Films

Gravity a-t-il changé la face de la science-fiction au cinéma ?

Par Mathieu Jaborska
28 mars 2023
MAJ : 21 mai 2024

En 2023, on ne compte plus les films influencés par le Gravity d’Alfonso Cuarón.

Gravity : Gravity a bouleversé la sf

Sorti en 2020, le film de science-fiction de Netflix signé Alfonso Cuarón, condensés en quelques minutes qui font pâle figure à côté du numéro d'équilibriste technique atterri sur les écrans il y a près de huit ans.

Et ce n'est pas la première fois qu'on sent des relents de Gravity dans un film de science-fiction récent. En 2023, avec plusieurs années de recul, on peut enfin commencer à répondre à cette interrogation qui motivait des débats très houleux en 2013 : ce chouchou de la presse peut-être trop porté aux nues pour son propre bien a-t-il vraiment marqué l'histoire du genre, ou plus largement de la mise en scène de l'espace au cinéma ?

 

GravitySandra dans de beaux draps

 

Ramène ton recul

Qu’en disait-on à l’époque ? Beaucoup de bien, trop de bien même. La quasi-intégralité de la presse a réagi à l’effet coup de poing du film (le découvrir en projection presse devait ne pas manquer de saveur), et a tranché directement. Pour ces critiques, Gravity est bien un point de rupture définitif. Le chapeau du texte du Monde parle du « film le plus spectaculaire qu’il ait été donné de voir sur l’espace », Télé 7 Jours d’une « date dans l’évolution du genre ».

La critique américaine en rajoute encore une couche. Le Wall Street Journal annonce carrément : « Sous différentes formes, les films de cinéma sont avec nous depuis la moitié du 19e siècle, mais il n’y en a jamais eu un comme Gravity ». Time va plus loin : « Gravity nous montre la splendeur du cinéma du futur. » Même nous avions succombé au dithyrambe, dans la critique concoctée par l’ami Simon Riaux.

 

photoLet it goooo

 

Une réaction unanime qui a peut-être poussé le public à la méfiance, voire à la déception. Alors qu’on lui promettait une œuvre grandiloquente dans la lignée de 2001 : l'odyssée de l'espace, il s’est retrouvé devant un survival pur et dur. Mais quel survival ! En composant des plans-séquences qui jonglent habilement entre l’immense et le minuscule, Cuarón place l’humanité de son héroïne (ses larmes jaillissent au premier plan) au cœur d’un spectacle technique ahurissant.

C’est cette utilisation particulière de la technologie qui en fait un film marquant, et qui donnait l’impression en 2013 d’assister à un renouveau. Les cinéphiles sachant très bien qu'à Hollywood, la révolution artistique va souvent de pair avec la révolution technique.

 

GravityQuand tu bats ton score à Pac Man

 

Technologic

Et la révolution technique est bien présente. Si Gravity n’a pas tant marqué visiblement l’industrie, il a indéniablement changé sa façon de penser les effets spéciaux et leur place dans le récit. Grâce à l’effort de Cuarón, plus aucune des évolutions technologiques qui progressaient jusque là n’a été considérée comme de gros "gadgets", terme à la mode au début des années 2010, alors que la 3D post-convertie commençait à envahir les multiplexes.

Le taux d’inédit dans la fabrication du film est ahurissant, et le nombre de technologies qui ont été inventées pour lui phénoménal. Or, on sait que rien ne se perd à Hollywood, comme les instruments simulant la gravité, marionnettes mécaniques ou humaines conçues spécifiquement pour les mouvements de Sandra Bullock, probablement de nouveaux standards.

 

photo, Sandra BullockLes marionnettistes évitent de péter un câble

 

Dans la façon même de penser la genèse de l’entreprise, l’équipe de Gravity a mené sa petite révolution. La prévisualisation notamment (une sorte de story-board en 3D), technologie de plus en plus essentielle aux films à gros budget, a été poussée ici dans des retranchements sans précédent. Dix mois de prévisualisation ont été nécessaires à la conceptualisation de l'intégralité du film. Tandis que Cuarón et son équipe, qui se lançaient dans le projet sans vraiment savoir comment le concrétiser, se sont rendu compte qu’ils allaient devoir construire leur long-métrage à l’envers, en développant numériquement l’action pour ensuite lui apporter quelques détails - des accessoires tous és à la moulinette du rendu CGI.

