Jurassic World 4 : Renaissance arrive bientôt au cinéma, et un premier extrait est là pour le rappeler.
En 2015, le grand retour de la saga Jurassic World 3 : Le Monde d’après « seulement » 1 milliard. Sachant que les budgets avaient explosé pour déer les 400 millions sur les suites, la question de la rentabilité sur de telles machines de guerre est inévitable.
Le studio Universal doit donc serrer un peu les fesses avec Jurassic World 4 : Renaissance. Va-t-il être reçu comme un nouveau départ et recréer l’engouement du film de 2015, ou sera-t-il perçu comme un simple quatrième épisode et continuer la tendance à la descente au box-office ? Le budget du blockbuster réalisé par Gareth Edwards (Godzilla, Rogue One, The Creator) est encore mystérieux, variant de 180 à 300 millions selon les sources. Autant dire qu’il y aura beaucoup à dire et découvrir dans les prochains mois.
D’ici là, Universal a une mission : mettre le paquet dans la promo pour faire de Jurassic World : Renaissance l’un des événements de cet été, surtout face à Superman et Les 4 Fantastiques qui sortent quasiment en même temps. Et le premier extrait lâché sur internet mise sur l’un des gros atouts de cette aventure : l’eau.
PARTIE DE CHASSE
Cet extrait lâché sur IGN montre Scarlett Johansson qui essaye de planter une fléchette dans un petit dino qui a tout l’air d’un mosasaure. On a bien dit « essaye » parce que la mission est corsée : le bateau tente de suivre le bestiau qui nage vite, et l’héroïne évite de justesse d’être le quatre heures de l’animal.
Comme tout extrait promo, ce n’est qu’un petit morceau d’une plus grande scène d’action, avec potentiellement des coupes pour le dynamiser et/ou cacher des éléments importants. Mais ça permet de se faire une première idée sur la musique signée Alexandre Desplat et la mise en scène de Gareth Edwards, amoureux des grosses bêtes depuis son premier film Monsters. Il l’a parfaitement démontré par la suite dans Godzilla, et il suffit de voir ce plan malin où l’œil géant du dinosaure sous l’eau fixe le corps paniqué de Scarlett Johansson pour sentir qu’il devrait là encore s’am avec les échelles entre humains et créatures.
JURASSIC WATERWORLD
S’il y a bien une chose qui a rarement été exploitée dans la saga, c’est les environnements aquatiques. Il y a eu la fin de Jurassic Park 3 où les héros sont attaqués par un spinosaure, l’arène du Mosasaure dans le premier Jurassic World avec notamment la mort réjouissante d’un personnage antipathique, l’intro mémorable et épique de Jurassic World 2, ou quelques images décevantes au début de Jurassic World 3, mais ce sont finalement des détails dans la saga.
Jurassic World : Renaissance semble avoir compris que c’était un argument de poids pour donner l’impression que le septième film de la franchise avait quelque chose de neuf à proposer.

Le film va d’ailleurs adapter une scène majeure du livre Jurassic Park de Michael Crichton, que Steven Spielberg a décidé de couper très tôt durant le développement du premier film : le radeau sur la rivière et le T-Rex. Ne reste plus qu’à espérer que Gareth Edwards a eu un minimum de liberté pour jouer avec cet univers, un peu comme Juan Antonio Bayona avec Jurassic World 2 – plein de gens n’aiment pas Fallen Kingdom, mais il a ses farouches défenseurs chez Ecran Large.
Jurassic World : Renaissance sortira le vendredi 4 juillet en .
C’est vrai que l’aspect « aquatique » n’a jamais vraiment été pris en compte dans les JP/JW, alors que pourtant avec un bestiaire aussi riche il y avait de quoi faire (hormis les quelques bribes de scènes ici et là citées dans l’article). Mais l’extrait en question est plutôt est plutôt chouette et me donne plus envie d’en voir plus, même si la précédente trilogie m’a un peu refroidi…
Ceci dit, comme j’ai un gros parti-pris positif sur G. Edwards, j’ai envie de lui donner sa chance, à ce nouveau Monde Jurassique 🙂
P.S: Et pareil pour moi, autant je désapprouve dans l’ensemble la trilogie JW, autant le 2e épisode, The Fallen Kingdom, est vraiment pour moi celui qui se démarque, avec des scènes plastiquement magnifiques, tout comme l’est la gestion du suspense (voire de la flippe) à certains moments, qui me rappellent les opus de Spielberg lorsque tous les éléments se conjuguent de la meilleure façon.
Pourquoi un vendredi ? C’est mois courant pour la métropolitaine