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Indiana Jones et le Cadran de la destinée, et explique pourquoi il en est un peu responsable.
Avec ses singes, ses aliens et son Shia LaBeouf, Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal a certainement divisé les fans de la saga. Mais avec plus de 786 millions de dollars au box-office, ce blockbuster au budget de 185 millions a été un absolu succès commercial. Incomparable avec les trois premiers volets ultra-rentables, certes, mais suffisant pour le placer devant Quantum of Solace (598 millions) et Iron Man (585 millions) en 2008.
Indiana Jones est ainsi entré dans l’ère moderne des franchises, et c’est ce qui explique les sommes hallucinantes dépensées pour le cinquième épisode, sorti en 2023. Premier épisode de la saga que Steven Spieberg n’a pas réalisé, Indiana Jones et le Cadran de la destinée aurait ainsi coûté 300 millions au moins, et probablement beaucoup plus. Et l’atterrissage a été rude puisque le film s’est royalement planté au box-office, avec seulement 384 millions.
Presque deux ans plus tard, Harrison Ford est revenu sur cet échec monumental, en expliquant son rôle dans l’histoire.
HARRISON FORD VOULAIT VRAIMENT CE INDIANA JONES 5
Harrison Ford a repris du service chez Disney puisqu’il sera à l’affiche de Red Hulk face au nouveau Captain America, et c’est dans le cadre de la promo du film Marvel qu’il a pu reparler d’Indiana Jones 5.
Interrogé à ce sujet par The Wall Street Journal en février 2025, Harrison Ford a lâché un « Shit happens », avant d’expliquer que c’est surtout lui qui avait envie de faire un autre film Indiana Jones :
« C’est vraiment moi qui pensais qu’il y avait une autre histoire à raconter. Indy a souffert des conséquences de la vie qu’il a décidé de mener, et je voulais encore une occasion de le ramener et le remettre là dehors, privé d’une partie de sa vitalité, pour voir ce qui allait se er. »
FORD ESCORTE SES FILMS
Ces quelques mots dénotent avec les paroles habituelles de Harrison Ford, qui joue généralement à merveille son rôle de gentil grincheux cynique à Hollywood. L’acteur a le sarcasme aiguisé et ne rate pas une occasion de le démontrer lorsqu’il est interrogé sur ses choix de carrière, ses films cultes ou sa propre légende – loin de ses collègues ultra premier degré qui parlent de cinéma comme s’ils étaient devant l’ONU.
Et même quand il joue son rôle (inévitable) dans la parade promo des gros films, il y va avec une certaine légèreté. Dans la même interview, il explique ainsi qu’il a signé pour Captain America 4 sans avoir lu le scénario, pour une raison toute simple :
« Pourquoi pas ? J’ai regardé assez de Marvel pour voir des acteurs que j’ire s’am. Je ne savais vraiment pas qu’à la fin, j’allais me transformer en Red Hulk. »
Autre chose que Harrison Ford ne fera pas comme certains collègues (au hasard, Shia LaBeouf) : descendre ses propres films. Il avait continué à défendre Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal au fil des années, et il en sera de même pour Indiana Jones et le Cadran de la destinée, comme il le déclare à The Wall Street Journal :
« Je suis toujours content d’avoir fait ce film. »
Des mots à mettre en parallèle avec ceux du réalisateur James Mangold, un peu plus amer, qui avait expliqué à Deadline en décembre 2024 :
« C’était une expérience joyeuse, mais ça fait mal dans le sens où j’aime vraiment Harrison et je voulais que le public l’aime tel qu’il est, et qu’il accepte ce que le film a à dire : que les choses ont une fin, ça fait partie de la vie. »
On peut débattre à l’infini sur Indiana Jones 4 et 5, le problème est simplement d’avoir prolongé cette saga qui s’était magnifiquement conclue avec La Dernière Croisade. Spielberg et Ford ont pensé et fait ce film comme ça, pour tourner la page. Il fallait laisser Indy vivre ses aventures dans l’imaginaire des spectateurs. Mais à Hollywood, jamais n’existe malheureusement pas.
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Les deux suites sont inutiles mais elles ont un point commun : le plaisir de retrouver et suivre ce personnage légendaire joué par un acteur légendaire. Même vieux, on aime Indy, même dans le 4.
Ensuite, le 4 est réalisé par Spielberg, ce qui donne des scènes génialement réalisées dans toute la première moitié du film (hormis le frigo). Pour moi ça sauve presque le film. Et Indy 5 est très divertissant si on accepte l’intro avec le Ford rajeuni et le final très osé mais malin. Bref, il ne fallait pas faire Indy 4 et 5 mais la saga sauve l’honneur. Et maintenant, place à des nouveaux héros et des nouvelles histoires ! Faut bien rêver…
« les choses ont une fin, ça fait partie de la vie. »
Et c’est comme ça que j’ai essayé de prendre le film (en sortant de la salle, j’attend quand même mon prochain visionnage), j’ai regretté bien des choses dans le films, le manque de scènes marquante, le regret de la grandiloquence de certaines séquences (la fin avec… bref pas de spoils mais vous voyez quoi. Les aliens dans le 4 c’était déjà costaud et loin du coté mystico-ésotérique-religieux de 2 des 3 premiers, ou du fantastique « chelou » du second, mais le 5 atteint des sommets). La trop longue et pas ionnante course-poursuite en tuktuk (ou dans les rues aux USA), et le manque de scène d’exploration/découverte de temple/ruine ancienne un peu stimulante.
