L’abominable Avatar chinois : le désastre hallucinant du film Empires of the Deep

Par Geoffrey Crété
31 mars 2024
MAJ : 2 avril 2024
Empires of the Deep : avatar aquaman chinois empires of the deep

C'est le récit d'un désastre absolument ahurissant : celui d'Empires of the Deep, superproduction chinoise annoncée comme une giga-franchise à la Avatar, Transformers et Star Wars... et qui a simplement été enterrée après le tournage.

Dans une autre dimension, tout le monde connaîtrait le film Olga Kurylenko en reine des sirènes au cœur d'une guerre ancestrale sur fond de mythologie grecque. Il y aurait même une franchise à la Avatar, Indiana Jones, Le Seigneur des anneaux et Star Wars. C'était en tout cas l'ambitieux projet du milliardaire chinois Jon Jiang, qui voulait imposer le blockbuster chinois face à Hollywood.

Mais si Empires of the Deep n'évoque absolument rien pour vous, c'est normal. Plus de 10 ans après sa sortie prévue, ce film a purement et simplement été mis à la poubelle, et toutes les personnes impliquées prient certainement pour que personne ne le sorte un jour.

Que s'est-il é ? Comment un projet avec une équipe professionnelle et des moyens impressionnants a-t-il pu à ce point tourner au désastre ? Promis, ça vaut le détour, parce que c'est absolument incroyable.

 

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"un film Hollywood fait par des chinois"

Avril 2010. Quatre mois après sa sortie, Avatar est encore en train de cartonner dans les salles du monde entier pour redéfinir la notion de "succès" au box-office. A l'autre bout du monde, en Chine, quelque chose se réveille. La presse américaine (The Hollywood Reporter, The New York Times) est invitée par le producteur Jon Jiang sur le plateau de sa superproduction en 3D Empires of the Deep, avant la grande conférence de presse.

Le réalisateur Michael French et le casting (notamment Olga Kurylenko, auréolée du succès du James Bond Quantum of Solace) sont là pour donner le coup d'envoi marketing, avec la première bande-annonce du film. Il y a des danseuses, des blagues, des sourires. Tout semble aller pour le mieux.

 

 Obscurs extraits trouvés sur YouTube, via un compte fan d'Olga Kurylenko :

 

Après sept mois de tournage, le film est bientôt terminé – en théorie. La postproduction va commencer pour une date de sortie prévue à l'été 2011, au milieu des Transformers 3, Pirates des Caraïbes 4 et autres super-héros. Tourné en anglais, Empires of the Deep est présenté comme le plus gros budget de l'histoire du cinéma chinois, avec une ambition américaine affichée.

« On n'est personne à Hollywood, mais on n'a pas besoin de financement, donc on va faire ce film du mieux qu'on peut et ensuite aller frapper à la porte de Hollywood, pour leur dire "Prenez-le si vous aimez ce que voyez"  ». A l'époque, Jon Jiang explique qu'il a déjà commencé à discuter avec des studios, et espère que l'un d'eux se chargera de la distribution mondiale d'Empires of the Deep, sachant que les droits chinois sont déjà achetés.

« C'est un film hollywoodien fait par des Chinois. On utilisera nos ressources pour le vendre donc ça va marcher. Il faut que ça marche. »

Spoiler alert : ça ne s'est pas é comme prévu.

 

Empires of the Deep : Affiche Deep Impact

 

la lubie d'un milliardaire chinois

14 ans plus tard, Empire of the Deep n'est pas sorti. Pire que ça : Il a été purement et simplement oublié. Aucun signe de vie depuis la bande-annonce absolument hilarante sortie en 2012, si ce n'est une autre vidéo publiée en 2016 dans le cadre d'une obscure campagne de financement participatif pour trouver 150 000 dollars... qui n'ont jamais été récoltés.

