La trilogie Cinquante nuances de Grey
- Disponible le 1er février
- Durée : 2h05 / 1h58 / 1h46
De quoi ça parle ? De la romance ionnelle et sexuelle entre un jeune homme riche aux penchants BDSM et une étudiante vierge de 22 ans.
Pourquoi il faut la regarder ? Parce que vous avez décidé que votre cinéphilie est trop chronophage, et que vous aimeriez consacrer votre temps à autre chose qu’à regarder des films, comme trier vos chaussettes par exemple. Vous décidez donc de vous dégoûter volontairement du septième art. Notre conseil : un petit marathon 50 nuances de Grey, super-compilation de niaiseries pseudo-subversives si inable qu’elle donne envie de brûler sa réserve de DVD.
En revanche, si vous cherchez un bon film traitant du BDSM, on vous redirige vers The Duke of Burgundy ou surtout vers le superbe Dogs don’t Wear Pants. Bien évidemment, ils ne sont pas sur Netflix.
Le garçon et le héron
- Disponible le 1er février
- Durée : 2h03
De quoi ça parle ? Après la mort de sa mère, le père de Mahito se remarie avec la sœur de sa défunte femme. Le garçon doit alors quitter Tokyo pour partir vivre à la campagne où il rencontre un héron cendré facétieux qui n’est pas sans rapport avec sa mère.
Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Hayao Miyazaki n’étant pas du genre à sortir un film chaque année, chaque nouveau long-métrage est un événement en lui-même, surtout quand le dernier remontait à 2013 (le beau et mélancolique Le Vent se lève). Surtout que Le Garçon et le héron s’impose facilement comme une œuvre somme, comme une synthèse de toute la filmographie du maître, aussi bien thématiquement que visuellement qui, de plus, parvient à ne pas prendre la forme d’un bête best-of autosatisfait.
Il s’agit d’une nouvelle odyssée flamboyante où le spectateur est invité à lâcher prise et à plonger tête la première dans ce récit labyrinthique aussi émouvant qu’imprévisible. Le film n’est donc pas le plus aimable ou accessible de l’artiste (par rapport à Ponyo, Totoro ou Kiki la petite sirène), mais assurément un des plus riches.
Apple Cider Vinegar
- Disponible le 6 février
- Durée : 6 épisodes
De quoi ça parle ? Deux jeunes femmes défendent l’idée que des remèdes bien-être peuvent guérir des maladies mortelles, trompant le monde… l’une à son insu et l’autre en toute connaissance de cause.
Pourquoi il faut la regarder ? Librement adaptée du livre The Woman Who Fooled The World des journalistes Beau Donelly et Nick Toscano, la série Apple Cider Vinegar retrace le parcours de Bell Gibson, une influenceuse devenue spécialiste bien-être. Son secret ? Avoir fait croire qu’elle était atteinte d’un cancer du cerveau, et qu’elle avait réussi à s’en soigner par le seul pouvoir d’un régime.
La proposition de Samantha Strauss s’annonce particulièrement grinçante, attaquant au vitriol une société du spectacle qui vampirise le milieu médical par la post-vérité. On est surtout curieux de voir Kaitlyn Dever, l’une des actrices les plus prometteuses du moment (Booksmart, Traquée et prochainement The Last of Us), aborder un rôle aussi complexe, et a priori détestable.
MAIS AUSSI…
Sanctuary, The Grudge, Deathnote, Meutres à Are, Anuja, Baby Bluff, Ghosts, Flo, Venise n’est pas en Italie, Cassandra…
Le Garçon et le HÉRON oui un CHEF-D’OEUVRE. Le film le plus personnel de HAYAO MIYAZAKI. Sur NETFLIX Il y a aussi le reportage sur Hayao Miyazaki de 2 heures qui résume 7 ans de travaille et qui donne les réponses pour comprendre ce film. C’est tout simplement ionnant.