Tout ça n’était pas si terrible, c’était juste un peu « pas ouf », ça manquait d’envergure, de magie, et surtout de rythme. Mais en soit y avait pas de quoi faire un malaise.
Reste que pour un baroud d’honneur on est en droit d’être vraiment sur notre faim (fin, vous l’avez ?)
Par contre y a une chose qui fait que j’ai eu de l’affection pour le film, médiocre dans son fond et sa forme, mais touchant dans son propos. Son constat, sa crudité, Henry Jones Junior est un vieillard, par impotent et bon pour l’EPHAD, mais c’est un vieux monsieur, usé, éreinté, rapiécé. Il tiens debout et au fond de lui brille une flammèche, mais jamais plus il ne fera d’étincelles.
Bien malgré lui il plonge dans un dernier marathon, il n’en sortira pas premier, il sera épaulé, é, guidé. Par des perso secondaire très chouette ou en « scénarium », mais il fera pas ce chemin par la seul force de son charisme, sa force physique, son intellect, sa chance ou son bonhomie. Non il arrivera a destination par tout ça, grâce a ce tout foutraque et presque malencontreux.
Pour finir comme un vieille homme usé, qui n’a pas réparé sa vie, ses déboires, ses erreurs é, ses trauma et brisures. Il aura pu connaitre un dernier tour de piste, qu’il n’a pas recherché, qu’il ne souhaitait pas. Et a l’arrivé il a pu faire la paix avec cette flamme a laquelle il a brulé durant 5 décennies et qui l’a laissé exsangue et solitaire.
Alors il termine, pas dans un musée, pas dans le petit bout d’esprit de spectateur comme un aventurier éternel, mais comme un homme qui retrouve un semblant de foyer, une fin maladroite. On arrache quelque chose au public, un fantasme, un symbole, pour le remettre a la place de l’homme faillible qu’il a toujours été.
Ok, bien des choses sont désacralisé dans ce 5eme opus et l’on aurait pu avoir aventure tout aussi douce, bienveillante et tendre (quoiqu’amer) pour Indy, en ayant notre dose d’aventure grandiose. Mais un film « clunky » pour offrir au personnage une sortie loin de son aura panaché (au fond entaché de souf, d’echec et de trauma)… C’est ptetre pas plus mal, ça ne fait que renforcer la « moral » de l’Histoire. Nos idoles sont Humaine et les projecteurs et maquillages ont des limites.
Parfois il est temps de raccrocher Fedora, fouet et vaillance, fermer le rideau et loin des regards terminer paisiblement dans la douce amertume de ce qu’il peut nous rester quand les rêves s’éteignent.
Donc non Indiana Jones et le Cadran de la Destinée n’est pas un Indiana Jones flamboyant, mais je le remercie d’avoir offert a Indy une sortie plus touchante qu’honorable.
La plus grosse erreur ça a été de garder Harrison Ford qui est définitivement trop vieux pour ça.. et ça à faire un scénario avec un perso secondaire qui doit faire le papysitter.
Il aurait fallu changer d’acteur juste après Indy 4 et réaliser un 5 ème volet juste après avec Bradley Cooper par exemple (qui selon moi était la personne parfaite pour succéder à Harrison Ford après le 4.. mais il est trop vieux maintenant).
Que ça soit pour Starwars ou pour Indy, les retours d’Harrison Ford sont ratés et c’est dommage. Il n’a plus l’âge et les personnage sont mal écrits globalement. Après, je pense que Indy 5 aurait mieux marché s’il n’y avait pas eu Indy 4. En tout, j’avais été très déçu par le 4 et le 5 moins quand même
Indy a souffert des conséquences de la vie qu’il a mené. Peut-être un ou deux trucs qu’il a chippé à Harry Steele et qui lui donne un gros poids sur la conscience ?
Franchement les interviews d’Harrison Ford sont toujours pince-sans-rire mais ça commence vraiment à devenir langue de bois et politiquement correct hollywoodien. Un IA ne ferait pas mieux. Après tant qu’il s’éclate sur fond vert en touchant un gros chèque et n’a pas peur du bide, on va pas le priver de ce petit plaisir.
Voir Indiana Jones « privé de sa vitalité » pour ne pas dire de sa virilité c’est exactement ce que les fans de la franchise ne voulais pas voir…
il devrait plus s’en vouloir d’avoir accepté de le faire alors qu’il n’avait clairement plus l’âge pour ces conneries. après, c’était moins honteux qu’indy 4.