Dans Disney, il rêvera d’être un vrai petit garçon (et ça fait un peu peur).
Après un les Daft Punk pour cette B.O. inoubliable), Disney compte dépoussiérer la franchise Tron en flattant les nostalgiques tout en flirtant avec des thématiques déjà abordées par les précédents opus, mais plus que jamais d’actualité : l’intelligence artificielle, le transhumanisme, et Jared Leto dans le rôle de Jared Leto (à l’écran, on craint déjà le syndrome Morbius 2.0 sous néon fluo).
Le film, réalisé par Joachim Rønning (Pirates des Caraïbes 5, Maléfique : Le Pouvoir du mal), s’annonce déjà comme un objet étrange, coincé quelque part entre reboot, spin-off et fable existentielle métaphysique sous LSD, où Jared Leto vêtu en pantin rouge fluo veut devenir un « vrai garçon ». Après avoir livré une première bande-annonce spectaculaire pour Tron Ares, Joachim Rønning s’est exprimé au micro d’Empire sur la manière dont il a créé ce personnage fait de 1 et de 0 qui souhaite devenir humain.

Tron Ares : Arme Létale, Jared Leto
Dans Tron Ares, Jared Leto incarnera Ares, un programme informatique envoyé dans le monde réel. À mi-chemin entre Pinocchio, messie digital et potentielle menace existentielle, son personnage sera central dans l’intrigue, puisqu’il servira à la fois d’antagoniste (a priori) et de prisme à travers notre univers :
« Sans vouloir être trop cliché, j’ai toujours pensé à lui un peu comme à Pinocchio. Arès veut être un vrai garçon. En tant que morceau de code transformé en chair, il a une perspective unique sur le monde. Nous avons beaucoup parlé du fait qu’il était presque un enfant, découvrant le monde pour la première fois, et que nous voulions que le public voie le monde à travers ses yeux. »

Comme la marionnette de bois de Carlo Collodi, Ares devrait porter un regard faussement candide sur notre société humaine, et questionner la notion même d’humanité. Enfin, ça, c’est la promesse de Joachim Rønning, qui explique que le film veut tout raconter à la fois : le point de vue naïf d’un être artificiel sur notre monde, la quête d’identité d’un programme devenu chair et, au age, quelques uppercuts philosophiques existentialistes.
« Les petites choses que nous tenons pour acquises ou que nous ne voyons plus. C’était important. Et puis un thème plus important du film est ce qu’il faut – ce que cela signifie – pour être humain. Surtout dans ce cas, parce qu’il s’agit d’un programme informatique. »

Côté casting, face au messie techno-mystique de Jared Leto, Greta Lee (Past Lives) incarnera une scientifique bien humaine, Evan Peters sera Julian Dillinger (personnage portant le même nom que le méchant du premier film), Jodie Turner-Smith, Cameron Monaghan, Arturo Castro, Sarah Desjardins et Gillian Anderson complètent cette distribution.
Le film s’appuiera sur un scénario coécrit par Jesse Wigutow (qui a signé deux épisodes de Daredevil Born Again) et Jack Thorne, scénariste britannique ayant signé les scripts de The Aeronauts, et d’Enola Holmes 1 et 2. Tron Ares arrivera dans les salles de cinéma françaises le 8 octobre 2025.
Ahah! Moi j’ai rien contre lui et je le trouve vraiment pas si pire dans certains de ses rôles récents si décriés (oui, Morbius ça craint du boudin, mais la prestation de l’acteur dedans n’y est pas pour grand chose, je trouve). A la limite, je le trouvais bien plus cabotin/relou dans Suicide Squad, mais je pense qu’il est devenu « hype » de dire du mal de cet acteur, juste pour la forme…
En ce qui me concerne, je le trouve bien moins turbo-nanar qu’un Jay Courtney, par exemple, que j’ai rarement vu dans un bon film/rôle (quoique si T. Genysis ne soit pas fameux, il aurait sûrement gagné des points avec un autre acteur à la place, mouaha ! ).
Sinon, moi ce Tron Ares il me branche bien, malgré le CV pas fou-fou de son réal. Mais Kosinky ne me faisait pas rêver non plus avant d’avoir vu L’Héritage et c’est pourtant (je trouve) une petite merveille de SF moderne à l’esthétique ultra-classe, comme on en fait rarement. Alors oui, transposer l’univers de « the grid » dans notre réalité est moins alléchant qu’un film entier qui se déroulerait dans ce monde, mais je m’attends à un mélange des styles esthétiques/architectures qui pourrait valoir le coup d’oeil, si c’est bien fait.
Wait and see !
@Ludu3101: non tu n’es pas seul. Le fait meme de l’avoir vu ne serait-ce qu’une demi-seconde dans la BA m’a suffit a frapper mon ecran et a casser tout ce qu’il y a autour.
Je pense qu’il faut trouver le nom de la personne des studios qui s’est dit que ce serait une bonne idée d’avoir Jared Leto dans le film, l’excommunier, la déchoir de ses droits civiques et civils, et lui interdire toute activité liée de près ou de loin avec le cinéma.
Suis je le seul à faire un rejet total avec cet acteur qui peut me dégoûter d’un film même dans un tout petit rôle ?