Miss Peregrine et les Enfants Particuliers, le roman culte de Ransom Riggs, dont voici la première bande-annonce.
Les fans de l’œuvre originale risquent de grincer longuement des dents. Oubliez l’atmosphère étrange et éthérée du texte qui aura fait rêver des milliers de lecteurs, Tim Burton ne compte manifestement pas revenir à l’inquiétante étrangeté de ses débuts et préfère clairement le tout numérique. De même l’atmosphère de mystère semble s’être largement fait la malle.
Néanmoins on ne tapera pas comme des enragés sur cette première bande-annonce de Miss Peregrine et les Enfants Particuliers, au contraire. Tout d’abord parce que la présence d’Eva Green nous ravit. Si elle n’a plus grand-chose à voir avec la mystérieuse Peregrine que nous ocnnaissions, elle devrait encore nous offrir une des partitions hautes en couleur qui ont fait d’elle une des grandes égéries du cinéma de genre.
De même, Tim Burton aura embarqué son fabuleux casting (Asa Butterfield, Chris O’Dowd, Judi Dench, Samuel L. Jackson, Terence Stamp et Rupert Everett) dans une aventure plus torturée que la majorité des divertissements Hollywoodiens.
L’ambiance ne semble pas correspondre au livre, du moins au gros tiers que j’ai lu jusque là. On dirait une sorte de suite à Dark Shadows …
Du gus qui dit « vous êtes complètement à la masse » à celui qui use des comparaisons faciles de bas étage (vues/lues/entendues mille fois) pour dire que Big Eyes est simplement « un docu fiction », « une purge abominable », je ne sais lequel est le pire. En tout cas c’est la même bête.
Ca fait en tout cas beaucoup plus envie qu’Alice aux Pays des Merveilles, qui était une sacrée purge…
Le gros problème de Burton sur c’est derniers films, d’un point de vue graphique, est qu’il s’évertue à travailler avec Benoît Delbonnel.
D’où cet esthétique sirupeuse qui dégueulasse toutes ses images… Bizarrement, quand le mec bosse avec Emmanuel Lubezki sur Spleepy Hollow, on a droit à une photographie de dingue!
Tout est trop propre et trop fake, surtout les CGI.
Le trailer n’aide pas, il est pourri avec cette musique cliché à mort.
Dommage, il y avait le potentiel de faire mieux.
Déjà son pote Johnny Depp qui redevient acteur avec Black Mass, le Tim qui me donne à nouveau envie de retourner voir un de ses films au cinéma, mais qu’est-ce qu’il ont ces deux-là??! 🙂
Ah oui c’est sûr que si on aime les docu fictions de feu La 5, Big Eyes tient du chef d’oeuvre.
Autrement, c’est une purge innommable, d’une laideur sans nom, avec des acteurs en roue libre totale.
C’est sûr que tout être humain évolue et n’a pas toujours envie de refaire la même chose. Mais,
oui il y a un mais, je ne retrouve pas du tout Tim Burton depuis quelques temps.
Cela ressemble à tous les films du moment…
Ah Ah Ah ! « du piteux Big Eyes » alors que c’est le meilleur film de Tim Burton depuis bien longtemps… vous êtes complètement à la masse.