Netflix, mais les premiers chiffres d’audiences annoncent plutôt un gros flop.
Netflix a frappé fort en fin d’année 2024 avec l’énorme carton Carry-On. Le film d’action avait démarré à hauteur de 42 millions de visionnages lors de ses trois premiers jours (huitième meilleur lancement pour un Netflix original) avant de s’envoler jusqu’à cumuler 172,1 millions de visionnages en 91 jour, soit le deuxième meilleur score sur Netflix, derrière l’intouchable Red Notice (230,9 millions) et devant Dont Look Up (171,4).
Après Chris Pratt. Sauf que les audiences sont tombés, et c’est clairement la débandade.
The terrific stat
En effet, comme chaque semaine, Netflix a dévoilé le top 10 des audiences de la semaine. Sans trop de surprises du côté des films anglophones, The Electric State a pris la première place. Problème : les chiffres ne sont pas du tout à la hauteur de ses ambitions. Avec seulement 25,2 millions de visionnages cumulés en trois jours, le film fait à peine mieux que Rebel Moon : Partie 1 et ses 23,9 millions de visionnages. À l’époque, le film de Zack Snyder était déjà considéré comme un énorme flop pour le N rouge, les conclusions sont donc limpides pour The Electric State.
Pour se faire une idée de l’ampleur, il suffit de regarder tous les films qui ont mieux démarré et ça fait froid dans le dos. Outre les énormes cartons type Adam à travers le temps, Bird Box, Glass Onion ou Le Monde après nous (tous au-dessus de 35 millions), le score du film des frères Russo est plus faible que des productions bien moins ambitieuses dont voici quelques exemples :
- The Guilty : 31,4 millions
- Rebel Ridge et Sweet Girl : 31,2 millions
- Senior Year : 29,4 millions
- The Man From Toronto : 28,9 millions
- The Killer (de Fincher) : 27,9 millions
- A Family Affair : 26,8 millions

Selon le tableau récapitulatif établi par Netflix & Chiffres, The Electric State aurait ainsi réalisé le 32e meilleur démarrage de la plateforme. Une absolue catastrophe pour un film dont le budget est estimé à 320 millions de dollars (le plus gros budget de l’histoire alloué à un film par Netflix). Autant dire que, à moins d’un rebond miraculeux, le film va rapidement tomber dans les limbes et dire adieu à ses espoirs de top 10 all-time sur le catalogue Netflix.
Mais alors, comment expliquer une telle désillusion ? Les facteurs sont nombreux mais on peut supposer que la réception critique calamiteuse du film (29/100 sur Metacritic) a eu raison de l’envie des abonnés. Pire encore, le film fait étrangement peu de bruit sur les réseaux sociaux. De quoi laisser imaginer trois choses : soit les abonnés ne l’ont pas regardé, soit ils l’ont regardé mais n’en ont pas parlé autour d’eux à cause de sa « nullité » (pas de bouche-à-oreille donc), soit certains l’ont commencé sans le terminer.
Cette dernière hypothèse, également reprise par Netflix & Chiffres, pourrait clairement expliquer ce démarrage très faible. En effet, pour rappel, Netflix calcule le nombre de visionnages en divisant le nombre d’heures visionnées par la durée du film. Dans l’idée, 25,2 millions de visionnages annoncés pour The Electric State peut signifier que 25,2 millions de personnes l’ont vu en entier ou que le film a été regardé à moitié par environ 50,4 millions de personnes (par exemple) puisque le film dure à peu près 2h (2h07 pour être précis).
Pour y voir plus clair et tirer de meilleures conclusions, il faudra attendre les scores de sa deuxième semaine (que Netflix dévoilera donc mardi 25 mars prochain). Lors de sa deuxième semaine, Rebel Moon : Partie 1 avait ajouté 34 millions de visionnages, avant de s’effrondrer petit à petit (11,1 millions en 3e semaine, 3,9 millions en 4e semaine et puis s’en va) malgré la période propice des fêtes de fin d’année. Pour espérer se relever, The Electric State doit donc viser plus haut. Affaire à suivre…
Je l’ai trouvé pas trop mal, disons qu’il y a souvent pire, la plupart des films et séries sont à base d’adolescents pour adolescents, toujours pareil, bébête et ennuyeux. Electric state à regarder n’est pas si mal, même la bande son.
C’est peut-être une impression mais il ne semble pas y avoir eut une com’ de fou furieux autour du film. La com’ étant malgré tout un des leviers les plus en lien avec le succès.
La qualité et la critique jouent peanut.
Pour rappel, les films les plus vues de la plateforme (pas vraiment que du chef d’oeuvre) : Red Notice (37 de metascore), Carry On, Don’t Look Up, Adam Project (55 metascore), Bird Box (51 metascore), The Gray Man (49 metascore), Back in Action (46 metascore), Damsel (46 metascore), We Can Be Heroes (51 metascore).
Au moins, le poids de la licence ne semble pas être un facteur capital contrairement au Box office cinéma. Pour 2024, il faut aller chercher la 22ème place du BO mondial pour trouver le 1er film qui ne soit pas une suite/licence (Wild Robot). Ils sont 3-4 sur le top 30 constitué de perles comme Venom 3, Moana 2, Godzilla 12, Bad Boys 3, Mufasa à la plage, Deadpool fait le con 3, Despicable Me 4, KungFu Panda 4 le retour etc…
Il serait peut-être temps de comprendre que ces fi….produits ne sont fait ni par des gens soucieux du Cinéma, ni pour un public soucieux du Cinéma. Pas plus que les fastfood et leurs clients ne sont là pour une quelconque beauté culinaire.
Netflix a juste mal vendu son « moment de détente » aux foyers. Je l’ai même pas vu poper sur ma Home Netflix (ont-ils enfin compris que c’est pas la peine, ou foirage de l’algo promotionnel ?)
j’ai lu la critique du film EL avant de le regarder en me disant que je ne serait pas forcément d’accord. Mais force est de constater que le film m’a déçu. c’est propre, c’est carré, mais effectivement y a pas de surprise, y a pas vraiment de profondeur des personnages. Le personnage de Chris Pratt et vu et revu et sans intérêt. On redira: l’argent ne fait pas le bonheur, ni le succès.
J’ai commencé à le regarder… avant de m’endormir rapidement, c’est déjà pas mal, non ?