Cette performance, accomplie principalement par la société Framestore, a permis à Cuarón de, comme il l’annonce dans le making of du Blu-ray, « explorer le plan jusqu’à ses conséquences ultimes », mais surtout d’imposer encore plus la pré-production digitale dans l’industrie.

Et que dire de cette 3D, absolument incroyable ? À ce niveau, la comparaison avec Avatar, que tant ont trouvé déplacée, n’est pas fortuite. Les deux longs-métrages, tous deux composés sur un socle technologique qui a évolué pour leur bien, au-delà des machines concrètes qu’ils ont léguées au 7e art, ont également prouvé la légitimité de la 3D et des CGI deuxième génération, ceux qui dévorent totalement l’écran.

 

photoTout est en CGI sauf les visages

 

Et si la première, injustement salie par des producteurs soucieux de surfer sur la vague et un marché domestique qui n’a pas suivi, est aujourd’hui au point mort, les seconds sont désormais une nouvelle norme pour les grosses machines hollywoodiennes, les marvelleries et leurs plans-séquences numériques en tête.

Plus concrètement, le bouleversement qu’a causé Gravity a au moins pour lui, après Avatar, de prouver définitivement la suprématie des CGI bien utilisés en ce qui concerne la science-fiction ou même le divertissement grand public. Gravity est un des premiers films à véritablement interroger la frontière entre cinéma en prises de vues réelles et cinéma d’animation, car presque rien n’y est vrai, si ce n’est le visage de Sandra Bullock et George Clooney.

Plus subtilement, le long-métrage met en valeur la puissance qu’il peut y avoir dans l’alternance des techniques. La toute fin, survenant après plus d’une heure de cabrioles numériques, est d’autant plus efficace que la Terre est pour la première fois réelle. Car au fond, pour Cuarón, on revient toujours à la Terre, d’où le titre. La direction artistique des derniers Star Wars, opposant souvent l’aspect concret de décors en dur au surréalisme des paysages cosmiques digitaux, saura s’en souvenir…

 

photo gravityRetour au réel

 

Science, bitch !

Certes, Gravity a poussé la technique et l’utilisation des effets spéciaux modernes dans des retranchements dont sauront se servir ses successeurs. Mais esthétiquement, qu’est ce que le film a apporté à la science-fiction en tant que telle ? S’il ne colle pas tout à fait au genre (même s’il s’agit bien de s’appuyer sur la science pour faire de la fiction), sa manière d’appréhender le rapport de l’humain à l’espace a mine de rien de quoi marquer, et on s’imaginait bien voir débarquer une flopée de mini-Gravity dans les années suivant 2013.

Que nenni. Les longs-métrages directement inspirés du film de Cuarón se comptent sur les doigts de la main et ont rarement connu une carrière qui a déé le circuit des festivals. On note par exemple Solis, un des seuls à reprendre directement l’aspect survival extrême de son prédécesseur. On y suit un pauvre ingénieur spatial dont la capsule de sauvetage dérive vers le soleil. On décèle aisément l’autre référence convoquée : l’incroyable Sunshine de Danny Boyle.

 

photoLa place du mort dans Solis

 

Malheureusement, l'essai montre bien les limites d’une telle filiation : sans les moyens (100 millions de dollars) ni l’efficacité d’écriture de Jonás et Alfonso Cuarón, l’aventure se résume surtout à de longs dialogues et à des crescendos artificiels dans une capsule en plastique, et ce malgré quelques bonnes scènes qui poussent un peu plus la violence de la survie.

Pour le reste, l’apport de Gravity transparaît surtout dans des séquences précises. Beaucoup de films contemporains comportent leur « scène Gravity », c’est-à-dire, car c’est ce qui a le plus frappé l’imaginaire collectif, une sortie spatiale de routine qui prend – ou pas – une tournure malencontreuse. Non pas que le thème soit inédit (encore une fois, Sunshine avait pavé la voie), mais il a indéniablement connu son sommet dans le long-métrage, au point de s’inviter dans Minuit dans l’univers, donc, dans Salyut-7, dans Seul sur Mars ou encore, de façon plus discrète, à la fin de engers ou au début d’Alien : Covenant.

