Jackie Chan, ce n'est pas que des chorégraphies martiales démentes et des dizaines d'os brisés pour le plaisir du cinéma. C'est du grand art de mise en scène, qu'on a classé en 10 films indispensables.
C'est une figure incontournable pour les amateurs d'action, une légende pour les amateurs de comédie et la référence internationale absolue de la comédie d'action. Jackie Chan est un monument du cinéma hongkongais, qui a non seulement largement contribué à son exportation en occident, mais l'a doté de quelques-uns de ses chefs-d'œuvre. La rédaction compte dans ses rangs deux de ses irateurs, dont la mâchoire se décroche encore à chaque cascade insensée, à chaque mimique, à chaque coup de pied.
Difficile, très difficile de sélectionner 10 œuvres dans son impressionnante filmographie, qui compte largement plus d'une centaine de titres. L'élaboration de cette sélection a donc fait l'objet de débats enragés, qui ont bien failli finir en combats de maître. Présentés par ordre chronologique, voici donc nos 10 films préférés de Jackie Chan. Garanti 100% subjectivité et amour de la mandale bien placée.

1. La Hyène intrépide
- Sortie : 1979
- Durée : 1h37

Féru d’arts martiaux depuis ses 7 ans, Jackie Chan commence sa carrière par de brèves apparitions, y compris dans des films de Bruce Lee. Son premier gros succès en tête d'affiche est Se ying diu sau, titré en français Le Chinois se déchaîne (oui...), mais son premier long-métrage en tant que réalisateur est bel et bien La Hyène intrépide, démonstration d'action comique qui fait longuement étalage de ses nombreux talents. Il y applique les préceptes de la kung-fu comedy, plus ou moins élaborés avec le réalisateur Yuen Woo-Ping lors de la production de Se ying diu sau et pousse déjà l'idée dans des extrêmes impressionnants.
Le récit, qui reprend les figures de l'élève dissipé et du sage maître, puis une histoire de vengeance, est pensé uniquement pour laisser s'exprimer la gestuelle de l'acteur, qui se donne tout entier à son art. Les séquences d’action se succèdent à un rythme effréné, chacune tâchant de s’articuler autour d’un concept très précis et d’épuiser toutes les possibilités qu’il offre dans un combat. Un entraînement pris un peu trop à la légère, un duel avec un ennemi muni d’une lame… ou bien sur la scène des baguettes, première séquence cultissime de sa carrière, qui définit le génie qu’il est en train d’imposer en transformant le moindre objet du quotidien en terrain de jeu aux possibilités infinies. Souvent parodié, jamais égalé…
2. Le Marin des mers de Chine
- Sortie : 1983
- Durée : 1h46
Le Marin des mers de Chine, et dans une moindre mesure sa suite sortie en 1987, est l’un des piliers de la filmographie de l’acteur. Bien qu’il y aurait beaucoup à dire sur sa description historique et frénétique du Hong-Kong de la fin du XIXe siècle (déjà occupée par les Anglais), il s’agit avant tout d’un accomplissement technique et physique devenu légendaire. Si La Hyène intrépide démontrait tout le potentiel de la kung-fu comedy à la Jackie Chan, c’est bien ce film qui confirme aux yeux du monde ses deux qualités les plus célèbres : une soif de cascade méprisant sa propre sécurité et un comique de geste chorégraphié renvoyant directement au slapstick et à ces célèbres représentants américains : Buster Keaton et Harold Lloyd.
La première est gravée dans le pavé de la péninsule grâce à une chute qui faillit lui coûter la vie. Suspendu à une horloge, il se laisse tomber sur une suite d’auvents. Malheureusement, il se réceptionne très mal et, selon l’autobiographie I am Jackie Chan, sa nuque en prend un sacré coup. Magie du cinéma hongkongais de l’époque : il garde la prise au montage. Encore aujourd’hui, difficile de ne pas détourner le regard lorsque sa tête s’écrase au sol. L’absence de contrôle sur les cascades est assumée par le film, ce qui sidère les amateurs d’action. La deuxième est plus subtile. En 2020, au South China Morning Post, le comédien explique qu’il n’avait en fait pas vu de films slapstick à cette période et qu’il en assumait l’héritage quand il voyait que ça plaisait aux critiques occidentales. Il aurait donc créé son propre slapstick contemporain et local, ce qui force d’autant plus le respect.
3. Soif de justice
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J’aime bien Jackie Chan mais tous ses films sont loin d’être géniaux.
@的时候水电费水电费水电费水电费是的 hatc : moi bêtement, quand je vais voir un film, je regarde pas les potins, du coup :
Il a renié sa fille car lesbienne.
Ça ne vous pose aucun problème je vois.
Petit rappel:
Jacky Chan ne fait pas tous ses combats ni toutes ses cascades!
Et cela depuis début de sa carrière…
Il est doublé la plupart du temps!
Depuis la VHS, l’arrivée des formats numériques révèlent les supercheries…il suffit de mettre sur »pause » et là, la magie s’annule, le mythe tombe.
Beaucoup de reportages sur ce sujet sur le net.
A titre perso je mets en tête de liste le diptyque Snake in the eagle’s shadow / Drunken Master. Ce mélange de slapstick à la Buster Keaton avec les chorégraphies de Yuen Woo-Ping… Ces films peuvent sembler ringards aujourd’hui, toutefois je leur trouve une élégance rare.
Et comme cités précédemment Police Story + Le Marin des Mers de Chine. Period.
Je rajouterai à titre personnel, Gorgeous, rien que pour les deux combats avec le regretté Bradley Allan.
Perso ce serait police story mon numéro 1
The bronx
Dur de faire un top…
Mais forcément : marin des mers de chine/ police store 1 à 3 / opération condor / drunken Master 2 / who am i
Un maitre
J’ai pas le compte prénium, lequel est premier ?