Alors que le souvenir du film en prises de vue réelles de M. Night Shyamalan est encore douloureux et alors que Avatar, le dernier maître de l’air.
Avatar. Si ce nom ne vous évoque que de grands humanoïdes bleu natté assis sur une réserve sans fond d’unobtanium et arpentant la géante Pandora, vous êtes certainement és à côté de l’un des objets d’animation les plus intéressants de ces dernières décennies. Car, arrivée en février 2005 sur les écrans, Avatar, le dernier maître de l’air a, pour mille raisons, convaincu plus d’un adolescent, plus d’un adulte, et plus d’un enfant.
Depuis son annonce courant 2018, le remake à venir en prises de vue réelles est sans doute à l'origine de quelques crispations, rictus et autres sourires figés souffreteux. Il faut dire qu’entre le souvenir du bide cinématographique de Dernier Maître de l’air, bide encore très prégnant dans les esprits, et le départ de Ryan Konietzko et Michael Dante DiMartino (les créateurs de la série animée originale) pour différends créatifs, rien n’indique qu'il reproduira le génie de la série…
Mais avant de juger une production qui n’en est qu’à ses annonces de casting, retour sur une série incroyable, née d’une collaboration américano-coréenne, créée en Californie chez Nickelodeon, animée dans des studios sud-coréens et qui a très vite conquis tous ses publics grâce à sa maturité, son ton et son esthétique.
Et contrairement à cette image, Avatar, c'est pas que pipou
LE DOUTE COMME CARBURANT
De prime abord, l’histoire de cette Nation du feu, partie envahir les Tribus de l’eau, le Royaume de la terre et exterminer les Nomades de l’air, de la quête initiatique de ce jeune héros doué de facultés extraordinaires, qu’il doit apprendre à maîtriser pour rétablir l’équilibre dans le monde, et de son apprentissage, rencontre après rencontre, n’a rien de bien nouveau. À bien y penser, ce héros et sa bande s’entraînant, se déant, se soudant au détour des dangers ne font d’ailleurs que reprendre les canons du shonen — genre où la série est allée puiser une immense partie de son inspiration.
Ici, il est question de maîtrise des éléments, l’eau pour Katara, la terre pour Toph et le feu pour Zuko, d’apprentissage de la malice, de l’ingéniosité au combat pour Soka ou d’être le gardien du lien entre les mondes et de l’équilibre pour Aang, quand Naruto se concentrait sur le difficile exercice de la maîtrise d’un démon, ou que Luffy court toujours après le trésor du One Piece. Mais le concept reste le même : une quête initiatique de jeunes gens, partis à la conquête d’eux même pour sauver le monde.
Divisée en trois livres, chacun répondant à l’apprentissage d’un nouvel élément (l’eau dans le premier pour Katara et Aang, la terre dans le deuxième pour Toph et Aang, le feu dans le dernier pour Zuko et Aang, toujours), la série est d’ailleurs assez mécanique. Les héros rencontrent de nouvelles embûches semaine après semaine, et tentent de tirer le plus d’enseignements possible de leur voyage.
Rencontre avec les chouchou d'Omashu
C’est du moins ce qu’Avatar, le dernier maître de l’air propose en surface. Si Toph fait du sable et du métal un élément aussi meuble pour elle que la terre, si, par delà le feu, Zuko se fait maître de l’énergie, que Katara transforme les êtres vivants en marionnettes en jouant avec leur sang, ou qu’Aang embrasse pleinement son identité d’Avatar, c’est parce que tous ont été poussés dans leurs retranchements. Et que d’une manière ou d’une autre, ils ont réussi à se nourrir de leurs angoisses et de leurs doutes. Or ça, pour des personnages aux caractéristiques premières si enfantines, c’est d’une profondeur et d’une maturité inouïe.
À ce titre, l’écriture de Zuko, fils héritier de la Nation du feu, et de son lien avec l’Avatar est d’une rare finesse. Adolescent fier et avide de pouvoir, défiguré et exilé de force par un père dénué d’amour, incapable de maîtriser pleinement et correctement le feu, Zuko était l’antagoniste parfait. Un reflet lisse et attendu du jeune Avatar qui a fui les siens, déterminé à abandonner ses responsabilités, léger comme le vent et ayant toujours envie de jouer et de rire.
