Netflix a son Grey’s Anatomy : bande-annonce torride et sanglante pour la série Pulse

Avec Netflix veut clairement son Grey’s Anatomy, où les crises cardiaques se mêlent aux crises de cœur. Bande-annonce.

On a tous nos vices à Ecran Large, et pour certains (bon ok, Antoine…), il y a les séries médicales, et plus particulièrement Grey’s Anatomy. En même temps, il n’est pas le seul, puisque la création de Shonda Rhimes continue d’exploser des records chaque année, entre sa longévité (21 saisons au compteur) et ses scores affolants sur les plateformes de streaming (surtout aux États-Unis).

Entre ses dramas amoureux de cour d’école et ses scènes d’hôpital toujours plus extrêmes, la série a su créer une formule délicieusement kitsch et infinie, donnant corps à son casting choral tout en rebattant les cartes avec des histoires de cœur improbables et des catastrophes spectaculaires. L’air de rien, derrière ses intermèdes à base de musique pop et ses médecins toujours bien coiffés, Rhimes a su accompagner les interrogations sociétales de l’époque, qu’elles concernent certaines communautés stigmatisés ou les (grosses) limites du système médical américain.

Depuis, Shonda Rhimes a signé avec Netflix un contrat d’exclusivité pour plusieurs séries, dont l’immense succès La Chronique des Bridgerton. Pour autant, la showrunneuse ne cherche plus à recycler Grey’s Anatomy, qui a connu au fil des ans pas mal de copier-coller plus ou moins insipides (y compris au sein de ses propres spin-offs). Visiblement, le N rouge veut sa part du gâteau, et propose donc son alternative avec Pulse. Bande-annonce.

Netflix veut son Grey’s Anatomy

Troquez Seattle pour Miami, et vous avez Pulse. Danny Simms (Willa Fitzgerald, vue dans La Chute de la maison Usher) y incarne une jeune résidente, qui se voit soudainement proposer un poste à haute responsabilité. Au milieu de tout ça, il sera évidemment question d’une relation amoureuse compliquée avec un médecin beau gosse (promis, ce n’est pas du tout la relation entre Meredith et Derek).

Difficile de ne pas rire devant la bande-annonce, tant elle se réapproprie tous les codes de son modèle. On se demande même si l’ensemble ne frôle pas la parodie involontaire, surtout lorsqu’elle propose une catastrophe naturelle (un ouragan) comme événement majeur et dévastateur pour l’hôpital.

Avec le temps, même Grey’s Anatomy a appris à se moquer de cette mécanique bien huilée côté suspense (on ne n’est toujours pas remis du crash de l’avion…). Pulse semble assez datée, comme si la série de Shonda Rhimes avait échangé sa photographie volontairement terne pour celle de la plupart des productions Netflix, plus lumineuse mais tout aussi programmatique.

Après, on reconnaîtra qu’on ne change pas une équipe qui gagne, et que le potentiel nostalgique du drama médical (un peu en voie d’extinction) a de grandes chances de convaincre. Pour en avoir le cœur net, il faudra se rendre sur Netflix à partir du 3 avril.