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Nommé deux fois aux Oscars, le génial film d’animation Flow est bel et bien un succès mondial au box-office. Et c’est amplement mérité.
L’histoire du box-office est écrite par les vainqueurs. Du moins ceux qui dépensent des dizaines de millions de dollars en communication, comptent leur succès en centaines de millions voire en milliards, et célèbrent entre eux leurs victoires. Les courbettes médiatiques au sein de l’écurie Disney entre les frères Russo (Avengers : Endgame) et James Cameron (Avatar 2), pour savoir qui allait finir en première place du classement des plus gros succès de tous les temps (hors inflation évidemment), en sont une belle démonstration.
Mais le box-office est surtout une histoire de rentabilité. Combien d’argent est investi, pour combien d’argent gagné ? Dans l’ombre des blockbusters et leurs budgets à 100, 200 ou 300 millions de dollars, il y a ainsi des films plus modestes d’un point de vue financier, qui explosent régulièrement les compteurs de réussite commerciale.
En 2024, il y a par exemple eu les cas de Gints Zilbalodis.
SURFER SUR LE FLOW
Comme annoncé par Variety, Flow a é la barre des 20 millions de dollars au box-office. Ça peut sembler minuscule, mais étant donné que le film a coûté 3,7 millions de dollars (3,5 millions d’euros, puisque c’est une co-production entre la Lettonie, la Belgique et la ), c’est une belle victoire.
C’est même un score fantastique pour un film d’animation indépendant, à mettre en parallèle avec Marcel le Coquillage (avec ses chaussures) (6,9 millions), Mon ami robot (4,7 millions au box-office mondial), Flee (2 millions), Mars Express (1,5 million), J’ai perdu mon corps (1,1 million), ou le récent Mémoires d’un escargot (moins de 2 millions actuellement).
On peut sans effort comparer Flow à un autre film d’animation de 2024, qui raconte lui aussi une histoire d’animaux et d’entraide dans un monde sans humains (ou presque) : Le Robot sauvage, du studio DreamWorks Animation. Il a encaissé près de 330 millions au box-office mondial, mais pour un budget officiel de 78 millions (sans compter le marketing, forcément cher pour un tel blockbuster).
Flow a rapporté 5 fois l’équivalent de son budget au box-office, contre 4 environ pour Le Robot Sauvage. D’où l’importance de la rentabilité pour véritablement mesurer et analyser les chiffres. Et célébrer comme il se doit les réussites des films plus discrets.
CHAT PERCHÉ
Réalisateur, co-scénariste et co-compositeur de Flow, Gints Zilbalodis, a commenté ce succès sur Instagram :
« Flow a rapporté plus de 20 millions au box-office mondial ! Pas mal pour un film qui a coûté 3,5 millions d’euros. Et il doit encore sortir dans de nombreux gros pays. Ça montre qu’il y a un appétit pour de l’animation plus indépendante, et on va voir une bien plus grande variété dans les films qui vont se faire. »
Gints Zilbalodis sait sûrement de quoi il parle puisqu’il est en pleine tournée à Hollywood, comme le veut la tradition lorsqu’un tel film attire l’attention. Flow a ainsi été omniprésent dans les grandes cérémonies : les Oscars (nominations comme meilleur film international et meilleur film d’animation), les BAFTA (nomination comme meilleur film d’animation), les Golden Globes (prix du meilleur film d’animation), les Critics Choix Awards (nominations comme meilleur film international, et meilleur film d’animation), ou encore les Producer Guild Awards.
Début 2025, Gints Zilbalodis a donc rendu visite à plusieurs grands studios américains : Sony Animation, Pixar et Laika. Et forcément, ça donne immédiatement envie de rêver à une collaboration entre le cinéaste letton et le studio derrière Coraline, L’Étrange Pouvoir de Norman, Les Boxtrolls, Kubo et l’armure magique, et Monsieur Link.
Mais le réalisateur se réjouit surtout que le succès de Flow ait déjà commencé à booster l’économie du cinéma en Lettonie. Il a déjà annoncé qu’il souhaitait continuer à travailler dans son studio, Dream Well Studio, et qu’il savait au moins une chose : Flow n’aura pas de suite. Merci pour ça, Gints.
Superbe film d’animation, vu deux fois en salle tellement j’ai aimé. Il écrase les films Disney avec les gentils animaux qui parlent. Quelle créativité!
Bof je n’ai pas été emballé (pourtant j’aime quand il n’y pas ou peu de dialogues) car l’histoire, le pseudo « lore », les relations entres les personnages : rien n’est développé. Du coup quand le film se termine, tu as l’impression d’en être qu’à la moitié… Et les animaux visuellement laid (le regard mort du labrador, le chat sans moustache sérieux ?) Il y a 2,3 plans sympas voir poétique par moment ok mais ça ne suffit pas. En tout cas tant mieux pour l’équipe derrière qui font avec leurs petit moyens, en espérant que leur prochain projet sera plus ambitieux.
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PS : j’ai maté The Wild Robot pour comparer, bon là c’est clairement adressé aux gosses.
j’ai trouver tres sympa et sa se regarde sans voir le temps er
Amplement mérité. J’ai déjà précommande le blu-ray , qui doit sortir début mars,sur le site de la fnac.