Autant dire que le milliardaire Jon Jiang (Jiang Hongyu, de son vrai nom) doit être au fond du trou puisque c'était son bébé. L'ambition hollywoodienne, une partie du budget estimé à 100 millions de dollars (en réalité, ce serait deux ou trois fois moins), la création d'une boîte d'effets visuels (Fontelysee Pictures), le scénario avec des sirènes, des guerriers grecs, des pirates et des créatures aquatiques géantes : tout vient de lui.

Et c'est justement le problème puisque tout indique que le magnat de l'immobilier était un producteur parfaitement incompétent, qui a aligné les pires décisions.

 

Empires of the Deep : photo Olga Kurylenkosecours

 

La première : il refusait obstinément d'entendre les critiques sur son scénario. D'abord intitulé Mermaid Island, Empires of the Deep devait raconter l'histoire d'Atlas, le fils de Poseidon, dont la petite vie bien tranquille est chamboulée quand une armée de guerriers tritons à dos de crabes géants envahit son village, enlève son père adoptif et emporte le temple de Poseidon en entier. Atlas part donc à leur recherche avec l'aide d'un ami, croisera son alter ego Silver Eye, et découvrira l'existence de huit royaumes aquatiques qui protègent les océans depuis la nuit des temps face à un méchant démon. Plot twist : ce démon était apparemment Atlas lui-même, incarné par le même acteur mais en full CGI.

Engagé en 2007 pour développer l'histoire contre un salaire de 25 000 dollars, Randall Frakes (un collaborateur de James Cameron sur Terminator et Aliens) racontait à The Atavist Magazine en 2016 que le scénario était « une mauvaise copie de scènes des Aventuriers de l'arche perdue, de Star Wars, de tous les films à succès des années 80 ». Le producteur le savait mais s'accrochait malgré tout, refusant par exemple de changer une scène de poursuite avec des wagons, copiée sur Indiana Jones et le Temple maudit.

Une phrase de l'article de The Atavist Magazine résume bien le niveau des discussions : « Jiang ne débattait pas. Frakes raconte qu'à la place, il l'a emmené dans son garage pour lui montrer sa Lamborghini ».

 

Empires of the Deep : photo Le Grand Atlas des choix capillaires

 

tant pis pitof

Jon Jiang avait aussi attiré l'attention d'Irvin Kershner, le réalisateur de Star Wars : Épisode V - L'Empire contre-attaque, RoboCop 2 et le James Bond Jamais plus jamais. Avec Randall Frakes, le cinéaste a proposé une toute nouvelle intrigue, dans le monde moderne, avec des personnages qui découvrent un royaume perdu au fond des océans. Jiang a refusé, et Kershner et Frakes sont partis.

Entre alors en scène Pitof, le réalisateur français de Vidocq et Catwoman. Il a reçu un scénario traduit en français complètement incompréhensible, mais a accepté puisque c'était tout de même 400 000 dollars versés direct pour une année de travail. Lui aussi a tenté de repartir à zéro, avec l'aide du scénariste Michael Ryan, pour arriver à quelque chose dans le style du remake du Choc des Titans – beaucoup d'action et de l'humour. Là encore, Jiang a tout rejeté en bloc, et Pitof et Michael Ryan sont partis.

Fin 2009, Jon Jiang a finalement rappelé le Jonathan Lawrence qu'il avait gentiment envoyé balader deux ans plus tôt en pensant trouver plus expérimenté que lui. Après 4 ans, 8 scénaristes et une quarantaine de réécritures, Empire of the Deep était enfin prêt à être tourné.

Sans surprise, les vrais problèmes ne faisaient que commencer.

 

Empires of the Deep : photo Premier jour de tournage

 

"entre transformers et shakespeare"

Jon Jiang était partout et prenait presque toutes les décisions. Il voulait choisir les accessoires, les costumes, le design des créatures, les décors, et les acteurs – notamment sa petite amie et apprentie comédienne Shi Yanfei, qui parlait à peine anglais.

Mais le rôle le plus important était celui de la reine des sirènes ; non pas parce qu'il est central dans le scénario, mais parce que l'actrice servirait d'argument commercial pour le marché (comprenez : elle sera en gros sur l'affiche, même si elle n'a que 3 minutes à l'écran). Le producteur voulait apparemment Sharon Stone ou Monica Bellucci, et c'est finalement Olga Kurylenko qui a é une dizaine de jours sur le tournage. La rumeur parle d'un joli cachet d'1 million de dollars.

