Que serait James Bond sans son immense harem de girls plus ou moins avenantes ? Elles finissent (presque) toutes par succomber aux charmes de l'agent 007. Certaines sont entrées dans la légende, d'autres (plus rares) ont connu des carrières enviables, mais toutes nous ont marqué, au moins le temps d'une scène. A l'occasion de la sortie du 23ème Bond officiel, Moonraker. .
James Bond contre Dr. No (1962)
Lorsque la sculpturale Le Crépuscule des aigles) avant de s'échouer sur les récifs de la gaudriole italienne (L'Infirmière, Ursula l'antigang) ou les séries TV (Falcon Crest). Finalement c'est sa vie sentimentale tapageuse avec Jean-Paul Belmondo, Ryan O'Neal ou Warren Beatty qui retient plus l'attention que ses prestations cinéma. Dommage pour celle qui fut, avec Raquel Welch, le parangon de la beauté féminine des 60's.
Autre girl notable de la saga James Bond période Sean Connery, la brune Bons Baisers de Russie.
Bons baisers de Russie (1963)
A la fois appât et intérêt sentimental majeur de l'intrigue, la russe Tatiana Romanova est la première véritable espionne que James Bond sera amené à croiser dans sa longue carrière. Incarnée par la Miss Rome 1960 Daniela Bianchi (qui est doublée au age), ce caractère de femme ambivalente voire dangereuse mais qui sera « retournée » grâce aux talents si particuliers de notre espion préféré sera désormais un classique de la légende bondienne. Après Bons baisers de Russie, la blonde Daniela Bianchi n'arrivera pas à se défaire de ce genre de rôle d'espionne, apparaissant dans la parodie OK Connery (interprété par le propre frère de Sean, Neil !) qui utilisait des acteurs réguliers de la série et autres copies transalpines comme Mission spéciale Lady Chaplin, avant de prendre une retraite anticipée en 1968.
Plus intéressant se trouve être le destin de Dr Jekyll & Sister Hyde, et a continué dans le cinéma jusqu'en 1995.
Goldfinger (1964)
Avec le personnage Pussy Galore (littéralement «Plein de Chattes»), les créateurs de la série James Bond initient la liste des noms scabreux à double-sens et haut potentiel érotique. Interprétée par l'expérimentée Shalako en 1967), elle est aussi très présente dans le domaine caritatif avec l'association Fairtrade d'aide au Tiers-Monde, et a fait partie d'une campagne de sensibilisation aux violences domestiques.
Plus malchanceuses dans leur destin bondien, les sœurs Jill Masterson (Shirley Eaton) et Tilly Masterson (Tania Mallet) ouvrent aussi le ballet des femmes qui finiront par payer leur alliance ou leur faiblesse vis-à-vis de l'agent 007. Restée anthologique par le raffinement et la cruauté de son exécution, l'image de Shirley Eaton étouffée dans de la peinture d'or sera un des principaux thèmes de la campagne de promo de Goldfinger. En tant qu'actrice, après avoir pas mal œuvré et ce, depuis les années 50, elle aura du mal à négocié la suite de sa carrière, y mettant fin en 1968 après la sortie du décevant diptyque The 1000 Eyes of Sumuru/Seven Secrets of Sumuru où elle interprétait le rôle-titre de femme-fatale toute dévouée à éradiquer la gente masculine de la Terre.
Après le rôle de Tilly Masterson, sœur vengeresse de Jill, qui connaîtra un sort tout aussi funeste lorsqu'elle croisera Oddjob et son terrible chapeau, Tania Mallet préférera dans la vraie vie se consacrer exclusivement au mannequinât.
Victime, indirecte ou directe, du machisme de James Bond, la serbe Nadja Regin dans le rôle de la traîtresse Bonita se prendra un bon coup de poing dans le pré-générique et une bonne remarque cinglante à la clé, tandis que Margaret Nolann, dans celui de la masseuse Dink, héritera d'une bonne tape sur les fesses.
Opération Tonnerre (1965)
Avec Opération Tonnerre, la Bondmania atteint son apogée et les promoteurs de la série débutent leur fructueuse collaboration avec Playboy, le journal de charme s'octroyant les droits sur les reportages photos du film et les exclusivités sur les vedettes et cela publiés dès le numéro de Novembre 1965.
Cocorico, La Baie sanglante) où sa beauté fait effet, elle décide de prendre une retraite méritée, non sans une dernière version TV du roman Le Rouge et le noir en 1997, où elle croise une autre ex-James Bond girl française, Carole Bouquet.
