Porte au lointain
Insidious premier du nom étant peu ou prou une démonstration de style de la part de James Wan, la plupart des suites se débattaient très maladroitement avec ses concepts nébuleux (l’extrapolation paranormale de la projection astrale). Plus encore que ses prédécesseurs à la qualité pour le moins aléatoire, ce cinquième volet faisait face à une ime. Les aventures de la médium Elise étant officiellement terminées, il ne lui restait plus qu’à se raccrocher aux personnages des deux premiers films… Ceux-là mêmes qui ont déjà eu droit à leur happy end.
La solution est toute trouvée : dès la première scène, se déroulant directement après les évènements d’Insidious 2, Josh et son fils Dalton (Rose Byrne n’a le droit qu’à une poignée de scènes), le patriarche essaie en vain de renouer avec le fils qu’il a jadis sauvé… et agressé.
Notre tête quand on s’est rappelé qu’un cinquième film arrivait
De toute évidence, le scénario – toujours chapeauté par Whannell, qui doit bien manger entre ses réalisations – choisit de se concentrer sur la relation père-fils, quitte à faire de son enjeu principal la quête de leurs souvenirs. Autrement dit, les deux hommes vont er tout un film à découvrir une vérité… qu’on connait déjà, pour peu qu’on ait vu les deux premiers volets, ce qui sera le cas d’une immense majorité des spectateurs. Dos au mur, Insidious 5 patauge dans sa propre mythologie, laquelle n’était de toute façon à l’origine qu’un pour les idées de Wan.
Et les quelques idées plus réflexives sur la saga, comme le rapport ambigu entre entre art et é sombre, font difficilement oublier ce terrible constat : dénué d’enjeu véritablement original et même d’un antagoniste identifié (ce sont à peu de choses près les mêmes apparitions que dans le 1), The Red Door n’est pas particulièrement ionnant. Le dernier aveu d’impuissance d’une saga devenue une compilation sans queue ni tête de séquences d’épouvantes.
« Papa, pourquoi ma soeur s’appelle Jump scare ? »
Preuve en est, l’utilisation du fameux « Lointain« , zone de terreur aux propriétés changeantes en fonction des envies des scénaristes. Un jour, il faut se déplacer jusqu’à l’endroit précis d’une apparition pour la revoir, le lendemain deux personnages se téléportent au même endroit, sans même parler des liens avec la peinture. Un beau foutoir de symboles et d’élucubrations narratives parfois absurdes (le personnage de Nick the Dick, sérieusement ?), qui ne servent qu’à une chose : laisser de la place aux scènes de trouille.
Porte à porte
Ça ne serait pas si grave si elles étaient réussies. Après tout, on n’est pas là pour subir les atermoiements paternels de ce brave Patrick. Sauf que c’est rarement le cas, la réalisation du même Patrick se contentant de singer Wan sans effort, un peu comme toutes les engeances putrides et puritaines de Conjuring finalement. Malgré ses énormes défauts, Insidious : Chapitre 3 profitait de la mise en scène plus classique de Whannell pour donner le change. Wilson aligne les idées à la Wan sans jamais faire preuve d’autant de malice. En témoigne cette scène de memory amusante, qui se termine avec une simple destruction du dispositif. Subtil.
Car c’est l’évidence : la franchise Insidious témoigne une fois de plus de la manière dont l’industrie a résumé l’esthétique de Wan à la culture du pay-off, soit l’obligatoire jumpscare qui vient clôturer chaque séquence d’épouvante avec un son de violon désaccordé très désagréable à l’oreille. Le film devient dès lors une sorte de mauvaise attraction foraine atrocement répétitive, sacrifiant toutes ses bonnes idées de trouille pour caser le sursaut opportun – ou pas. Si on est loin du harcèlement pur et dur des pires productions estampillées Conjuringverse, l’expérience n’en demeure pas moins énervante, a fortiori le matin à 10h, quand il faut la rattraper pour écrire à son sujet au plus vite (Geoffrey je te déteste).
L’enterrement d’une franchise (on espère)
Le moindre jeu sur le décor ou sur le mouvement se termine avec un jumpscare, tel littéralement un figurant qui saute sur le héros avec un drap sur la tête (véridique). Plus question d’en faire un élément de manipulation du spectateur ou même de jouer à le surprendre comme le faisait si bien James Wan. Un simple gros plan sur le démon du moment suffira à remplir le contrat, qu’importe si on va voir venir la chose 10 minutes avant, réduisant de fait son efficacité. Quand même l’effet de surprise ne marche plus, il n’y a plus grand-chose à sauver.
Peut-être le verdict est-il un poil sévère face aux bonnes intentions de Wilson, qui semble heureux de donner un bel arc de rédemption à son personnage. Mais c’est surtout la fatigue qui s’exprime, après 15 fournées de fond de tiroirs de sagas horrifiques qui ne savent plus rien raconter, sinon la triste standardisation américaine d’un genre reposant très largement sur l’inventivité de ses auteurs. Et encore plus à 10h du matin.
nul
Véritable chédeuvre
Sénario complexe g pas tout comprit
G adoré le biopic sur Dalida, apparition furtive mais captivente
Un film d’horreur ou plutôt une horreur de film ! Très très long à démarrer pour au final jamais vraiment décoller, le film est lent et se prend les pieds dans la narration boursouflée d’auto références, il n’y a presque rien à sauver.
Patrick Wilson assure dans sa réalisation assez classe, il joue également extrêmement bien.
Bref un bon film.
Inutile d’ouvrir la porte Rouge un film sans trop d’intérêt le pire des INSIDIOUS.
Insidious 5ème du nom promet de renouer avec les deux premiers volets avec le retour du casting originel. On se doute que ce ne sera pas tout à fait le cas, qu’à moins d’une surprise, le film ne sera pas très bien. Mais là, c’est clairement du foutage de gueule. En dehors de Patou et son fils, on a Rose Byrne qui ne fait que er et semble se faire autant chier que le spectateur.trice. Les autres ont droit à un moment furtif sans intérêt.
Niveau jump scare, la scène du drap est risible, comme les nouveaux persos, de Nick la trique (WTF) à la coloc compatissante. Rien ne fonctionne. Ce n’est pas le pire, le 3 restant pour moi un énorme navet. Il vaut mieux se contenter du premier volet de James Wan, le reste…
SPOILERS !!!!
La fin et très décevante…..
Quand je fils était possèdé par le démon, avec le marteau a la mains, il aurait pu démolir le crâne de ça pote, pour montré la rage et la brutalité du démon.
Ensuite quand le fils et libéré par son père, le démon aurai pu lui griffé les jambes ce qui lui aurait rendu handicapé avec le non usage de c’est jambes et donc en fauteuil roulant.
Et pour finir, quand le père bloque la porte pour pas que le démon sorte, il aurait pu se sacrifier jusqu’au bout, resté la, et avec la peinture, le sceller ici, et donc il serait mort dans la vraie vie.
Là !!! Ça aurait été une bonne fin !
Mais on a rien eu de tout ça……
Sinon, malheureusement bien d’accord avec cette critique. J’ai défendu quasiment tous les Insidious. Même moyens, il y en avait aucun de honteux. Maintenant, si.
@Kara On imagine que c’est du troll ? Ils arrêtent pas de mettre des notes au-dessus de 3 étoiles… ^^