Films

Ratatouille version film d’horreur : Willard, ou le génial remake injustement oublié

Par Geoffrey Fouillet
22 octobre 2024
© Canva Metropolitan FilmExport

Aucun exterminateur ne viendrait à bout des petites vermines de Crispin Glover qui enterre le film original.  

Comme une épidémie ravageant tout sur son age, la folie des remakes a durement entaché le cinéma d’horreur du début des années 2000. Si on en sauve volontiers quelques-uns, à l’instar du Massacre à la tronçonneuse de Marcus Nispel ou de La Colline a des yeux d’Alexandre Aja, il faut en revanche se farcir une pelletée de navets tout juste comestibles : AmityvilleFogHitcher… arrêtons-là le supplice. Dans ce panier rempli de produits faisandés, le Willard de 2003 fait néanmoins office de miraculé.  

Réalisé par Glen Morgan, épaulé dans sa tâche par son fidèle collaborateur James Wong, avec lequel il a signé les scénarios du premier et du troisième Destination Finale, ce remake se plante royalement au box-office à sa sortie. Le manque de prestige de son acteur principal, Crispin Glover, véritable outsider dans son genre, explique peut-être cela. Pourtant, cette relecture a le mérite de transformer le film original, relativement inoffensif, en exercice de style gothique ultra généreux.  

Willard
Règle n°1 : Toujours avoir une épaule sur laquelle se reposer

FAIT COMME UN RAT

Oui, c’est un fait, depuis la naissance de l’incontournable Mickey, les rongeurs ont déployé leur capital sympathie comme jamais sur les écrans, et le cinéma familial américain ne s’y est pas trompé en leur octroyant le devant de la scène. De Bernard et Bianca à Fievel en ant par Stuart Little et Ratatouille, ils ont tous su s’attirer les faveurs du grand public. Mais pour les amateurs de frissons, il en existe aussi des plus voraces et cruels, à l’instar des rats meurtriers de Willard, premier du nom ou nouvelle version. 

Dans les deux cas, l’histoire est la même. Un homme baptisé Willard (Crispin Glover donc pour le remake) et vivant encore chez sa maman, découvre dans la cave familiale une armée de rats qu’il va dresser et utiliser selon sa volonté. Parmi eux, Socrate, un rat albinos très affectueux, devient le fidèle compagnon du héros, tandis que Ben, un rat noir plus agressif, cherche à commander le gros des troupes. Un équilibre qui vole en éclats lorsque le patron de Willard (R. Lee Ermey, l’odieux sergent instructeur de Full Metal Jacket) s’en mêle. 

...

La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Lisez la suite pour 1€ et soutenez Ecran Large

(1€ pendant 1 mois, puis à partir de 3,75€/mois)

Abonnement Ecran Large
Rédacteurs :
Vous aimerez aussi
Commentaires
Veuillez vous connecter pour commenter
3 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Flash
Flash
il y a 7 mois

Vu il y a très très longtemps, Crispin Glover n’a pas eu la carrière qu’il aurait mérité.