Avec le personnage de Fiona Volpe, la rousse italienne Pas de roses pour OSS 117 ou la série TV Des agents très spéciaux, et enchaînera film sur film dans tous les genres, western, SF, policier, blaxpoitation, péplum dont l'érotique Les Amazones réalisé par Terence Young, et stoppera son activité en 1978.
Même si leurs personnages sont plus discrets, la fausse blonde Molly Peters dans la blouse de l'infirmière Patricia Fearing, toute attachée à la forme de James Bond, ou la brune Martine Beswick (2° James Bond à son actif) dans la peau du malheureux agent Paula Caplan garnissent à merveille l'aréopage de beautés qui entoure ce sacré veinard de 007.
On ne vit que Deux Fois (1967)
Il est évident que les aventures de James Bond au pays du Soleil Levant seraient aussi un bon moyen pour James Bond de croiser des beautés locales. Les bombes japonaises Akiko Wakabayashi (Aki) ont vite fait de convertir l'agent de Sa Majesté aux bienfaits de la culture nippone, à grand renfort de bain et de massage, la seconde assurant aussi le rôle fictif, mais fatal, de la femme de James Bond ! Actrices confirmées qui avaient déjà une longue carrière à leur actif, ces véritables icônes de la pop-culture avaient auparavant croisé les plus gros monstres de la Toho comme Godzilla, Gidorah, Dogora et même King Kong. Akiko Wakabayashi avait menacé la production d'un hara-kiri si elle n'était pas prise alors que Mie Hama aura l'honneur de devenir la première Playmate asiatique au monde.
Au rayon bad girl, la première rencontre asiatique de James Bond avec la vénéneuse Ling (Tsai Chin, habituelle fille de Fu Manchu dans la série de films interprétée par Christopher Lee) est de celle qui faillit tourner au vinaigre. Toute dévouée au SPECTRE , l'agent Helga Brandt (dans le roman originel, elle était l'héroïne) se montrera plus acharnée à la perte de James Bond, menaçant ce dernier avec un scalpel mais finissant comme pâture aux piranhas de Blofeld, comme prix de son échec. Interprétée par la star allemande en 1969.
Casino Royale (1967)
Projet concurrent à la saga produite par Saltzman/Broccoli, cette parodie scénarisée (en partie) par Woody Allen et co-dirigée par pas moins de sept réalisateurs (dont John Huston et Val Guest) atteint des sommets dans le portnawak jouissif et irrévérencieux envers son sujet, et se paye le plus beau défilé de beauté des sixties. Au gré des différents sketchs qui émaillent cet OFNI symbole du pop-art, ce ne sont pas moins de cinq bond-girls parmi les plus sexy qui évoluent devant nos yeux ébahis, soit Ursula Andress, l'israélienne Daliah Lavi, la pétulante Barbara Bouchet dans le rôle de Miss Moneypenny, la bombe londonienne Joanna Pettet (dans le rôle de Mata Bond fille de qui-vous-avez-compris), et la toute jeune Jacqueline Bisset (Mary Goodnight). Petite cerise sur le gâteau, l'ancienne génération n'est pas en reste avec Deborah Kerr hilarante en rude veuve écossaise.
Au service secret de sa Majesté (1969)
Avec ce film qui restera hors norme dans la série, de Douglas Hickox.
Mais parmi l'armada de jeunes donzelles « soignées » dans l'hospice de Bolfeld, filles de bonne famille prêtes à se payer ce cher Bond/Lazenby infiltré tel le loup dans la bergerie, on se souviendra plus particulièrement des jolis minois de Joanna Lumley (Chapeau Melon et Bottes de cuir période 70s), Julie Ege (Creatures the world forgot) et Anouska Hempel (Black Snake de Russ Meyer en 1973).
Les Diamants sont éternels (1971)
Avec le retour de Sean Connery, la série renoue avec le machisme qui convient si bien à l'acteur écossais (« On devrait fesser une femme de temps à autre… »), en accentuant le côté trivial. James Bond girl de service, l'américaine Lana Wood, petite sœur de Nathalie Wood, avait fait ses armes dans la série fleuve Peyton Place avant que sa prestation pour Playboy au début de l'année 71 lui ouvre les portes pour Les Diamants sont éternels, mais ici elle hérite du rôle de la nunuche de service Plenty O'Toole (en français, Abondance Delaqueue), au nom bien en relation avec son décolleté.
Dans le vivier du SPECTRE, on croisera la brune française Denise Perrier (Miss Monde 1953) qui aura le redoutable privilège de se faire étrangler avec son propre bikini (avec un des rares moments de bref nudité de la série), et les amazones Trina Parks (Thumper) et Lola Larson (Bambi !) qui se déchaîneront allègrement sur James Bond avant que celui ne prenne sa revanche dans l'eau de la piscine ! Il est à noter que Trina Parks fût la première afro-américaine dans un James Bond… le si conservateur (et un brin raciste) Ian Fleming commençait à se retourner doucement dans sa tombe.