 

Empires of the Deep : photo Tirer la sirène d'alarme

 

Pendant la préproduction, Jonathan Lawrence a essayé rafistoler le scénario, que ce soit pour rendre Atlas un peu plus intéressant (avec notamment une romance et une orpheline à ses côtés) ou pour réécrire certaines aberrations (une pilule magique qui ressuscitait le père du héros à la fin, mais aucun autre personnage). Là encore, l'article de The Atavist est formidable : il raconte que lors d'une réunion, Lawrence a expliqué au traducteur du producteur « Dis-lui : "Ton scénario est l'une des pires merdes que j'ai jamais lues ».

Lawrence raconte que le producteur n'avait qu'une chose en tête : l'action. Il expliquait à Vice en 2021 : « Il n'arrêtait pas de parler de Transformers. "Ça va être énorme comme Transformers". Il disait que c'était un croisement entre Transformers et Shakespeare ».

 

Empires of the Deep : photo Shakespeare in larve

 

le mur des Lamentations

En décembre 2009, Jon Jiang a ordonné le début du tournage. Peu importe si le réalisateur n'avait pas terminé la réécriture du scénario et encore moins eu le temps de répéter avec ses acteurs. Tout a été lancé et surtout tourné en quatrième vitesse, et très vite le mensonge du budget de 100 millions est devenu évident.

La langue a sans surprise été une source de problèmes, avec un choc des cultures qui a mis tout le monde sur les nerfs. Les Américains et les Chinois avaient des conceptions très différentes de la hiérarchie, du respect, et même du silence sur un plateau de tournage. Jon Jiang ne parlant pas anglais, le premier assistant (Hai Tao) et le coproducteur (Harrison Liang) servaient de traducteur avec le réalisateur durant la prépa. Sur le tournage, chaque installation devenait un casse-tête de communication, avec des tensions entre le réalisateur et le directeur de la photographie Rao Xiaobing (arrivé pour remplacer le précédent chef op, parti juste avant le tournage en flairant le désastre).

L'un des moments les plus lunaires de la production reste certainement celui de la plage qui devait servir de décor à l'île des sirènes. Lors des repérages, Jonathan Lawrence a découvert qu'il y avait un grand complexe hôtelier près de l'eau, et a plaisanté en disant qu'il faudrait construire un mur pour le cacher. L'assistant-réalisateur l'a pris au sérieux, et un mur de 4 mètres de haut a été bâti. Ce qui impliquait donc un gros travail de postproduction pour recréer une partie du décor.

 

 Le mur en question (via Vice)

 

empires of the deep trouble

Casté dans le rôle du héros Atlas, Steve Polites avait signé pour trois mois. Il en a finalement é neuf à tourner Empires of the Deep, qui est rapidement devenu un gigantesque sketch. Il racontait à Yahoo Movies en 2016 : « Tu traversais l'un des plus gros studios du monde avec ces décors énormes, construits à la main, avec d'immenses fonds verts. Et tu voyais quelqu'un er avec une armure cheap, en plastique. C'était tellement bizarre. Comment ils pouvaient construire tout ça et er à côté de ce détail ? ».

Le récit du tournage est une compilation de tous les pires clichés du cinéma. Des heures de préparation pour rien, des plans tournés en quatrième vitesse, des conditions de sécurité douteuses, des techniciens et figurants payés en retard (voire non payés), des moyens réduits drastiquement en cours de route... Jusqu'à un épisode hallucinant lorsque l'actrice Irena Violette, virée, a planifié sa fuite avec l'aide du réalisateur pour redre une ambassade américaine, puisque la production détenait son eport.

