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La star de la pop Takashi Miike.
Après le carton populaire et critique de son album Brat, Charli XCX aurait pu se reposer sur ses lauriers de reine de l’hyperpop. Mais depuis quelques mois, son nom apparait plutôt dans la presse américaine consacrée… au cinéma. Elle qui s’était contentée d’une voix dans le film Angry Birds et d’une apparition dans Gossip Girl, elle s’est immiscée au casting de nombreux longs-métrages, pour la plupart indépendants, en un temps record.
Elle sera donc à l’affiche de 100 Nights of Hero de Julia Jackman, de Erupcja de Pete Ohs and Jeremy O. Harris, du remake de Faces of Death signé Daniel Goldhaber, du Sacrifice de Romain Gavras aux côtés de Anya Taylor-Joy et Chris Evans, et du The Gallerist de Cathy Yan, aux côtés de Nathalie Portman et Jenna Ortega. Sans oublier bien sûr le très attendu I Want your Sex de Gregg Araki et The Moment, qu’elle produira carrément. Et ce n’est pas fini.
Charli XCX : Boum, clap
Ça fait cinq ans que les super-héros nous le rappellent : parfois, plusieurs dimensions du multivers de la pop culture peuvent fusionner. Aucun blockbuster de Marvel ou DC n’aurait cependant pu prévoir l’alliance de Charli XCX et… Takashi Miike. Selon Variety, XCX sera non seulement la tête d’affiche, mais la productrice de son prochain projet. En effet, il s’agira du deuxième film financé par la société de production toute neuve Studio365, après The Moment donc.
On ne peut que conseiller aux rescapés du Brat Summer de se renseigner avant de se jeter à corps perdu dans la filmographie du Japonais en prévision de la sortie. Non seulement elle comporte plus d’une centaine de productions diverses, mais ses longs-métrages les plus célèbres ont défrayé la chronique à cause de grâce à leur violence décomplexée, que ce soit dans le cauchemar social Audition ou dans le yakuza eiga le plus barré sorti en occident : Ichi the killer, par ailleurs récemment ressorti en 4K.
Toutefois, il faut préciser que l’œuvre du réalisateur, lequel ne revendique d’ailleurs aucune cohérence artistique, est en réalité riche et diverse, du méga-blockbuster numérique au drame (si, si). À l’heure où sont écrites ces lignes (il travaille très vite), on attend son Sham, racontant l’histoire d’un professeur accusé à tort de harcèlement. À noter qu’une nouvelle adaptation du roman de Ryū Murakami, donc un remake de son Audition, a également été annoncée aux États-Unis.
Contre toute attente, le vert pomme pourrait s’accorder avec le rouge sang. C’est Ross Evans, dont le scénario How to Save a Marriage est développé chez Sony avec Robert Pattinson à la production, qui sera chargé de fondre les deux couleurs à l’écriture. Everything is romantic, après tout.
Comme le précise l’article, la filmographie de Takashi Miike est tellement longue qu’en réalité, il n’a aucune étiquette mais comme l’immense majorité ne sont jamais sortis en , il a encore aujourd’hui la réputation d’être un cinéaste sulfureux et trash seulement pour quelques films dont Audition, Ichi the Killer et Visitor Q mais bon, sinon il y a eu 36 000 films de yakuzas basiques, des films de samouraïs (13 Assassins, Hara Kiri), des blockbusters pour ados (les Zebraman, God’s Puzzle, les Yokai), des adaptations de mangas nazes digne de Gulli (Jojo’s Bizarre, Terra Formers) et même des films à la Nicolas Vanier comme son film en Afrique avec le lion et la fille de Steven Seagal !
Enfin bref, c’est plus un gros yesman/mercenaire des studios nippons l’ami Miike aujourd’hui, curieusement timide quand il s’attaque à l’horreur pur (La Mort en Ligne dans le genre sous Ring, ça se pose là), il y a eu la fulgurance First Love il y a quelques années mais sinon rien de bien glorieux depuis 15 ans, même si ça reste globalement propre, contrairement au pauvre Hidao Nakata qui tombe vraiment très très bas.