Vivre et laisser mourir (1973)
Succès de la Blaxpoitation oblige, James Bond fut bien obliger d'aller naviguer du côté du cinéma de genre et d'y croiser les beautés exotiques qui y régnaient alors. Ce fut Le Parrain de Harlem, qui devint ainsi la première James Bond Girl noire de l'histoire, Rosie Carver. Sir Ian Fleming peut bien se retourner complètement dans sa tombe. Mais certains rêvent encore de ce que le film aurait été si ce rôle avait été attribué à Pam Grier…
Mais c'est toujours une blanche, en l'occurrence l'anglaise Dr. Quinn, femme médecin dans les années 1990. Elle est par ailleurs devenu porte-parole de l'UNICEF.
Dans la catégorie amusement de rigueur, on se souviendra de la brune et généreuse Miss Caruso interprétée par la starlette The Vampire Lovers et Amicalement vôtre), dont la robe est déboutonnée par la montre magnétique de Bond, dans la scène pré-générique. Et ainsi eut le privilège d'ouvrir le bal de toutes les conquêtes à venir du nouveau 007, Roger Moore.
L'Homme au pistolet d'or (1974)
Malgré une beauté assourdissante, la suédoise The Wicker Man mais elle verra sa carrière infléchir par la suite vers la série B (Les Mines du roi Salomon version 77) voir la Z (Beverly Hills Vamp) avant une ultime apparition dans la série Lexx.
Plus racée et altière, l'autre suédoise du film, Rollerball, l'érotique Tattoo, quelques épisodes de Starsky & Hutch et Walker, Texas Ranger et vient de finir un film pour 2008.
Plus exotiques, l'anglaise Carmen Du Sautoy apparaît dans les atours de la danseuse orientale Saïda, alors que la chinoise Qiu Yuen (future mémère aux super-pouvoirs de Kung Fu Hustle) et la taï Joie Vejjajiva jouent des arts martiaux en tenue d'écolière.
L'Espion qui m'aimait (1977)
Mannequin-vedette de l'agence Ford, Le continent des hommes-poissons. Après être ée par la case drogue et addiction diverse, elle créa un centre de désintoxication et obtint en 1993 un diplôme de psychologie. Belle, responsable et intelligente, que demandez de mieux pour celle qui reste la meilleure James Bond Girl de l'ère Roger Moore.
Autre reine de la série B à faire son entrée dans la série, la voluptueuse Star Crash. Après avoir mis sa carrière en sourdine, préférant la musique et la peinture, la belle anglaise semble avoir renoué avec ses premières amours en jouant dans un film d'horreur, The Absence of Light en 2006.
Parmi les autres beautés qui émaillent L'Espion qui m'aimait, on se souviendra de Sue Vanner, la blonde sur peau de bête de la séquence pré-générique (en fait une agent russe), de l'arrivée du personnage récurrent de la secrétaire particulière du général Gogol, dénommée Rubelvitch, interprétée par Eva Reuber-Staier, ex-Miss Monde 1969, et d'Olga Bisera dans la peau de Felicca, séduisante cairote dont l'étreinte avec 007 sera malheureusement écourtée
Moonraker (1979)
Peut-être pas la plus séduisante des Bond Girls, la texanne Creepshow 2 et même faire une apparition clin d'œil dans le premier épisode d'Austin Powers.
Dans le rôle de l'inévitable sacrifiée une fois avérée sa faiblesse envers le sex-appeal de James Bond, Yor, le chasseur du futur, plus sérieuse en tant que junkie dans le drame Tunnel, et dans les nombreux magazines de charme qu'elle décorera pendant de longues années.
Dans les seconds rôles, nous avons la brune Blanche Ravalec dans celui de Dolly, la fiancée aux couettes de ‘Jaws' et par ailleurs celle qui le fera basculer dans le camp des bons. Cette dernière avait débuté aux côtés d'Anne Parillaud dans L'Hôtel de la plage avant de continuer une carrière hexagonale et télévisuelle (Nestor Burma, Groupe flag, Navarro).
Dans celles qui jouent plutôt du côté opposé, il y a l'hôtesse (Leila shenna) qui ne veut pas faire d'extras avec Mr Bond si ce n'est le tuer, et parmi tous ses jolis pots de fleurs accessoirement exemples de la race supérieure chère à Drax, nous avons les mannequins Françoise Gayat, Françoise Libert, Catherine Serre et la polonaise Irka Bochenko.
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