Le réalisateur de Wanted et Abraham Lincoln, chasseur de vampires pense qu’Hollywood, c’est naze et has been

Par La Rédaction
6 août 2018
MAJ : 14 novembre 2024
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Timur Bekmambetov n’a aucune envie de revenir vers des films comme Ben-Hur.

Si quelqu’un se demandait où était é Abraham Lincoln, chasseur de vampires, a ainsi décidé de s’éloigner de l’industrie américaine pour mener sa propre bataille, qu’il présente comme révolutionnaire.

Le cinéaste est désormais focalisé sur Screenlife, une technologie développée par son studio Bazelevs Production, pour des films construits autour des écrans d’ordinateurs et téléphones. Et Timur Bekmambetov est si enthouasiasmé par la chose qu’il pense que les blockbusters hollywoodiens, c’est un peu du é.

 

Photo Timur BekmambetovTimur Bekmambetov sur son Ben-Hur

 

A IndieWire, Timur Bekmambetov explique notamment que l’expérience Ben-Hur n’a pas été plaisante. Il avait l’intention de redynamiser la course de chars en utilisant des GoPro accrochées aux chevaux, mais le studio Paramount a immédiatement rejeté les images après les avoir vues. « Le studio m’a envoyé des mails disant : « Tu ne peux pas mettre tes petites caméras sur la piste, c’est interdit ! ». Je l’ai fait en secret. Je pourrais remonter le film. »

Un épisode qui a visiblement poussé le réalisateur à chercher ailleurs : « Je ne pouvais pas me battre contre le studio. Il y avait trop d’argent en jeu, et je ne pouvais prendre ces risques. Donc j’avais besoin de quelque chose de différent. […] J’ai compris que c’était un problème avec le système en entier. Quand on investit 100 millions, on doit faire des films pour tout le monde et il faut alors faire avec des choses très médiocres. Il n’y a aucun moyen pour que les jeunes commencent. Screenlife vous donne immédiatement cette liberté ».

D’où Unfriended: Dark Web

 

PhotoHardcore Henry, shoot d’adrénaline FPS

 

Pour John Ford, personne ! On peut faire ce qu’on veut ».

En comparaison, il pose désormais un regard blasé sur le cinéma hollywoodien et américain. « J’ai essayé. C’est chiant ! Chaque film que j’ai vu au cinéma, j’ai eu l’impression de l’avoir déjà vu avant. Je ne parle pas des histoires. Il y a de super films. Et je ne juge pas les réalisateurs. Je dis justement que ça a un air, disons, retro. 3 Billboards : c’est comme un film des frères Coen mélangé avec autre chose. Tout le paysage cinématographique consiste à juste réadapter différentes idées ».

 

Toby KebbellLe char de la discorde

 

Si la question des nouvelles technologies, leurs possibilités et leur démocratisation, reste majeure et ionnante, le monsieur oublie peut-être qu’au-delà de la forme éventuellement différente (encore que déjà vue avant), ses Unfriended n’ont pas vraiment révolutionné les choses. Et peuvent être vus comme des variations de films et idées maintes fois exploitées avant… à Hollywood, par exemple.

Dans tous les cas, Searching – Portée disparue, l’histoire d’un père qui recherche sa fille disparue, en utilisant son ordinateur. Car le réalisateur-producteur a conscience qu’un age par la case salle de cinéma, est incontournable pour donner de la crédibilité aux projets.

 

Bekmambetov qui prépare un discours Screenlife vs Hollywood

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MystereK
MystereK
il y a 6 années

Profile a fait sensation dans plusieurs festival et il est plus inventif que la moitié des productions hollywoodiennes, après on adhère ou pas, c’est autre chose.

Quand a Ben Hur, ce n’est pas un film de réalisateur, c’est un film de producteur où il avait les mains liées.

Je ne défends pas le réalisateur, je n’aime beaucoup ses blockbusters, américains ou russe, mais il n’a pas tout tort. Il n’a pas réalisé que deux films, il en a réalisé 13, et pas que de la m… (ce qui est de toute façon un point de vue subjectif binaire et ne non une vue argumentée et une analyse de son oeuvre).

Rudy Mako
Rudy Mako
il y a 6 années

Timur t’es aigri, voilà tout

Manu
Manu
il y a 6 années

Hollywood lui a donné sa chance avec Ben Hur, le problème est qu’il a pondu une bouse et à fait perdre de l’argent au studio et s’est donc fait éjecter. Maintenant il ramène sa fraise en critiquant Hollywood et revient maintenant avec une idée de génie, tourner des films en GoPro… quel visionnaire, c’est James Cameron qui doit maintenant flipper avec sa trilogie Avatar.

Theo
Theo
il y a 6 années

le jour où on pourra filmer les films avec des Go pro ou des smartphone au lieu d’utiliser les camera de chez Arri, REd, Sony ou Canon, à plusieurs dizaines de milliers de $ l’unité avec la même qualité on en reparlera…

badass man
badass man
il y a 6 années

Le gars a réalisé deux grosses merdes et il se permet de l’ouvrir

Geoffrey Crété
Geoffrey Crété
il y a 6 années

@Neodraken

On a reformulé pour rendre plus claire l’idée de sa déclaration.

Neodraken
Neodraken
il y a 6 années

Soit il manque un mot, soit il y a une faute car je ne comprends pas la phrase : « Tout le paysage cinématographique, c’est réutiliser différentes choses »