvé l'ingrédient d'une hécatombe inoubliable.
https://www.youtube.com/watch?v=pFrf9twvCTA
La mise en ordre du chaos
La première clé d'un massacre réussi, c'est le placement des pièces : celles-ci nous sont introduites avec un soin méticuleux. Un plan large permet d'appréhender la position de chaque véhicule juste avant l'accident, tels des dominos consciencieusement disposés pour tomber. L'ordre était le plus difficile à établir, puisqu'il conditionnait la lisibilité du chaos à venir.
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Une des scènes d’ouverture les plus cultes