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Le réalisateur Steven Spielberg a pris publiquement la parole lors d’une cérémonie officielle pour déclarer qu’à ses yeux, un film en particulier surait tous les autres.
À une époque où les plateformes déversent à la chaîne des contenus interchangeables, où la durée de vie d’un film semble dictée par les capacités d’attention émoussées par les scrolls compulsifs des spectateurs, entendre Steven Spielberg adouber un film qui lui tient à cœur a presque une valeur de bénédiction artistique.
Lors d’une cérémonie honorant le méga fiasco Megalopolis), en déclarant que l’un des films de Francis Ford Coppola était à ses yeux l’une plus grandes œuvres jamais réalisées.
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Pendant la cérémonie de l’AFI Life Achievement Award consacrée à la carrière de Francis Ford Coppola, Steven Spielberg a tout d’abord clamé son iration envers la carrière tout entière de Coppola, qu’il a qualifié de réalisateur « sans peur ».
« D’un côté, tu es un guerrier pour les artistes indépendants, tu défends toujours leurs causes, mais de l’autre, et depuis toujours, tu es sans peur dans ton ouverture aux idées, aux opinions et à l’inspiration.«
Spielberg a expliqué avoir reçu un véritable choc cinématographique quand il a vu Apocalypse Now pour la première fois.
« A la fin du film, tu nous as demandé de te dire ce qu’on avait vu et ce qu’on avait ressenti. Tu nous as tous inclus, alors un par un, on t’a dit ce qui nous avait perdus et ce qui nous avait accrochés. Je suis resté là, émerveillé à la réalisation du fait que ta démarche d’ouverture et de recherche était véritablement ton super-pouvoir. »
Spielberg a poursuivi en expliquant qu’à ses yeux, le plus grand film de Coppola était Le Parrain, qu’il a qualifié de plus grand film américain de tous les temps.
« Le Parrain, pour moi, est le plus grand film américain jamais réalisé. Beaucoup d’artistes peuvent, et le font, de recevoir des honneurs pour leur travail sur une page, une toile, un écran, mais nos applaudissements pour toi, Francis, viennent d’un autre type de public. Quand nous sommes jeunes, ce sont nos parents que nous voulons rendre fiers, puis ce sont nos amis, ensuite nos collègues, et enfin nos pairs, mais vous, monsieur, êtes sans égal.
Tu as pris ce qui a précédé et redéfini le canon du cinéma américain, et ce faisant, tu as inspiré une génération de conteurs qui veulent te rendre fiers de leur travail, fiers de notre travail, et moi, je veux toujours te rendre fier de mon travail. »
Les hommages se sont poursuivis après celui de Steven Spielberg. George Lucas, Robert De Niro, Al Pacino, Adam Driver, Harrison Ford, Morgan Freeman, Dustin Hoffman, Ron Howard, C. Thomas Howell, Diane Lane, Spike Lee et Ralph Macchio se sont succédé pour rappeler l’importance de la carrière de Coppola. Ce dernier s’est fendu d’un court discours de remerciement.
« Maintenant je comprends que cet endroit qui m’a créé, ma maison, n’est en réalité pas un lieu, mais vous, amis, collègues, enseignants, camarades de jeu, famille, voisins, tous ces visages magnifiques qui m’accueillent à nouveau, parce que je suis et serai toujours rien de plus qu’un parmi vous.«
Après la catastrophe industrielle Megalopolis, Francis Ford Coppola a annoncé que son prochain film, intitulé The Glimpses of the Moon (inspiré du livre du même nom d’Edith Wharton publié en 1922 – et paru en sous le titre La Splendeur des Lansing en 2000, puis renommé La Splendeur des âmes en 2012 -) serait une comédie musicale au budget modeste. The Glimpses of the Moon devrait arriver au cinéma en 2026.
Haha ma man Steven,
Totalement d’accord avec lui aussi.
Le Parrain (+le 2 peut-être) c’est le chef d’oeuvre total absolu.
Beau.
Ils se régalent les Anciens là ;))
ça c’est ce qu’on appelle un bel hommage
Même sa réponse c’est la classe totale. Coppola for ever.
Idem (et je le préfère au Parrain d’ailleurs).