Mais cet antihéros est devenu aussi rapidement attachant que le héros, et le petit duo qu’il forme avec son oncle Iroh cesse rapidement de faire illusion. Même s’il tentera, une bonne partie de la série, de capturer l’Avatar pour le remettre à son père et sortir de sa disgrâce, le cœur n’y est jamais complètement. Poussé dans ses retranchements par son oncle qui le force à questionner ses positions, à éveiller son esprit critique, à remettre en question ses enseignements, il réinvente complètement son rôle dans l’histoire. Quitte à rallier les rangs de l’Avatar, à se dresser contre son père, à perdre un temps ses pouvoirs de maîtrise pour mieux les recouvrer et à devenir l’instructeur de l’Avatar.
Un des meilleurs finals de série animée
Ce qui est fort avec Avatar, le dernier maître de l’air, c’est que cette manière de s’attarder sur un personnage secondaire est reproduite avec tous les protagonistes de son récit. Sans distinction de sexe malgré le paysage télévisuel des animes d’alors — ce qui fait dire à beaucoup qu’elle a une dimension profondément féministe. Au départ de l’histoire, Katara est l’archétype de la jeune femme secondaire de ce genre de fiction : forte, mais surtout maternelle. Mais l’intrigue va transcender ses pouvoirs et lui donner l’une des maîtrises les plus sombres et les plus redoutables de cet univers : celle du sang.
Dans n’importe quel autre dessin animé, Toph serait l’archétype de la petite fille un peu aventureuse qu’il faut protéger à tout prix. Mais c’est bien à elle la fripouille du groupe. C'est à elle que la série a donné la volonté la plus inflexible. C’est elle qui, en premier dans le groupe, découvre que la maîtrise d’un élément peu se tordre. C’est elle la force brute et déterminée, sans concession, qui pousse tout le monde à être toujours meilleur. Contrairement à Zuko, elle ne se laisse jamais (ou presque) manger par ses doutes, mais, bien présents, ils la font se surer à tout instant.
À rebours de ce petit gang, il y a Azula. La sœur de Zuko, fifille à Papa et enfant prodige, personnage par excellence de la non-remise en question qui finira par sombrer dans la paranoïa à mesure qu’elle fera des postures de son père ses seules amies. C’est elle qui s’impose progressivement comme la véritable menace de la série, bien plus que son père, le seigneur du feu, parce que son immobilisme la rend totalement imprévisible.
LA VIOLENCE DU DESTIN
Voir les personnages évoluer, se débattre avec leurs envies, leurs ambitions, leurs rêves, leurs obligations et leurs doutes montre parfaitement le conflit philosophique existant de tout temps entre un destin prédéterminé par des origines et la voie que l’on se construit (à défaut de la choisir) à la lumière de ses actions et de ses décisions. C’est ce qui donne ce ton mature et profond à la série. Et c’est ce que le personnage d’Aang ne cesse de personnifier. Lui qui oscille toujours entre ce que son destin lui dicte, et son envie de s’enfuir, de vivre loin de toutes ces préoccupations, est-ce le poids du pathos qui le fait rester pour finalement affronter le Seigneur et la Nation du feu ?
Penser qu’il finit par se battre uniquement parce qu’il a une bonne raison de le faire serait clairement réducteur. Les intrications entre ses sentiments, ses pouvoirs, ses vies antérieures, le monde spirituel et ce qu’être l’Avatar veut dire repoussent les simples considérations terrestres superficielles. Déjà, le choix du titre posait les bases de ce qu’allait être cette série. En sanskrit, « Avatāra » signifie « descente », et les caractères chinois apparaissant au-dessus du mot « Avatar » dans le générique du dessin animé peuvent se traduire par « intercesseur divin qui est descendu dans le monde des mortels ». Vaste programme.