Quelques images du tournage, trouvées sur Twitter

 

Hay una película con presupuesto de más de 130 millones de dólares (sin contar montaje, edición, publicidad y distribución) y nunca se estrenó

Se llama “Empires Of The Deep” y está protagonizada por Olga Kurylenko. pic.twitter.com/dLONJ0sHlW

— Mario Mojica Cuello (@mariomojc) June 24, 2022

 

Dans la foulée, Jonathan Lawrence a lui aussi jeté l'éponge début 2010. Le tournage ayant pris du retard, son contrat était terminé. A ce stade, l'équipe n'était même plus payée depuis plusieurs semaines. Le réalisateur a demandé un million de dollars pour continuer, ce que Jiang a refusé.

L'histoire du chaos Empires of the Deep aurait pu s'arrêter là. Mais non.

 

"Empires of the Deep": The big-budget Chinese fantasy epic that's never been released https://t.co/fIqWQtmjkH #fantasy pic.twitter.com/7nlAkHzSIK

— Jason Ginsburg (@Ginsburg) April 25, 2018

 

"c'est censé être un film, non ?"

En février 2010, le réalisateur Michael French est arrivé à bord d'un navire qui coulait. Conseillé par le directeur de la photo, avec lequel il avait travaillé en Chine sur son film Heart of a Dragon quelques années avant, il a accepté à condition d'être libéré fin avril. Il avait devant lui une centaine de jours de tournage, un scénario toujours pas fini, et aucune direction claire. Il a donc décidé d'assumer l'aspect ridicule et comique de la chose, et coupé beaucoup de dialogues.

Jon Jiang n'était pas forcément d'accord. Sur le plateau, il donnait des indications contraires aux acteurs, à tel point que Michael French a fini par tourner deux versions de chaque scène.

C'est à ce moment de la production qu'Olga Kurylenko est arrivée, pour tourner une dizaine de jours en avril 2010, et apparaître au premier plan de la fameuse conférence de presse. En 2013, elle racontait à The Playlist : « J'étais là seulement 10 jours. Je ne sais pas ce que va donner le film, parce que maintenant, c'est quelque chose de tellement inconnu. La production a été complètement folle. C'est comme si quelqu'un avait décidé de s'am pendant des mois, mais c'est censé être un film, non ? »

 

Empires of the Deep : photo Empires of the Wish

 

En avril 2010, Michael French se préparait à partir, comme prévu. Le film était quasiment entièrement tourné. Pourtant, Jon Jiang a rajouté de nouvelles scènes, et a essayé de faire pression pour qu'il reste. Le réalisateur expliquait à The Atavist : « Ils ne pouvaient plus payer l'équipe. Ils ne pouvaient plus payer pour les caméras. Mais ils pouvaient ajouter de nouvelles scènes ? Rien de ce qu'ils pouvaient m'offrir n'aurait pu me donner plus envie que la perspective de rentrer chez moi»

Pour continuer le sketch, Jon Jiang aurait cherché à réengager Jonathan Lawrence, qui a évidemment refusé. A la place, c'est Scott Miller qui a ret Empires of the Deep pour les trois derniers mois. L'acteur Maxx Maulion, qui jouait le meilleur ami et compagnon de voyage du héros, a de son côté quitté le film en mai 2010. La production a engagé une doublure, pour intégrer son personnage... de dos.

Miller a demandé à retourner tout le film. C'était évidemment impossible. Par conséquent, personne n'est capable de dire qui a tourné quoi parmi les trois réalisateurs.

 

Empires of the Deep : photo "Au cinéma en 2013"

 

"Ça peut sûrement être mieux que Sharknado"

Au fil des années, Empires of the Deep est devenu un petit trésor d'internet, et le film vit désormais grâce aux nombreux articles qui lui sont consacrés. Est-il réellement fini ? Le sera t-il un jour ? Où est é Jon Jiang ?

En 2013, il a failli présenter le film sur le marché du Festival de Cannes, mais a annulé à la dernière minute. En 2014, Empires of the Deep a été montré à Los Angeles, chez Sony. La rumeur raconte qu'il s'était payé les services de Michael Kahn, le célèbre monteur de Steven Spielberg. La même année, il y a même eu une semaine de reshoots en Chine, avec l'acteur principal Steve Polites... et à peu près personne d'autre de l'équipe d'origine.

