Wandering why
En occident, l’écrivain Liu Cixin vient d’avoir droit à son adaptation à gros budget avec la série Le Problème à 3 corps, dont Netflix a tenté de faire son prochain gros phénomène, en vain. Mais dans son pays d’origine, cela fait déjà quelques années que les romans de science-fiction haletants de Cixin se sont exportés sur grand écran. En 2019, ils ont même eu droit à deux places de choix dans le top 10 du box-office chinois : Crazy Alien s’est classé cinquième et The Wandering Earth deuxième, avec 653 millions de dollars récoltés à travers le monde. Un score digne des plus grosses superproductions hollywoodiennes.
La fameuse China Film Group Corporation s’en était donné les moyens. Budgété à l’équivalant de 50 millions de dollars, The Wandering Earth tire une fresque de plus de deux heures d’un roman, voire d’une nouvelle, de moins de 100 pages. Il faut dire que le style de Liu Cixin s’y prête : l’auteur a le chic pour réfléchir concrètement à une hypothèse scientifique, puis pousser ses implications dans ses retranchements les plus délirants. Autre caractéristique pratique : il a écrit peu de personnages particulièrement marquants, laissant aux scénaristes la latitude de s’appuyer sur la situation plutôt que sur le récit.

Cette suite, en réalité un prequel, est du même tonneau. Saturée d’effets spéciaux numériques grandiloquents n’ayant rien à envier à certains super-héros américains, elle s’attaque frontalement et à travers plusieurs perspectives chaotiques aux fondations les plus difficiles à avaler de son concept : pour échapper à la destruction du soleil, les Hommes décident de… déplacer la Terre à l’aide de méga-réacteurs. A noter, détail important, que l’opération exige également d’éjecter la lune de sa trajectoire, puisque tant qu’à faire, pourquoi pas ?
L’intrigue se déroule donc sur des dizaines d’années, implique des tas de personnages (un héroïsme collectif assez symptomatique du cinéma populaire chinois) et ressemble à un gigantesque bordel sans nom. D’autant qu’elle s’intéresse plus encore que le premier à la dimension politique d’une telle entreprise, qui rencontre forcément une résistance venant de tous bords. Bref, c’est le même délire foutraque, en encore plus long (presque trois heures au compteur !), mais surtout – et c’est l’essentiel – en encore plus généreux.

Terre champ de bataille
Outre l’échelle démesurée du moindre détail de son scénario, par ailleurs blindé de raccourcis grotesques, The Wandering Earth 2 organise donc quelques pures séquences de spectacle, dont une attaque terroriste avec une armée de drone durant presque 20 minutes. D’une ambition rare, la scène démontre toute la puissance de feu d’un film qui n’a jamais peur de sortir les gros sabots et de piétiner la planète à l’agonie avec. Se déroulant dans une arène de jeu verticale gigantesque (un ascenseur vers l’espace !), elle enchaine les plans de destruction vertigineux sans se soucier d’être raisonnable.
Malheureusement, le long-métrage ne s’en relève jamais, plongeant ensuite dans un tunnel de dialogues à peu près aussi lourdingues que le reste. Reste quand même de quoi s’am, notamment une séquence lunaire, au propre comme au figuré, épique, ainsi qu’une dose de destruction porn non négligeable pour tout amateur de divertissement qui se respecte.
Malgré ses gros défauts, ce prequel a le mérite de combler un manque dans le paysage hollywoodien du moment : celui du film catastrophe, porté disparu depuis que le super-héros ont pris le relai. The Wandering Earth 2 emmène ce genre naturellement bancal dans des extrêmes qui ne vivaient jusqu’ici que dans les rêves humides de Roland Emmerich. A peu près aussi con et lourdingue que 2012, rempli de protagonistes inintéressants, mais d’une ampleur jouissive, c’est bien le Moonfall qu’on mérite.
Et il faut reconnaître qu’il est relativement rassurant que des films n’ayant pas peur de plonger sans maillot de bain dans le grand spectacle apocalyptique continuent à fonctionner quelque part, fusse en Chine. Car la saga n’est pas terminée : ce deuxième opus s’étant à son tour placé deuxième au box-office 2023 (derrière Full River Red, qui sortira dans quelques semaines en ), un troisième est d’ores et déjà prévu, pour… 2027. On devrait se demander ce qu’ils vont bien pouvoir raconter cette fois, mais au fond, on s’en fout un peu.

Perso c’est 2/5. Les scènes d’action sont bien foutues mais alors le reste c’est le vide intersidéral ! Dommage parce que bien drivées ces équipes chinoises ont un gros potentiel.
Bon déjà, ce préquelle surclasse le premier film qui était déjà un morceau de bravoure à lui tout seul.
Dans ce 2ème film, les effets spéciaux numériques sont d’une qualité dont qu’on aimerait voir dotés les blockbusters américains, ça permettrait de mieux er leur scénarios sans queue ni tête.
Dans ce film le deuxième truc intéressant c’est qu’aussi improbable que soit l’intrigue, c’est traité au premier degré et avec sérieux, il y a une cohérence d’ensemble même si rien n’est réaliste. On n’est pas dans un Emmerich où on fait sauter la planète mais à l’américaine, en mode cowboy et surtout auto-centré et bêtement, sans aucune cohérence.
Dans The wandering earth 2 , il n’y a pas cette héroisme virilo débile où un seul sauve le monde. C’est plutôt un héroisme sacrificiel et collectif. C’est une tragédie.
Dans ce film on parle, anglais, français, mandarin, japonais, russe… bref, le monde est en péril mortel et ce ne sont pas les USA avec leur technologie et leurs muscles qui sauvent le monde tout seul.
Franchement les tunnels de dialogues ne sont pas longs et sont loin d’être plombants. Le film est plus que généreux et la direction artistique est à tomber. En terme de design des objets, véhicules, interfaces, robots, combinaisons spatial et décors, on est au-dessus de The Creator par exemple. The Creator qui est aussi un film avec des dialogues dont on pourrait dire que ce sont des tunnels.
Quand on visionne The Wandering earth 2 on se demande pourquoi Hollywood ne fait pas aussi bien.
Il y a quand même des moments dans ce film où ça va tellement loin dans l’improbable tout en étant traité avec sérieux que ça force le respect.
encore un commentaire plis con que le mec qui ecrit ce commentaire…
est ce son commentaire qui est lourdingue ou lui meme?
tu as vu, c est tellement facile de qualifier quelqu un ou quelque chose de con sans donner aucun argument.
les avis c est comme les trous du culs, tout le monde en a un, mais seuls les trous du cuks ent leur temps a donner le leur en etant persuades que leur avis estla seule verite et realite existante.
cas ou tu n aurais pas compris, oui je te traites de gros trou du cul.
Bah pour le troisième, on les verra se rendre compte que le soleil n’a pas pété et qu’il va y avoir des tensions entre les pro retour au bercail et ceux voulant continuer leur route.
Oui c’est dans le roman et la BD. Bd que je conseille d’ailleurs
Trois séquences vraiment jouissives pour 3 heures de blabla sans queue ni tête, sans âme et sans direction.
De plus tout est en fond vert et ça se voit. On ne comprend pas grand chose à ce qui se e, et les personnages mettent des heures à dire des choses simples entrainant des conséquences évidentes il y a 3/4 d’heure de ça. Oui c’est généreux, mais non ce n’est pas un bon film.
5/10 (parce que y a des avions de chasse et des plans dans l’espace superbes)
Ca me semble gentil 3 étoiles !
J adore
Dans le premier, c’est la qui sauve le monde alors c’est bien.