Comme pour appuyer cette dimension philosophique, Avatar, le dernier maître de l’air rejette à tout instant le caractère manichéen et caricatural que l’on retrouve dans un certain nombre de dessins animés occidentaux, pour s’attarder sur la nature complexe de l’humain, justement. C’est d’ailleurs uniquement grâce à cette volonté de faire bouger les limites du possible que ses personnages ont autant de reliefs. Qu'ils sont aussi fouillés et attachants.
Sokka, ce génie inventif qui brave tous les dangers sans maîtrise
Toph est certainement le personnage à qui Ryan Konietzko et Michael Dante DiMartino ont insufflé la volonté la plus forte. Elle peut sembler banale quand il s’agit d’entraîner Aang à la maîtrise de la terre, ou de lui apprendre à voir le monde à travers ses pieds, lui qui aime tant être dans les airs. Sa nature première fait d’elle une jeune fille solitaire et effarouchée qui n’aurait pas besoin de pairs pour vivre et survivre.
Pourtant, sa volonté de toujours se déer, motivée par la vie de groupe sur les routes, entraîne le déferlement de puissance extraordinaire et révolutionnaire. Plus encore que de copier des maîtrises dérivées de celle de la terre, comme avec le sable, elle en invente purement et simplement une nouvelle, la maîtrise du métal, ce qui la hisse tout bonnement au rang de tortue-lion (être mythologique dont viennent les quatre maîtrises). Toph, c’est le personnage qui ne se laisse jamais rattraper par son destin. Elle avance toujours en avant de lui, quand Zuko avance contre son destin, par exemple, ou que Aang cherche à tout instant un chemin annexe.
Aang rencontrant les alter ego de Toph
Grâce à la volonté de se réaliser, les personnages emporteront tout sur leur age. Ils emporteront aussi les clichés que leur naissance et la maîtrise des éléments induisent. Dans ce monde fractionné, l’eau est présentée comme bienveillante dès le générique (si les idéogrammes chinois sont lus de droite à gauche), la terre comme forte, le feu est intense et l’air harmonieux. Or Aang, Katara, Zuko, Sokka et Toph démontrent en permanence que tout cela n’est qu’un émail craquelé.
Qui plus que Iroh, l’oncle bedonnant et jugé simplet par son neveu en début de course, représente mieux la fausseté de cette affirmation ? Certes, grâce à ses capacités, ce personnage est capable de tout, même des actes les plus affreux. Pour autant, hormis Katara peut-être, il n’y a pas personnage plus éloigné des intentions que l’on pourrait lui prêter de prime abord.
D’ailleurs, après avoir exposé les caractéristiques de chacun des éléments à Zuko, après lui avoir rappelé que chaque maîtrise possède ses propres inspirations au sein des arts martiaux et ses propres spécialités, n’est-ce pas lui qui lui ajoute ces quelques subtilités : « Il est important de tirer des leçons de sagesse de différents endroits. Si vous ne les tirez qu’à partir d’un seul endroit, elles deviennent rigides et rassies ». N’est-ce pas lui qui rappelle irrémédiablement à Zuko que le choix lui appartient, mais qu’avant tout, il doit se demander qui il est ? Katara n’est peut-être pas là durant les enseignements de tonton Iroh, et pourtant elle le comprend et l’intègre complètement lorsqu’elle se découvre capable de maîtriser le sang.
La mémoire du monde sur les épaules
Grâce à ce personnage, et grâce à toutes les villes et les campagnes que les personnages parcourent, Avatar, le dernier maître de l’air est gardienne de la complexité humaine, de la foultitude de ses cultures (surtout asiatiques, mais pas que), de ses philosophies et de ses arts de vivre, de combattre, de boire, de manger ou de se vêtir et d’écrire.