On en revient à l'article fantastique de Mitch Moxley pour The Atavist en 2016, pour lequel il a fini par rencontrer la vraie star du film : Jon Jiang. Le producteur expliquait à l'époque que la postproduction était chère, avec des experts en 3D venus d'Avatar et plus de 1300 plans à effets, et qu'il manquait encore de l'argent pour l'achever. C'est justement en 2016 que la campagne de financement participatif a été lancée, sans succès.

 

Empires of the Deep : photo Le Seigneur des anneaux : Les deux tours de e-e

 

En 2016, le producteur Mark Byers expliquait à Yahoo Movies : « Quand Jon préparait le casting, il m'a dit : "On dira à tout le monde que c'est un film à 100 millions". Je lui ai dit de ne pas faire ça. Bien sûr il a persisté, a été à Hollywood, a commencé à parler aux agents, il voulait payer le salaire minimum, et ils disaient : "C'est un film à 100 millions, comment ça le salaire minimum ?" ». Il confirmait que « l'argent était un problème » durant toute la production.

Mark Byers estimait que le vrai budget était de 10-15 millions de dollars. Jonathan Lawrence parlait de 30 millions chez Vice en 2021. Dans tous les cas, c'est très loin des 100 millions annoncés. Tout le monde en a déduit que Jon Jiang s'est ruiné mais Peter Hu, un ancien cadre de Fontelysee Pictures (la boîte d'effets visuels créée par le milliardaire), avait une autre version chez The Atavist Magazine. Pour lui, ce sont surtout les investisseurs qu'il avait embarqués dans le projet qui ont perdu énormément d'argent.

 

This just makes me sad we'll never get to see EMPIRES OF THE DEEP. The most amazing crazy movie to never be released and my own personal unicorn of lost media. https://t.co/AZBeeUStaK pic.twitter.com/B3HSY58SDj

— Noam Blum (@neontaster) September 10, 2022

 

Faut-il enterrer tout espoir de voir Empires of the Deep, un jour ? Mark Byers gardait une miette d'optimisme tordu chez Yahoo Movies : « Il y assez d'images pour monter un film qui fonctionne. Ça ne sera jamais super, mais il y a des effets cool, une histoire globalement décente. Ça peut sûrement être mieux que Sharknado. »

Jonathan Lawrence était plus réaliste chez Vice, en 2021 : « Je pense qu'il y a tellement d'embarras et de honte dans cette production qu'à mon avis, les autorités en charge du cinéma là-bas ne le laisseront jamais sortir ».

Ne reste plus qu'à espérer que quelqu'un fasse un jour un documentaire sur cette hallucination collective, histoire de le ranger aux côtés de Lost in la Mancha et Fucking Kassovitz.

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MarieG
MarieG
il y a 1 année

Sur ce sujet, je vous conseille de mater la très chouette vidéo de Nicolas Delage sur Youtube!

Ghost Leopard
Ghost Leopard
il y a 1 année

Quelques indices laissent soupçonner que le financement du film aurait pu servir de prétexte à un montage de blanchiment de capitaux…

Karev
Karev
il y a 1 année

Je me souviens du début du projet dans les pages d’Ecran Fantastique et franchement pour les quelques images qu’il existent du film, vu l’époque, ce n’était pas plus kitsch que les designs des Aquaman de James Wan. Mais ouais, sinon c’est un cas d’école de la prod mégalo foireuse, mais même pas assez intéressante pour que ça reste « culte » (alors que The Batgirl, je pense que beaucoup auront en tête l’annulation dans 15-20 ans quand il faudra ressortir des vieux dossiers d’ingérences d’une major).

Maxxou
Maxxou
il y a 1 année

Pas pire que les horribles Petite sirène et Aquaman !

Cidjay
Cidjay
il y a 1 année

Nicolas Delage en a fait une très bonne vidéo sur YouTube avec pleinde vidéos et photos pour illustrer sa vidéo. Je vous la conseille aussi.