 

Photo Felicity Jones"Tiens, j'entends une Gravity qui arrive" (Minuit dans l'univers)

 

D’autres s'accommodent plutôt du climax, comme le sympathique film russe Sputnik, qui en fait une introduction efficace, The Spacewalker, autre blockbuster russe ou même Life : Origine Inconnue, qui le rejoue, presque au plan près, avec un petit twist monstrueux en plus, comme si la malchance de la survivante la condamnait finalement.

Des exemples épars et qui ne s’inscrivent souvent que très légèrement dans le sillage de Gravity. Après tout, le long-métrage de Cuarón n’a pas inventé l’eau chaude en ce qui concerne la fascination du vide de l’espace ou dans le deuxième cas, l’urgence de l’atterrissage. De grands films des années 1990, comme Apollo 13 ou Mission to Mars de Brian De Palma (pas un chef-d’œuvre dans l’absolu, mais un modèle visuel) ont déjà impressionné.

 

photo, Sandra BullockOn s'accroche aux classiques

 

L’impact qu’il a eu est en fait plutôt vu comme généralisant. Gravity, grâce à son succès retentissant, c’est-à-dire ses 723 millions de dollars de recette à travers le monde, a inspiré un renouveau de ce qu’on appelle parfois la « hard science-fiction ». Un terme un peu étrange qui décrit les œuvres calquées sur des réalités scientifiques plus précises et s’appuyant sur des décors et des situations plus plausibles actuellement ou dans un futur proche. L’antithèse du space opera, en somme, aux abonnés absents entre le bide de Jupiter : Le Destin de l'univers et le retour de Lucasfilm.

Et il est vrai que cette orientation est toujours d’actualité, entre le réalisme absurde de Minuit dans l’univers, Seul sur Mars, la série Away, LifePremier  ou First Man. Évidemment, tout le monde pense aussi à Interstellar, à la fois conséquence et moteur de cette nouvelle conception du genre. Bien que le long-métrage de Christopher Nolan ne partage pas les ambitions de son cousin, sa rigueur thématique n’empêchant pas des péripéties particulièrement mouvementées où même son sound design étouffé renvoie aux choix de Cuarón et son équipe.

 

photoInterstellar et son goût de l'in extremis

 

Pourtant, le réalisateur de Tenet avait déclaré à Time Out en 2014 ne pas avoir vu Gravity : « J’ai is d’un air penaud à Alfonso quand j’ai partagé un dîner avec lui pendant la période des récompenses l’année dernière que j’étais probablement la seule personne sur la planète qui ne l’avait pas vu. […] Je lui ai dit : "Je ne peux pas voir un autre bon film de science-fiction pendant que je m’occupe du mien. J’ai hâte de le voir dans un mois ou deux." » Il va sans dire que le cinéaste n’est pas le seul maître à bord de son œuvre, et que ses collaborateurs ont forcément dû prendre en compte le carton de Cuarón. Des collaborateurs en tête desquels siègent les producteurs de Warner.

De fait, Interstellar, comme ses comparses, est moins inspiré de Gravity qu’il ne profite de son effet. Cette vague de hard science-fiction a surtout permis à des auteurs de s’exprimer et à financer des projets qui dormaient avant Gravity, qui attendaient son succès pour partir à l’assaut d’un public de fait bien plus habitué à une science-fiction sobre, mais pas moins spectaculaire. D’ailleurs, la première mouture du scénario du film de Nolan date de 2006. De là à dire que la critique les a aidés…

Toujours est-il que huit ans plus tard, il est difficile de trouver des longs-métrages qui se revendiquent eux-mêmes de cet aimant à Oscar, thématiquement parlant. Le film semble plus avoir été un tremplin qu’une véritable muse artistique. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’a pas changé le cinéma.

 

photo, Sandra BullockLe parachute doré

 

Space Force

Car les artistes qui ont contemplé Gravity en salles se sont bien moins intéressés au film en lui-même qu’à sa manière de filmer l’espace, de le mettre en scène. Le coup de génie de Cuarón a vraiment été de créer une tension perpétuelle entre l’immensité de l'univers et la fragilité de ses protagonistes.