Les cérémonies du thé de Iroh, ses parties de jeu de Par Sho, et ses enseignements marquent l’entrée dans un univers extrêmement référencé. Les tenues des nomades de l’air, leur régime végétarien et la reconnaissance du prochain Avatar par des jouets rappellent sans trop de subtilité les moines tibétains et népalais et la reconnaissance du Dalaï-Lama. Impossible, de même, de ne pas retrouver des traces de ce que l’on connaît de la culture inuite dans la Tribu de l’Eau, de ne pas voir un parallèle entre la Chine et le Royaume de la terre, ou des ressemblances entre la vie insulaire japonaise et les contrées entourées d’eau de la Nation du feu.
La série est peut-être née de l’imagination de deux Américains, son concept de base est peut-être simpliste, avec ses quatre nations (Eau, Terre, Feu, Air) et sa guerre internationale, mais elle fait discourir une philosophie profondément mature, et très différente des philosophies occidentales.
Alors que nos productions puisent généralement leurs inspirations dans des paradigmes antiques et judéo-chrétiens, mettant l’affrontement moralisateur du bien et du mal au centre des récits, Avatar, le dernier maître de l’air ne parle jamais ce langage. Il n’est jamais question d’autre chose que de forces, celle de l’harmonie et celle du chaos, et d'équilibre entre ces forces. Cette idée est profondément inspirée des principes taoïstes, des légendes chinoises et de l'animisme de certaines philosophies asiatiques.
QI SE BAT LE MIEUX ?
La complexité de ses personnages, son poids philosophique et ses traits d'humour burlesques, souvent portés par un Sokka hilarant, et qui ont dû demander un temps d’écriture dément quand on sait que la moitié de ses blagues ne seront pas comprises par le public, font d’Avatar, le dernier maître de l’air une série qu’il est possible de voir et de revoir sans s’ennuyer. Mais tout ça n’aurait que peu de valeur si la série n’avait pas été aussi réussie visuellement.
Alors oui, les personnages sont dotés d’un design somme toute assez simple et classique. Mais, d’une part il est terriblement efficace, parce que parfaitement expressif. Et d’autre part, il n’est jamais figé. Il se laisse traverser par leur psyché.
À la fin de la troisième saison, le visage d’Azula dissone dans l’univers lisse et bon enfant ambiant. Il se fait de plus en plus détaillé à mesure qu’elle éloigne tous ses proches, comme pour se prouver à elle-même qu’elle avait raison de croire que personne ne l’aimait. Le moindre froncement de sourcil, le mouvement de ses mèches de cheveux, coupées n’importe comment, ses rictus psychotiques... Toute sa posture témoigne de l’état d’esprit du personnage. Elle se tord de douleur, hurlant, rampant, laissée en crise après avoir été vaincue. Aucun personnage n’a été abordé avec si peu de filtres. Ça, ça la rend vraiment humaine.
Le personnage le plus déchirant de la série ?
Et que l’on s’entende : Avatar, le dernier maître de l’air est un petit bijou d’animation. Regarder ses personnages s’animer, et surtout se battre, c’est l’assurance de er un vrai bon moment. Parce qu’à tout moment, les combats de la série sont ingénieux, ludiques, rythmés, fluides, puissants et originaux. En fait, dans la chorégraphie des affrontements, la série étale toute l’imagination des équipes de production et d’animation. En plus d’être là aussi profondément empreinte de cultures millénaires asiatiques.
Dans l’intrigue, certains combats seraient fondamentaux, quand bien même ils ne seraient pas grandioses. Emprisonnée, le sixième épisode de la première saison est un moment charnière, qui annonce précocement la chute de la Nation du feu. Alors que Katara déclenche une révolte de maîtres de la terre emprisonnés sur un bateau de fer par la nation du feu, la série met en scène l'affrontement de deux Kun Fu différent. L'esthétique de combat des maîtres de la terre vient du Hung Gar, un art impressionnant de stabilité et d'agressivité dans les mouvements des membres supérieurs de ces combattants. Et en parallèle la nation du feu enchaîne des mouvements bien moins saccadés, plus amples et plus souples, venus du Kun Fu Shaolin.
C’est ça que M. Night Shyamalan n’a jamais réussi à faire dans son film. Lui qui a quand même fait le choix d’emprisonner les maîtres de la terre au beau milieu de la montagne, créant ainsi une magnifique incohérence, et laissant croire que ceux-ci avaient besoin d’être une bonne grosse poignée à danser pour réussir à faire bouger une pauvre pierre.
Sans parler de ses gestuelles et narrations interminables...
Dans un autre registre, plus grandiloquent, la bataille de Ba Sing Se, est là encore tellement satisfaisante. Parce qu’on la ressent, toute cette sueur versée par le Royaume de la terre, par Toph, Katara, Sokka et Aang pour libérer la ville de l’emprise de la Nation du feu. Et parce que Toph est purement géniale. Toute la mise en scène lui rend hommage en ne gâchant jamais l’impact de ses gestes sur son élément. Elle qui virevolte autant qu’elle s’enracine.
Les personnages changent au cours de la série, tous sont radicalement différents une fois leur quête initiatique finie et la Nation du feu vaincue. Cette évolution, la série la montre de toutes les façons possibles. Celle de Katara est surtout mise en image via la surpuissance de ses capacités lors des derniers combats, mais chez Toph, le changement est plus tenu. Étant d’abord maître de la terre classique, ses chorégraphies de Kun Fu Hung Gar évoluent vers quelque chose d’encore plus froid, sec et anguleux alors qu’elle découvre la maîtrise du métal. Et encore une fois, Zuko est le personnage de l’ambivalence, même dans sa façon de combattre.
Dès le début de la série, il y a quelque chose de colérique dans ses mouvements qui entravent la bonne circulation de son énergie et donc une maîtrise avancée de son art. Quelque chose de terrestre dans ses gestes le rattache à ses ressentiments et ses flammèches ne sont alors pas véritablement dangereuses. Mais en laissant sa rancune derrière lui, son entraînement, la redécouverte de ses pouvoirs aux côtés de Aang et le pardon de ce dernier transforment complètement sa manière de combattre.
C’est criant de vérité lors de l’affrontement final de Zuko et Azula (épisode 60, La Comète de Sozin [3e partie] : Dans le brasier). Il danse avec l’air, tourbillonne comme un maître de l’air, il est souple, redirige les attaques de sa sœur à la manière d’un maître de l’eau et sort ses plus beaux coups de pieds de maître du feu. C’est un véritable feu follet hypnotique, porté par une mise en scène tragique incroyablement respectueuse des personnages et de l’univers.
Elle, elle ne rigole plus du tout
Avatar, le dernier maître de l’air a fait éclore une panoplie de personnages très forts dans une intrigue simple, alors même que l’écriture de son principal héros était aussi impressionnante que celle de Aang. L’intrigue fait plus que lui donner une force surhumaine grâce à la maîtrise des quatre éléments, puisqu’il est aussi le garant du monde spirituel et de la spiritualité du monde. Pour autant, Katara, Sokka, Suko et Toph, Azula et d’autres ne sont jamais en reste, et ils ont toute la place pour se révéler.
La dissonance entre la complexité de ses personnages, l’ajout d’éléments philosophiques et culturels, la maturité de ses thèmes, impossibles à aborder dans leur globalité en un seul dossier (au pif, le deuil, le racisme, l'abandon, le rejet...), la qualité de son animation et son cadre premier rigolo et coloré ont sans aucun doute décomplexé l’occident. Une série animée peut aussi bien être à l’adresse des adultes que des enfants, et non, cela ne e pas forcément par un déferlement de violence ou d’âneries.
Alors certes Batman, la série animée ou encore X-Men avaient commencé le travail, mais il y a peu de doutes à avoir quant à la postérité d’Avatar, le dernier maître de l’air dans des productions comme Star Wars : The Clone Wars, Castlevania ou encore Arcane. De la même manière que l’omniprésence de femmes fortes et toutes très différentes les unes des autres a sans doute marqué le monde du petit écran. Elle a en tout cas assez nourri l’imaginaire des deux créateurs pour qu’ils aient envie de réitérer l’aventure avec une seconde série, Avatar : La légende de Korra, menée par une héroïne qui n’a pas grand-chose à envier à Toph et Katara.
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