Le plan inaugural, qui a fait couler tant d’encre, est entièrement dédié à cette relation. La navette s’approche lentement du centre du champ, avant de nous laisser à contempler les interactions de ses personnages pendant de longues minutes. Lorsque les débris frappent la petite troupe, Sandra Bullock est catapultée, un mouvement de caméra l’isole complètement de ses semblables et de la navette en miettes. Elle est comme rendue à l’espace, un geste qui annonce les péripéties et surtout la solitude étouffante à venir.

Minuit dans l’univers s’est contenté de reprendre une scène. Les autres cinéastes s’essayant à la science-fiction ces dernières années ont préféré récupérer une nouvelle conception de la réalisation, justement rendue possible par les évolutions techniques. Dans l’espace numérique, personne ne vous entend faire voltiger votre caméra ou expérimenter votre rendu sonore.

 

photoMinuit dans Gravity

 

Le sound design du film, étouffant la musique et les sons comme les appels d’air s’étouffent dans le cosmos, ne laissant s’échapper que des cris enfermés dans la combinaison, est clairement devenu une nouvelle norme. D’Interstellar, jouant avec adresse du silence spatial, à First Man, certes très loin des ambitions de ces deux gros divertissements, mais qui use aussi de ce sound design très marqué et très rare au cinéma (le silence total est forcément un effet de style) pour souligner l’introspection de son héros.

Mais le film qui a finalement le mieux exploité le style Gravity et ces plans spatiaux isolant un personnage à peine visible dans l’immensité du vide, c’est Ad Astra. Celui-ci, s’il n’est pas avare en morceaux de bravoure, pousse encore plus loin l’itinéraire psychologique de son héros, au point d’en faire un voyage au bout de l’enfer cosmique rappelant presque l’incandescence d’Apocalypse Now.

 

Photo Brad PittDe l'espace à soi dans Ad Astra

 

James Gray s’approprie ce plan fatal d’un corps qui s’éloigne, désespéré, dans l’espace, et l’étend sur un film entier, jusqu’à son climax, sublime variation de la scène de la mort de George Clooney aux implications autrement plus émouvantes. La toute fin, où – attention spoilers – Tommy Lee Jones s’abandonne à l’espace, au point le plus reculé jamais exploré par l’être humain, est une extension particulièrement bien pensée de l’univers visuel de Gravity.

Dans un entretien à Libération, le cinéaste expliquait d'ailleurs vouloir faire un film à propos de la solitude dans l’univers. Il y reconnaissait aussi avoir été impressionné par Gravity et Interstellar : « Gravity est une réussite technique incroyable. Interstellar m’a un peu coiffé au poteau aussi. Cela m’a mis un coup, oui, parce que j’avais ça à l’esprit avant. Mais c’est ainsi, ça arrive. Et Voyage au bout de l'enfer et Apocalypse Now peuvent bien exister dans le même monde, non ? Est-ce donc un problème ? Vous réalisez que si vous avez quelque chose à dire qui vous est propre, il y a un peu d’espoir que vous parveniez à le faire entendre. »

 

photo, George ClooneyOn ne pourra plus le Clooney

 

Au fond, est-ce que Cuarón, en composant une telle démonstration, n’a-t-il pas seulement redonné au cinéma de science-fiction le goût de l’immersion ? Toutes ces œuvres qui s’en inspirent, que ce soit grâce aux innovations techniques, à une mise en scène de la déperdition ou tout simplement à son succès économique, ont pour elles d’immerger à la fois leurs personnages et leur spectateur dans l’espace.

Une capacité qu’avaient les grands chefs-d’œuvre du genre comme 2001, Silent Running ou Solaris, mais que le long-métrage époustouflant a adapté aux modes de représentation contemporains. Enfin, et Gravity en est un des exemples les plus convaincants, c’est une sensation forcément décuplée par l’expérience salle, avec ou sans 3D, avec ou sans CGI. Vivement qu'on y retourne.

La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Lisez la suite pour 1€ et soutenez Ecran Large

(1€ pendant 1 mois, puis à partir de 3,75€/mois)

Abonnement Ecran Large
Rédacteurs :
Tout savoir sur Gravity
Vous aimerez aussi
Commentaires
Veuillez vous connecter pour commenter
20 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
2013
2013
il y a 2 années

Quand j’l’ai vu au cinéma, je veux dire la plus grosse salle du cinéma de mon quartier : j’ai kiffé grave ! et c’est la première fois de ma vie où en sortant d’un film, j’me suis dit : « Maintenant, tout est techniquement possible ». J’veux dire, le film, c’est que ça : une immense prouesse technique de 100 minutes environ. Sur grand écran, dans la salle obscure, t’en prends plein la binette…
Après j’peux comprendre ceux qui ne le trippent pas parce qu’ils l’ont découvert à la maison ou sur petit écran. Ce film est un concert. Pas une pièce de théâtre.

Miss M
Miss M
il y a 2 années

De la science-fiction ? Où ça ???? A moins que le mot « fiction » face références aux nombreuses incohérences scientifiques dont les personnes concernées savent mieux parler que je ne le ferai ici, ou au fait que l’histoire n’existant pas ni ses personnages c’est fictionnel.
Le film se laisse regarder, sur un écran de cinoche il fait son petit effet oui, mais sinon ….

Nyl
Nyl
il y a 2 années

J’ai regardé le film, une fois, à la télé.
Je ne comprends toujours pas la hype derrière ce film. La seule séquence que j’ai trouvé époustouflante était l´impact sur la navette. Le reste, j’ai trouvé que c’était du déjà vu, avec Appolo 13 par exemple.

Donc non, film très surestimé , à mes yeux. Et je ne le placerai pas dans la catégorie science fiction, pour ma part, car trop proche de notre réalité actuelle. Plus survival.

Wooster
Wooster
il y a 2 années

Je l’ai revu récemment, et c’est toujours la même claque. Visuellement et techniquement, c’est bluffant de réalisme. Et j’ai été pris par l’histoire (et le suspens), alors même que je la connaissais déjà.
J’ai lu que Tom Cruise va jouer dans un film avec des séquences tournées dans l’espace, et bizarrement, cela me semble une fausse bonne idée. Je conçois bien toute la hype marketing que cette idée peut générer, mais je crains que les contraintes de tournage limitent les effets, alors que, comme Gravity l’a montré de façon magistrale, on peut faire quelque chose de spectaculaire avec un fond vert.

RobinDesBois
RobinDesBois
il y a 2 années

J’aime la SF, j’adore les films de conquête spatiale. Et pourtant je n’ai pas vu Gravity. Je me demande si je suis le seul. Je fais un blocage sur le casting.

ric
ric
il y a 4 années

moi j’ai vraiment aimé ^^

Moi
Moi
il y a 4 années

Je trouve gravity vraiment bon, mais est-ce vraiment de la SF?

alulu
alulu
il y a 4 années

Le coté survival ne fonctionne pas pour moi, j’aurai aimé que Sandra Bullock se perde dans les profondeurs de l’espace. Cette actrice ne sait pas jouer, elle est inable. Voila pourquoi je « n’aime pas » ce film alors que j’apprécie Cuaron. C’est techniquement parfait, ça claque visuellement mais je n’accroche pas. Bref peut être qu’avec une autre actrice j’aurai eu de l’empathie pour le personnage. Curieusement, ça me donne envie de remater Space Cowboys.

Eddie
Eddie
il y a 4 années

Ça ne m’a pas boulversé et je n’ai jamais eu envie de le revoir! De là à parler de classique de la SF il y a un fossé, que dis-je un gouffre, qui le sépare de maintes oeuvres telles que 2001, Blade Runner, Alien …etc… qui trônent à jamais dans cette Olympe où clairement le film de Cuaron, aussi réussi soit-il d’un point de vue technique, n’a et n’aura jamais sa place. Next.

Nyl
Nyl
il y a 4 années

Personnellement, je n’ai jamais accroché au film.
D’un côté, je l’ai vu à la télé, et pas au cinéma. Bien que je ne pense pas que ça m’aurait davantage accroché.
Le visuel ne fait pas tout , comme on dit.